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3,89

sur 1104 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On ne sait jamais qui on sera dans les 5 minutes qui suivent, n'importe quoi, n'importe qui peut nous faire basculer , peut nous faire devenir l'autre que l'on a toujours haï:
- t'es un bon père de famille qui aime sa femme et, puis, un jour, tu craques pour les nibards d'une belle standardiste et le hasard fait que ton patron va découvrir que tu baises pendant les heures de bureau..... et il va appeler ta femme!
-T'es un jeune employé, tu devais être de repos mais ta collègue demande de te remplacer pour gérer la caisse de la supérette, tu sais pourquoi, tu sais que tu n'as pas le choix mais le hasard, lui, t'as choisi cet après midi.
- T'es une mère qui s'engueule avec son putain d'ado boutonneux, tu comprends pas trop pourquoi l'amour entre une mère et son fils se transforment toujours en pugilat; tu te demandes si cet amour existe, si tout ce que tu as fait pour lui vaut vraiment le coup mais rassures toi, le hasard va te montrer que l'amour est éternel.
- T'es une vieille peau en fauteuil roulant, Tati Danielle, à coté de toi, c'est mère Théresa. tu ne crois plus en rien ni en personne mais si t'avais su que le hasard te donnerait des ailes!
- t'es l'aide familiale qui pousse la vieille peau, tu supportes tout, toi, pour gagner ta croûte, t'es l'innocence même, mais est ce que le hasard le sait?
- T'es une jeune mère de famille qui reçoit ce soir pour le dîner mais il te manque un truc , bon, ton môme, il regarde un DVD, il en a pour 20 minutes , t'as largement le temps de passer à la supérette; tu pouvais pas prévoir, qu'avec le hasard, le temps se dilate.

Le hasard, ici, est un junkie en manque, qui va braquer la supérette pour se payer sa dose.

Comme dans la supérette, il y a énormément de choix dans ce magnifique thriller sombre:addiction, renoncement, libre arbitre, sexe, remords, culpabilité, folie, amour aveugle, veulerie , il y aura forcément quelque chose qui vous touche, qui va vous rappeler la noirceur de votre vie, la noirceur de cette putain de vie.
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Jo est mal. Jo est très mal. Eh oui, l'héro ne fait pas de cadeaux, surtout quand on n'en a plus.
En pleine crise de manque, Jo cherche désespérément, d'abord chez lui (on peut toujours rêver), puis dans son entourage (on peut toujours rêver bis) l'argent qui lui permettrait de s'en procurer.
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Quand soudain la lumière fut : un braquage ! En voilà une idée qu'elle est bonne !

Rembobinage rapide pour nous propulser peu avant dans la journée, où la vie des protagonistes s'écoule plus ou moins tranquillement jusqu'à l'instant où chacun doit se rendre dans la supérette visée par Jo.

Barbara Abel croque ses personnages avec brio et force détails sur leur psychologie comme sur leurs actes présents et passés.

