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The Infinite Loop tome 2 sur 2
EAN : 9782331019012
Glénat (04/11/2015)
3.66/5   22 notes
Résumé :
"L'amour, ce n'est pas de la science-fiction Teddy se confronte à son ennemi juré : son ancienne supérieure, Tina ! La jeune femme lance alors une série d'attaques temporelles sans précédent pour déloger Tina de son repaire, mettant dans le même temps la sûreté du monde en danger ! Puis, alors qu'elle explore les couloirs sinueux du complexe de stockage des anomalies, Teddy devient proche de saisir le mystère des paradoxes temporels... Va-t-elle être pour autant cap... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
J'avais adoré le premier tome de cette duologie, qui parlait d'une relation interdite entre deux femmes : l'une humaine, l'autre une "anomalie". J'étais un peu déçue de savoir qu'il n'y avait pas d'autres tomes, tant j'avais adoré cette histoire.

Nous retrouvons donc ici ces deux personnages qui doivent choisir entre vivre leur histoire loin de tout le monde, ou se battre pour un monde meilleur pour toutes les "anomalies" qui, finalement, ont aussi des sentiments... Alors, "pour être heureux, vivons cachés" ? Vraiment ?

Ce comics (écrit par des auteur•rices français•es) traite d'un amour interdit et du lesbianisme. C'est vraiment une très belle histoire qui amène à s'interroger et qui est bien construite.

Même si je souhaitais une série plus longue, je dois admettre que c'est aussi une belle conclusion pour cette histoire que j'ai beaucoup aimée.
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Ce tome fait suite à L'éveil. Ces 2 tomes forment une histoire complète. Il contient les épisodes 4 à 6, initialement sérialisés par l'éditeur IDW aux États-Unis, en 2015. Le scénario est de Pierrick Colinet, les dessins, l'encrage et les couleurs d'Elsa Charretier.

À la fin du tome précédent, Teddy était placée devant un choix drastique pour sauver Ano. Elle a décidé de faire front et de se rebeller contre l'autorité assurant la correction des altérations temporelles, et plus généralement contre l'ordre établi. Pour ce faire, elle créée sciemment des anomalies temporelles, espérant ainsi que l'exécutif du pouvoir en place se manifestera et qu'elle pourra plaider sa cause.

Teddy finit par être reçue par Tina (sa cheffe), en présence de Noel Spender & Leon Prospekt (2 autres agents de terrain, déjà vus dans le tome 1). Après une discussion houleuse et violente, elle apprend qu'il y a peut-être un espoir : un centre de stockage des anomalies.

Le premier tome avait laissé une marque indélébile, à la fois pour des dessins très séduisants, des compositions de page conceptuelles, et un récit à la sensibilité génératrice d'une forte empathie. Le lecteur retrouve avec plaisirs les dessins d'Elsa Charretier, toujours aussi charmants et enjoués. En guise de transition, chaque chapitre est précédé de 4 pages (sauf le 4, avec seulement 3 pages) hors narration, montrant Teddy en train de se tourner et de courir dans une première page avec 4 cases, puis un dessin en double page et à nouveau 4 cases sur la dernière. Ces intermèdes constituent un très bel exemple de l'expressivité des personnages, et de la façon dont l'artiste sait donner l'impression du mouvement, dans une forme de prise de vue au ralenti.

Ensuite, le lecteur observe avec plaisir que le duo d'auteurs continue de concevoir des constructions de planches ou des effets spéciaux, venant rehausser la narration visuelle du récit. Par exemple l'ouverture de l'épisode 4 déconcerte un peu, avec sa planche noire, dans laquelle seuls quelques rectangles permettent de voir ce que recouvre ce rideau noir. Dès les pages suivantes, le lecteur comprend que ce dispositif visuel représente les portions de réalités dans lesquelles Teddy provoque des anomalies.

Certaines pages sont mouchetées par des petits losanges jaunes qui indiquent que la réalité perd sa cohérence. Il y a des dessins pleine page où l'héroïne apparaît à plusieurs endroits pour montrer la simultanéité des actions de cette personne capable de voyager dans le temps. Lorsque le récit s'aventure sur un terrain conceptuel, les auteurs ont su trouver des idées pour donner une apparence visuelle aux actions de Teddy qui ressortent pourtant plus de l'ordre du psychologique et du mental (en particulier dans l'épisode 6).

