Voilà un roman dont le titre a du sens car le "
Hasard des maux" de la romancière australienne
Kate Jennings croise des maux de nature différentes qui ont marqué la vie de la narratrice : l'effondrement de la mémoire de son mari aimé atteint de la maladie d'Alzheimer et l'effondrement de marchés voraces de Wall Street.
On est dans les années 1990 à New-York où Cath vit avec Bailey son mari beaucoup plus âgé qu'elle. Quand le diagnostic tombe, la maladie d'Alzheimer est déjà bien avancée et va se développer sans ménagement ni pour l'un ni pour l'autre.
Les soins de plus en plus onéreux obligent Cath à chercher un travail bien payé. Un ami l'aide à entrer chez Niedecker Benecke, une banque d'affaires de New-York. Elle fait face aux requins de la finances de Wall Street car son but est d'apaiser l'homme qu'elle aime en se donnant les moyens de l'accompagner le plus possible, chez eux puis en maison de repos.
Heureusement, Cath trouve un ami en Mike avec qui elle travaille. Elle est à la communication, lui à la gestion des risques et il va l'aider à comprendre ce monde conservateur loin de ses valeurs. Pourtant, elle mord petit à petit à la propagande qu'elle doit écrire, elle va jusqu'à faire confiance à Horace un dirigeant pourtant raciste et misogyne et n'arrive pas à croire qu'il agit entièrement par intérêt personnel. Et pourtant.
Si j'ai beaucoup aimé la façon dont elle décrit l'évolution de la maladie de son mari et son ressenti, par connaissance de cause, j'ai fait des efforts pour tenter de comprendre ce que disent les marchés financiers. de ce côté-là, je n'entends rien aux scandales liés aux produits dérivés, aux désastres des fonds spéculatifs ou aux courbes de rendement. Cette partie du roman m'a plus fait souffrir que la maladie de Bailey.
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