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EAN : SIE74901_394
Fides (30/11/-1)
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Quand il neige sur mon pays

Quand il neige sur mon pays,
De gros flocons couvrent les branches,
Et les regards sont éblouis
Par la clarté des routes blanches
Et dans les champs ensevelis,
La terre reprend le grand somme
Qu’elle fait pour mieux nourrir l’homme,
Quand il neige sur mon pays.

Quand il neige sur mon pays,
On voit s’ébattre dans les rues
Les petits enfants réjouis
Par tant de splendeurs reparues.
Et ce sont des appels, des cris,
Des extases et des délires,
Des courses, des jeux et des rires,
Quand il neige sur mon pays.

Quand il neige sur mon pays,
C’est tout le ciel qui se disperse
Sur la montagne et les toits gris
Qu’il revêt de sa claire averse.
Sous l’avalanche de ces lis
De sa pureté nous inonde…
C’est le plus beau pays du monde
Quand il neige sur mon pays!
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À Émile Nelligan

Tu montais radieux dans la grande lumière,
Enivré d’idéal, éperdu de beauté,
D’un merveilleux essor de force et de fierté,
Fuyant avec dédain la route coutumière.

Tu montais emporté par ton ardeur première,
Battant d’un vol géant la haute immensité,
Et là, tout près d’atteindre à l’azur convoité,
Tu planais, triste et beau, dans la clarté plénière.

Mesurant du regard le vaste espace bleu,
Tu sentis la fatigue envahir peu à peu
La précoce vigueur de tes ailes sublimes.

Alors, fermant ton vol largement déployé,
Ô destin! tu tombas d’abîmes en abîmes,
Comme un aigle royal en plein ciel foudroyé!
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Illusion

Je me consolerai par la grâce des choses
Qui sont belles à voir, douces à respirer,
Par la couleur du ciel et le parfum des roses,
Et le charme des yeux qui n’ont pas fait pleurer.

Je regarde ma vitre avec un plaisir calme;
Un fin jardin d’argent y fleurit pour un jour :
Autour d’un arbre clair s’entrecroisent des palmes,
Des calices givrés pendent leur blanc velours.

En attendant les mois prodigues de nuances,
Je chercherai le bien, le gris, l’or et le vert.
Dans les regards connus aux chères influences;
De leurs tons délicats je teinterai mes vers.

J’extrairai le bonheur des plus petites choses,
Des rayons, des reflets qui viennent se poser
Légers comme une abeille au cœur ardent des roses;
Et j’aurai sur la bouche un rêve de baiser.
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Je l’aime

Je l’aime, comme on aime un beau vers de poète,
Qui chante clair comme un pinson,
Et que l’âme ravie avec ferveur répète, —
Pour la douceur de sa chanson.

Je l’aime, comme on aime une fleur fine et frêle
Qui paraît exquise à chacun,
Et qui charme encor plus lorsqu’on s’approche d’elle, —
Pour la douceur de son parfum.

Je l’aime, comme on aime une fleur, un vers tendre,
Comme une étoile au ciel d’été,
Comme tout ce qu’on aime aussi sans le comprendre, —
Pour la douceur de sa beauté!
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Les mots d’amour

Les mots d’amour ne meurent pas,
Ils vivent au fond des mémoires
Comme les anciennes histoires
Qu’enfants, on nous contait, tout bas.

Ils sont les souvenirs des heures
Dont les regrets sont les moments;
Parfois, ils en sont les tourments
Et blessent les âmes meilleures.

Car plus d’une, au jour des aveux,
Prenant pour témoin l’hirondelle,
Jura qu’elle serait fidèle
Et ne ferait qu’une de deux.

Elles ont trahi! Pauvres âmes,
Leur amour, c’était l’amitié…
Mais les mots d’amour, sans pitié,
Les brûlent ainsi que les flammes!

Car — tristesse! — ils ne meurent pas,
Ils vivent au fond des mémoires
Comme les anciennes histoires
Qu’enfants, on nous contait, tout bas.
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