Les personnages disposent d'une apparence toujours aussi sympathique. Teddy présente toujours des formes généreuses au niveau des hanches et de la poitrine, sans que cela n'en devienne une forme d'hypersexualisation ou de titillation gratuite, il s'agit juste de sa morphologie. Son langage corporel traduit bien son état d'esprit, sa volonté d'avancer, et de faire progresser les choses. Son visage est toujours aussi mignon. L'artiste utilise un trait gras et modulé pour les sourcils, des traits tout en courbes pour les cheveux, des lèvres représentées par 2 traits noirs épais, striés de quelques traits, et un nez discret. Il s'agit d'un visage d'une jeune personne, épuré, mais sans tirer vers le jeunisme, plutôt vers une élégance intemporelle. Cela devient manifeste lors de la page où Teddy apparaît adolescente, visiblement plus jeune que dans le temps présent.

Les autres personnages arborent une prestance tout aussi élancée, à commencer par ces messieurs, dont la morphologie est assez similaire de l'un à l'autre, avec un large torse. Il y a quand même des personnages qui sortent du moule : Andromeda visiblement plus jeune, avec un corps pas encore formé, Tina avec une morphologie plus massive (et des jolies lunettes dont la monture forme le symbole de l'infini, un huit couché). Il est d'ailleurs surprenant que les auteurs aient choisi de faire incarner le conservatisme dans une femme noire bien en chair.

Elsa Charretier a également fort à faire en ce qui concerne la représentation des différents environnements. Le lecteur apprécie de pouvoir visiter une rue newyorkaise aux façades de briques (même si le rapport de largeur entre la chaussée et les trottoirs surprend), la douce chaumière hors du temps de Teddy, la salle de bain immaculée d'Ulysse Borges, la cuisine de la mère de Teddy, ou encore l'intérieur du centre de stockage des anomalies, tous présentant un aménagement et des accessoires spécifiques. Il reste plus dubitatif devant l'apparence extérieure du centre de stockage des anomalies (une sorte de plateforme offshore dont la forme semble avoir été choisie arbitrairement), le dépouillement du bureau de Tina.

Dans cette deuxième moitié, Pierre Colinet change un peu le fond de sa narration. Ce qui avait commencé comme une aventure doublée d'une belle histoire d'amour, dans un contexte de voyages dans le temps, devient un récit plus militant. Dès la première séquence, Teddy se rebelle contre l'ordre établi, pour sauver l'amour qu'elle porte à Ano. Cet ordre établi s'incarne en la personne de Tina dont une banderole placé haut au-dessus de son bureau apprend au lecteur que le nom signifie There Is No Alternative, un slogan attribué à Margaret Thatcher pour justifier sa politique conservatrice et néolibérale (précisé par l'auteur en fin de volume). Dans le cadre de ce récit, ce slogan justifie une normalisation stricte des rapports humains, pour préserver la stabilité de la société.

Au fur et à mesure de la progression dans ce tome, le discours militant occupe plus de place, aux dépends des personnages et d'une partie de l'aventure. Les actions de Teddy deviennent plus conceptuelles, moins concrètes. Alors que le lecteur aurait pu craindre une narration phagocytée par les bonnes intentions, le scénariste conserve l'impulsion de départ en nourrissant son récit d'autres éléments. Il ne se contente pas de militer en faveur d'une rébellion de principe contre les contraintes générées par toute forme de société ; il pioche dans l'Histoire pour donner des exemples concrets et nourrir la réflexion.

En intégrant des faits historiques, l'intrigue prend une autre dimension, certes militante, mais aussi très concrète. Il ne s'agit pas d'aligner des poncifs et des vœux pieux sur la diversité et sur le combat pour la liberté, mais de montrer comment l'engagement individuel contribue à faire évoluer la société. Dans un premier temps, le lecteur peut sourire à l'inclusion d'un personnage transgenre (genderqueer) parachuté au beau milieu de l'intrigue. Néanmoins il revoit sa position au vu des personnalités citées par la suite. Certaines sont faciles à reconnaître comme Harvey Milk, ou Malcolm X, d'autres n'ont rien d'évident tout en étant pertinentes. Heureusement, Colinet a pensé à ses lecteurs moins impliqués et les pages de fin explicitent qui sont les figures historiques moins accessibles comme Emmet Till, le révérend James Reeb, Susan B. Anthony ou encore Qiu Jin. Évidemment le lecteur peut aussi sourire au fait que des individus de nationalité étatsunienne soient inclus de manière proéminente (parution initiale en anglais oblige), mais leur présence est pertinente et la diversité géographique est bien présente dans ce panel de militants.

