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Anne Rabinovitch (Traducteur)
EAN : 9782848930756
170 pages
Les Deux Terres (17/02/2010)
2.5/5   8 notes
Résumé :
Kate Jennings, écrivain irascible et cynique avouée, déclare qu'elle ne succombe pas à la sensiblerie : elle refuse de lire Les Quatre Filles du docteur March, elle ne pleure pas au cinéma et elle ne supporte ni les Américains au cœur tendre qui résident à New York, sa ville d'adoption, ni leurs caniches choyés. Dans ce récit plein d'esprit, bouleversée par la mort de son époux et par les attentats du 11 septembre, elle affronte son chagrin et se pose des questions ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Evidemment, au premier abord, on peut trouver ça futile, agaçant, ridicule.
Raconter les mésaventures d'une intello new-yorkaise dépressive et de ses deux toutous, quelle foutaise! Qu'elle prenne deux prozac avec son martini dry et basta. Qu'elle aille faire du shopping chez Saks ou du jogging a Central Park (où les écureuils sont tristes en début de semaine....)

Eh bien je prends la défense de cette femme qui piétine ses convictions sans vergogne, qui commence dès la première ligne par "Joe Cocker, la rock star, a été sous-estimé" et qui cite Bob Dylan et Léonard Cohen sans aucune afféterie.
Car cette femme, c'est moi.
Enfin, je veux dire que comme elle, je peux affirmer vigoureusement que je déteste les chiens, qu'ils sont répugnants, inutiles, aboyeurs, fatigants, pleins de puces, envahissants, qu'ils sentent mauvais et coûtent une fortune en croquettes et en vétérinaire. Que des chiens en appartement, c'est cruel. Que les traiter comme des enfants gâtés, c'est scandaleux. Que leur place n'est pas sur le canapé, mais à la niche ou au cul des vaches et des moutons. Que d'être gaga au point de bassiner mon entourage avec leurs bêtises, c'est affligeant...
Tout cela, j'en suis bien persuadée. Mais en même temps, je pense que notre relation avec un animal peut préserver une part de notre humanité, nous rendre plus sincères, plus compatissants, plus altruistes, plus sereins.
Une partie de nous-mêmes est étouffée, reléguée, parce qu'on se doit d'être raisonnables, efficaces, pragmatiques, et pour ça mettre nos émotions en veilleuse.
Avec une bête, pas besoin de faire semblant. Que ce soit un lapin nain ou un fox terrier. Et l'avantage, quand on a une petite conversation avec Médor ou Pompon, c'est qu'il ne vient pas nous contredire.
Kate Jennings n'atteint pas les sommets de John Fante avec son chien Stupide. Mais elle donne envie de revoir Les 101 Dalmatiens.
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Challenge ABC 2013/2014
Une journaliste australienne installée à New York adopte un border terrier, puis un second, contre toute logique. Bouleversée par le décès récent de son mari et les attentats du 11 septembre, elle tente de retrouver une vie équilibrée.
Un roman exaspérant de naïveté, un anthropomorphisme affligeant, une femme d'un égoïsme confondant... pas grand chose de sympathique la-dedans!
Un J du challenge qui sera vite oublié.
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« Un récit sans complaisance » selon The Sydney Morning Herald, voilà qui devrait nous donner envie de s'y jeter ! Heu ? C'est tout ? Non, c'est aussi le troisième bouquin d'une auteur qui a trouvé un public pour les précédents, ça devrait suffire. Faut croire. Je suis restée assez médusée par ce récit où elle nous raconte son double coup de foudre pour… 2 border terriers dominants. Gaga de deux chiens et si typically petite bourgeoise américaine que ça en hérisse les poils ! À part ça donc, l'écriture est là mais vide de propos, et l'intermède à Bali, dans le village-villa du frère est plus accrocheuse ; où il est question cette fois de son attachement à… des macaques ! La vie est trop dure ma chère !!
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La narratrice est une journaliste new yorkaise habitant un deux pièces élevé en face de Central Park où elle promène ses deux chiens adorés, Stanley et Sophie. ( d'où le titre anglais)
Elle vient de perdre son mari. Elle est encore bouleversée par l'horreur du 11 septembre. Elle a perdu tous ses repères mais comme elle se pense et se veut une femme raisonnable (le titre français) elle s'occupe de ses deux borders terriers comme s'il s'agissait de ses enfants. Elle en est folle mais sans excès pense-t-elle, elle qui se dit irascible et cynique, et détestant toute sensiblerie. Cependant, pour tous ses amis, elle est folle à lier de ses chiens désobéissants, jaloux et querelleurs!
Un jour cependant, elle doit vendre son appartement et se séparer de ses animaux! C'est un déchirement (...)
C'est un livre drôle et très enjoué. le récit est mené tambour battant!
J'ai trouvé l'héroïne totalement déraisonnable et ses chiens particulièrement dérangeants mais je les ai adorés et j'ai beaucoup aimé ce petit livre
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Avec émotion et drôlerie, l'auteur nous offre un vrai documentaire de sa vie de maîtresse de deux chiens qu'elle a adopté au décès de son mari. Un plaisir de lecture.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Stanley fut d'une humeur massacrante jusqu'au départ de Dare. Dès la minute où la porte se referma sur lui, il s'anima et se lança dans un tour victorieux de l'appartement. Puis il s'affala sur le lit d'où il avait été évincé et poussa un gros soupir théâtral: "C'est du boulot de rétablir l'ordre dans cette maison!"
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«J’ai conçu le rêve de partir ailleurs. C’est difficile mais personne ne m’a priée de rester et ailleurs n’est pas une destination.»
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