La série continue à être aussi intéressante que malaisante, notamment dû au comportement assez extrême et violent de Megumi. Il est bien rappelé aussi qu'il y a différentes formes de différences, d'autisme, etc.
Nous ferons de nouvelles rencontres intéressantes dans ce tome, entre autre une ex infirmière et une voisine qui a une addiction particulière. Certains moments sont forts et intéressants, il y a des paroles importantes. Certains bonus permettent aussi de plus explorer ce délicat sujet.
Megumi a un passif lourd, elle est sans filtre sans penser forcément à mal, elle a des tendances violentes autant sur elle-même que sur les autres, ainsi que des pensées morbides. Elle trouve un certain
équilibre avec Seijin, tout en créant une forme de dépendance. Avec lui, elle se contrôle plus, ce que nous montrera bien un épisode en particulier. il est sa bouée de sauvetage, à l'écoute, différent d'une certaine manière aussi, mais elle a très peur de le perdre.
Nous replongeons par moment dans le passé de Megumi, par flashback, ce qui nous aide à cerner son vécu. Et cela lui fait mal au point de dire : "J'aurais voulu être quelqu'un de normal." Seijin lui fera une
réponse intéressante en la réconfortant.
Notre duo se met en place à leur manière, mais ont bien du mal à savoir comment se présenter aux autres, leur relation étant assez spéciale. Seijin est prêt à prendre le temps qu'il faudra.
Nous découvrons plusieurs facettes d'eux, dont certaines insolites.
Megumi va même dépasser les limites et beaucoup s'en vouloir vis à vis de Seijin, si bon pour elle. C'est aussi bien rendu quand elle ressent toutes ces phrases qui l'agressent.
Le dernier chapitre reviendra aussi sur comment Megumi a trouvé où il habite, tout cela à partir d'une simple photo, cela fait froid dans le dos. C'est aussi pas mal dans le bonus de revenir sur la notion de vie privée.
Seijin n'abuse pas de sa "faiblesse", ils se prennent le temps de se connaître, vont à leur rythme.
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L'oeuvre ne s'améliore pas par rapport au tome 1, malheureusement. Ce manga reste une lecture de loisir pour quiconque en a envie mais les personnages semblent tous avoir tous les problèmes du monde en même temps pour tout "montrer": obsession sexuelle, autisme, auto mutilation, phobies, violence...
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Après un premier tome prometteur, ce deuxième volume confirme amplement les qualités d'une oeuvre qui a à coeur d'aborder les troubles du spectre autistique sous tous les aspects, même les plus délicats et difficiles, avec une certaine profondeur et en évitant les clichés. Qui plus est, l'édition française se veut toujours aussi impliquée grâce aux nouveaux textes de Healthy Alie, cette fois-ci sur certaines particularités autour de la communication et de la perception des détails.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Donner l'envie de vivre à Megumi n'est pas aisé. Ses blessures sont trop profondes pour être effacées par les moments de bonheur. Mais si je ne peux pas l'abandonner à son sort c'est peut être bien moi qui suis maintenant dépendant d'elle. Etre avec elle, voià ce que je veux. Toutes ces nuits habitués à dormir l'un contre l'autre et pourtant le bonheur s'est lu sur son visage rien qu'en se mettant à marcher main dans la main. Asphyxiée par ses souvenirs douloureux, je suis le seul à pouvoir lui donner une bouffée d'air.
- Tu as déjà dû entendre parler de l'autisme.
- Juste de nom... Mais je ne sais pas de quoi il s'agit vraiment.
- Eh bien, c'est un exemple de trouble du développement. Étant donné que ce n'est pas un retard mental, on a du mal à comprendre ce que c'est. Il peut se manifester de façons complètement différente chez chacun. Certains peuvent vivre agréablement avec sans en subir les mauvais côtés. Tandis que pour d'autres, c'est un combat de tous les jours.
Lorsqu’on est ensemble, je peux calmer la situation. Mais qui sait ce qui peut arriver en mon absence.
J’aurais voulu être quelqu’un de normal. Je suis la seule à ne pas pouvoir discuter avec les autres. La seule à se faire blâmer par les professeurs. Impossible de leur demander de l’aide.
À force d'être détesté et délaissé, on finit par avoir peur du contact avec les autres.