Les auteurs évitent la facilité d'un personnage principal sûr de son bon droit se dirigeant vers une décision aussi inéluctable qu'évidente et bénéfique pour tout le monde. Teddy est mue par un objectif très égoïste, et met en jeu la vie de tout le monde. En cela, elle endosse la responsabilité que les militants de tous les jours endossent également en s'exposant, et en exposant leurs proches.

Le tome se termine par 2 pages de courriers des lecteurs racontant comment ils ont pris conscience de leur homosexualité ou de leur sexualité différente de la majorité, 4 pages de présentation des personnages historiques sous forme de frise (avec également le résumé de l'incident de Stonewall Inn), 6 couvertures variantes (3 d'Elsa Charretier, 1 de Gérald Parel, 1 de Laurent Lefeuvre, et 1 d'Eli Powell, ainsi que 3 pages de crayonnés (2 conception des personnage, 1 de construction de la couverture du présent tome).

Ce deuxième tome clôt ce que le lecteur espère être la première histoire consacrée à Teddy, personnage si attachant dans son apparence et dans ses actes. Les dessins et les mises en page d'Elsa Charretier sont toujours aussi séduisants et inventifs. L'intrigue évolue naturellement vers un discours militant sur la tolérance (déjà sous-jacent dans le premier tome), nourri par des références concrètes, mettant en évidence l'importance déterminante de l'engagement personnel. S'il fallait vraiment trouver un défaut à cette deuxième partie, c'est qu'il n'y a pas de texte de Katchoo Scarlettinred.
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Le second et dernier tome de la saga « Infinite Loop » est très décevant par rapport à son prédécesseur. Ce qui m'a gênée, c'est que je n'ai pas retrouvé l'humour du tome un, car la situation ne s'y prêtait pas vraiment. Je n'ai pas non plus revu le style décalé dans la narration ou des bulles de dialogues. L'auteur s'est réellement penché sur ses messages et sur son histoire. le reste a été balayé, ce qui est un peu frustrant, en particulier lorsque c'est fouillis. En effet, Teddy, l'héroïne, est en pleine révolte : elle souhaite retrouver celle qu'elle aime et qui lui a été enlevée. Ses alter-égos temporels vont la suivre à travers le temps et ses souvenirs. C'est assez difficile à suivre : on est baladé d'un voyage dans le temps à un autre sans réellement comprendre pourquoi pendant une vingtaine de pages… Après avoir créé diverses anomalies, ce sera finalement l'arrivée de deux agents qui va enfin stopper ce long passage assez déboussolant afin de laisser au lecteur le soin de découvrir Tina, la directrice de l'organisation dans laquelle Teddy travaillait. Je trouve que cela a pris trop de temps et n'était pas nécessaire. Certes, on aperçoit une scène de la jeunesse de Teddy et on retrouve notre joli couple féminin sous la couette, mais j'ai tout de même trouvé cela trop long…

Bien qu'elle ne m'aie pas plu davantage, la suite est plus compréhensible et plus dynamique. L'enfant capable de changer de sexe est un personnage intéressant qui amène le lecteur sur une nouvelle piste de réflexion. Quant à la fin, je l'ai trouvée assez simple et attendue… le graphisme, toujours aussi joli et coloré n'a pas suffi à me faire passer un bon moment de lecture. En réalité, je n'ai pas du tout accroché à cette suite. le premier tome avait été une excellente mise en bouche pleine de messages et d'humour. Alors pourquoi un tel changement ? D'ailleurs, ce n'est pas le récit qui m'a intéressée dans ce second tome, ce sont les extras à la fin ! On peut lire des témoignages de gays ou de lesbiennes : ce sont parfois des histoires d'amour à sens unique, des peines de coeur, des déclarations, une belle histoire d'amour, … J'ai été bien plus émue par ces personnes qui se cherchent ou qui n'osent pas avouer leurs sentiments que par l'intrigue du second tome. Autre élément intéressant : la frise chronologique montrant l'évolution du combat contre l'homophobie. Il y a encore du travail à faire dans la tête de certaines personnes, cependant cette lutte part tellement de loin… Enfin, la dernière chose qui m'a plu sont les illustrations du couple Teddy-Lady Bug par d'autres personnes. Certaines d'entre elles sont superbes !

