C'est la première fois de ma vie que ça m'arrive. Depuis que j'ai commencé à lire vers l'âge de 7/8 ans, et ça remonte à loin ça! Aussi tôt la dernière ligne du livre/récit lue; je m'en retourne à la première page pour tout relire du début, avec autant d'avidité. Bouleversant auteur, bénit des dieux et de sa petite maman de là où elle est. Paix à son âme.
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Un roman captivant, lu d'une traite.
Deux couleurs : un livre historique, les conflits maghrébiens, le FLN, un fond de guerre froide... Un livre ainsi très instructif.
Et un livre qui tente de percer l'ineffable qu'est l'expression de la douleur...De la perte d'un être cher, et de la compréhension de la douleur de celle qui est partie... Et de sa propre douleur.
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Quel beau récit et surtout un hommage poignant de l'auteur pour sa maman ! Cette maman qui a souffert dans sa vie de l'exil. Dans ce roman autobiographique, l'auteur nous emmène dans la passé de sa mère en passant par son vécu au Maroc et son installation en Algérie.
Des mots forts en émotion et une plume pleine de poésie et de nostalgie.
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"Magnifique récit, un magnifique hymne à l'amour, un hommage extraordinaire..." (Canal Algérie, septembre 2011)
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"Une stature incomparable... une écriture puissante... Un livre intense... rempli de tendresse... Un pur bonheur..." (Nadia Sebkhi, L'ivrescq, novembre-décembre 2011
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"Dieu lui-même, créateur supposé de cette supercherie fastueuse qu'est la vie, ne saurait rien changer à ce miracle: je t'ai rencontrée.
Merci d'avoir existé. Ce n'est pas de ta faute si les molosses lancés aux trousses de tout ce qui bouge sur terre t'auront finalement rattrapée.
p:49
« …Toi, maman, dont l’absence me vide le cœur, avec qui dîneras-tu alors ce soir et les autres soirs de l’infini ? » ..
Une semaine avant que tu retournes pour la dernière fois à l’hôpital, j’ai eu un doute sur l’intensité de la souffrance qu’alors tu disais éprouver. Sans doute parce que je refusais d’envisager le pire (nous ne savions pas encore…), je me suis permis de penser que tu étais peut-être douillette et que tu te plaignais un peu trop. En somme : que tu exagérais. Solitude de celui qui est en proie à la douleur ; scepticisme du témoin, même le plus aimant. Me pardonneras-tu un jour ?
L'incroyant, lui, dispose de moins de choix : le jour venu il s'étendra dans la terre, la humant un peu en un ultime geste de regret - parce que, au fond, rien n'égale cette chose douce et humiliante à la fois : vivre -, et, sans plus espérer, s'enroulera dans les plis noirs du néant. Pour lui, nulle éternité, même relative de l'autre côté de l'arc en ciel ; pas question donc de prendre rendez-vous pour "plus tard" avec ceux qu'il a aimés.
La vie est une chose extrêmement précieuse mais la plupart du temps nous ne savons pas quoi en faire.
Au coeur de la violence, il y aura toujours des êtres qui, dans un surgissement, opposeront à l'exil, à la terreur et au racisme, le plus beau visage de l'humanité. Anouar Benmalek "L'amour au temps des scélérats" (Emmanuelle Collas), Louis-Philippe Dalembert "Milwaukee blues" (Sabine Wespieser) et Konstantinos Tzamiotis "Point de passage" (Actes Sud).
Animée par Alexia Kefalas, journaliste Interprète: Vaggelis Gikas
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