Si vous souhaitez découvrir un comics gay sur une ambiance de science-fiction, le premier tome vous conviendra certainement plus que le second. Les idées défendues sont très intéressantes et méritent d'être entendues. Je reste donc satisfaite par la découverte de cette saga due au hasard grâce à la médiathèque… En allant poster cette critique sur Babelio, j'ai bien vu que j'étais la seule à être déçue… Peut-être ai-je mal perçu quelque chose ? Quoi qu'il en soit, je vous conseille d'aller lire les autres critiques afin de vous faire un avis plus général.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Le système a réussi à effacer Ano de la vie de Teddy. Cette dernière ne l'entend pas de cette oreille et décide de se rebeller contre ses employeurs et d'utiliser ses pouvoirs, ceux qui lui permettent de voyager dans le temps pour retrouver celle qu'elle aime. Elle se sent responsable du destin d'Ano car elle a préféré la fuite plutôt que la rébellion. Elle comprend que vivre caché, c'est cautionner le système. Elle veut remonter le temps et comme lui avait suggéré son amante, lutter plutôt que fuir, affronter, même au péril de tout perdre, pour qu'enfin, les choses évoluent. ...

Pour ce deuxième tome, nous retrouvons toute la qualité du graphisme du premier opus. A la fois classique et contemporain, le trait épuré fait la part belle aux expressions et aux sentiments ressentis par les personnages. Le scénario n'est pas en reste. La confrontation du passé et du futur est puissante. L'homme n'apprend que très peu de ses erreurs mais c'est grâce à certains d'entre-deux, téméraires, revendicateurs et qui vont jusqu'au sacrifice que nous pouvons changer la face du monde. Teddy connait l'histoire à force de voyager dans le temps. Elle a donc le pouvoir de ne plus tomber dans les travers de l'humanité, tout en luttant pour sauver l'amour. Quand elle découvre l'endroit où sont stockées les anomalies, elle rencontre tous ces grands hommes et femmes qui ont lutté pour le bien de l'humanité. Voilà une série en deux tomes forte, engagée, pleine de convictions, revendicatrice. Je n'ai qu'un mot, je suis touché par ces deux livres, j'ai adoré. Ils sont gravés dans mon coeur, ils restent un peu comme un grand vin vous laisse l'empreinte de son goût de longues secondes dans votre palais. Et pour finir, nous sommes gratifiés par une ligne du temps qui fait escale et nous rappelle quelques grands personnages altruistes qui ont contribué à améliorer le sort de l'humanité.
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La suite de l'aventure de Teddy et Ano est là ! Avant de commencer sur le deuxième tome, juste une petite remarque que j'avais oubliée de faire : les couvertures des livres sont sacrément douces. Non mais vraiment, ça peut paraître bête mais je crois pas avoir jamais tenu un livre au touché si agréable. Bref !

On retrouve notre héroïne préférée, entourée de tous ses alter-égos temporels. C'est la cacophonie, mais on pouvait guère espérer autre chose et Teddy est bien trop dévastée pour les écouter. Ce qui est bien compréhensible, par ailleurs. Teddy n'en fait qu'à sa tête et sème le chaos dans les différents espaces temps afin d'être convoquée par sa patronne, à qui elle compte bien faire payer tout ça. Et le chaos est magnifiquement rendu par le dessin, avec des bulles dans tous les sens, des conversations qui s'entremêlent et l'Histoire qui est chamboulée. C'est très bien fait et encore une fois, le jeu sur les cases, les couleurs et les bulles (avec du texte à l'envers !) est un plaisir pour les yeux.

Teddy finit par se rendre compte qu'elle a besoin d'aide, elle accepte celle de ses alter-égos et même celle d'un précédent antagoniste (re)devenu allié. Ils rencontrent alors un monde d'anomalies à forme humaine, dont Andromeda qui se déclare ouvertement genderqueer (elle est littéralement genderfluid) et qui ne se laisse pas faire devant les remarques ignorantes d'Ulysse. du coup, il a suffit de quelques planches pour que ce personnage devienne mon préféré (allez, c'est parti pour la galère du neutre en français, et les cabrioles pour éviter les pronoms genrés). Dans ce monde d'anomalies, si vous regardez bien, un easter egg (une surprise) s'est caché ! Marty McFly est une anomalie temporelle et se balade dans le monde de The Infinite Loop ! Je sais pas si d'autres easter eggs du genre se cachent mais si vous les avez repérés, je suis preneuse.

Teddy réalise que le seul moyen de retrouver Ano, c'est de faire un saut dans le passé et de tordre la temporalité pour sortir de la boucle infinie (la fameuse) et faire changer les choses. Un reboot, magnifiquement mis en image. Une fois encore, le dessin et les illustrations sont pleins de surprise et c'est sacrément rafraîchissant. Dans le processus, Teddy croise toute sorte de personnages emblématiques de la lutte pour les droits civiques comme Harvey Milk, Susan B. Anthony ou Patrick Henry, avec également l'événement des Stonewall Riots. Et si vous ne connaissez rien de ces personnages historiques, pas de panique ! Une frise chronologique vous attend à la fin de la BD pour expliquer ce que ces personnes ont fait. C'est beaucoup plus intéressant et beaucoup mieux fait que mes anciennes frises du collège (newsflash : c'est pas si difficile…) !

Je ne révèlerai pas la fin de l'histoire, mais le message est clair : il faut continuer à se battre. Évidemment, il est question ici de droits civiques pour toutes les sexualités, mais je pense que le message est plus vaste encore et implique d'accepter les gens avec leur diversité, d'origines, de couleurs de peaux, de religions, de genres, de sexualités… Bref, arrêtez d'être des idiots.

Pour finir en beauté, après la fin du livre, on a le plaisir de lire des témoignages de personnes qui ont découvert qu'elles n'étaient pas hétérosexuelles, et comment ça s'est passé. Et là, aucune surprise : la révélation s'est principalement faite grâce à des personnages de jeux vidéos, séries, films, livres… Qu'on vienne m'expliquer par la suite que la représentation n'est pas importante. Elle l'est, et c'est grâce à cette diversité dans la culture que les personnes ne se sentent plus isolées et comprennent qu'elles ne sont pas seules.

The Infinite Loop est une série qui vous en met pleins les yeux, tout en défendant des idées importantes et en vous présentant des personnages des plus intéressants. Je recommande donc très vivement ce comic !
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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critiques presse (3)
Sceneario
24 novembre 2015
Pierrick Colinet et Elsa Charretier sont deux jeunes auteurs à suivre absolument, qui ont su construire une première œuvre très ambitieuse qui n'a pas fini de faire parler d'elle !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BulledEncre
23 novembre 2015
A lire, à offrir, à relire. Un très bon diptyque qui fait réfléchir sur notre humanité.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
17 novembre 2015
Ceux pour qui la singularité de la différence ne pose pas de question existentielle se demanderont, peut-être, s’il était-il nécessaire d’en faire autant, au risque d’en faire trop !
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Genderqueer, c'est le mot qui me définit. Maintenant j'ai une putain d'étiquette pour dire que je ne veux pas de putain d'étiquette. Je suis fatiguée des gens qui me sous-estiment parce qu'ils pensent que je suis une moitié-moitié, alors que je suis une deux fois plus.
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- Tu sais quoi ? Je n'ai même pas envie de te répondre. Je ne vois pas pourquoi je devrais obligatoirement rentrer dans ton système étroit, obscur et binaire.
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Passivité et lâcheté sont les parents de l’humanité.
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- Est-ce que tu fais partie de ceux qui préfèrent détourner le regard ?
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Je peux te trouver des millions de rebelles… déterminés, bourrés de bonnes idées pour faire de ce monde, un monde meilleur. Mais ça, c'est avant qu'ils se rendent compte qu'il leur faut lever leur cul du canapé.
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Videos de Pierrick Colinet (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierrick Colinet
Elsa Charretier et Pierrick Colinet en interview sur PlaneteBD.com .
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