Aline et son fils Théo, 15 ans, en pleine rebellion contre sa mère qui n'en peut plus.
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Germaine et Michèle, la première dans un fauteuil roulant, acariâtre et impitoyable avec la seconde, son auxiliaire de vie.
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Léa, maman divorcée d'un enfant de 3 ans, en garde alternée.
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Guillaume, caissier de la supérette théoriquement en congé.
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Thomas et Sophie, en couple pour la pause déjeuner.
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Tout ce petit monde va se trouver réuni et les destinées vont se croiser.
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J'admire la plume de Barbara Abel. Son talent fou m'embarque chaque fois et ce livre n'a pas fait exception.
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Mais en plus de raconter une histoire, l'auteure loue la force des mères.
Cet amour inconditionnel et absolu qui les pousse à soulever des montagnes pour leurs enfants.
Cet amour qui parfois finit par les briser à force justement de trop aimer.
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Mais trop aimer est parfois synonyme d'aveuglement et de prise de mauvaises décisions.
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A contrario, aucun des hommes n'a le beau rôle dans ce roman.
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Et à propos de mauvaises décisions, dans certaines circonstances particulières, l'humain montre son plus mauvais côté, du moins certains; comme le montre l'auteure.
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J'ai passé un très bon moment, je me suis régalée, et bien entendu, je le conseille fortement.
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Joachim Fallet, jeune drogué solitaire est en manque.
Il décide de braquer une supérette de quartier.
Avant d'assister au braquage, nous, lecteurs, faisons connaissance chapitre après chapitre avec les acteurs qui seront présents sur le terrain et vont nous accompagner une bonne partie du livre.
Germaine Dethy, une vieille dame grabataire et son aide familiale Michel Bourdieu.
Léa Fronsac, une jeune femme qui décide de laisser son petit garçon de trois ans seul pendant qu'elle va faire une course.
Thomas Priscina et Sophie Cheneux qui s'offrent une rencontre amoureuse pendant le temps de midi.
Guillaume Vanderkeren, le caissier qui a remplacé sa collègue au pied levé.
Arrive Joachim, encagoulé et armé, prêt à dévaliser le petit supermarché.
A partir de ce moment, les chapitres seront menés par un des protagonistes qui vont nous tenir au courant des faits qui se dérouleront d'une manière tout à fait inattendue avec énormément de suspense et d'action.
On aura même droit à des réflexions humoristiquement cyniques de la part de la vieille dame qui n'a plus rien à perdre.
Beaucoup de retournements de situations et de surprises sont au rendez-vous.
L'écriture de Barbara Abel est très précise, très agréable à lire et décrit les scènes plus que réalistement ( à mon avis car je n'ai jamais vécu pareille chose).
La scène du début qui décrit le jeune drogué en manque est très remuante au point de vue "émotion".
Livre magnifique dans son genre.
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"-Tous à terre ! le premier qui bouge, je le bute !
(...)
le temps se fige, et avec lui le coeur, le souffle, les mots. La vie. Comme une pellicule qui se déchire au beau milieu du film. Stoppé net, en plein élan. Une marche que l'on rate, une trajectoire qui dérape."

Quand ce qui n'aurait dû être qu'un banal braquage tourne mal, la vie d'hommes et de femmes sans histoire, ou presque, bascule soudain dans l'horreur d'une tragédie sans nom.
Au mauvais endroit, au mauvais moment...
"Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière devient mince. Si mince..."


《L'innocence des bourreaux》
Le rapport antagonique des termes du titre reflète aisément la contradiction des sentiments que l'on peut ressentir tout au long de ce superbe thriller psychologique.
Barbara Abel ne nous laisse pas une seconde l'opportunité de nous installer tranquillement dans une histoire "pepére". Bien au contraire.
Petit à petit, elle nous entraîne dans les méandres de l'horreur - mais pas de l'horreur sanguinolente, ou de celle à vous faire dresser les cheveux sur la tête, non, plutôt les poils sur les bras, de celle qui vous tord les tripes sans concession tant on est proche d'une certaine réalité, d'un éventuel possible...
"La faute à pas de chance."

Des personnages criant de sincérité et de vérité (même si on tombe parfois dans la caricature, avouons-le, cependant je pense que nous sommes tous à même de trouver un jour écho aux pires des clichés...), auxquels il est facile de s'identifier et pour cause : ils sont si communs, si ordinaires qu'ils pourraient être vous. Ou moi.
Un inéluctable enchaînement de situations, anodines au départ (mais ce serait sans compter sur les aléas du hasard - qui ne fait pas toujours bien les choses - et sur le machiavélisme de l'écrivaine), qui vont se déliter jusqu'à devenir de plus en plus oppressantes, voire irréparables...
"Espérer à défaut de raisonner, vaincre à défaut de convaincre."

L'auteure belge n'a rien perdu de sa verve ni de cette plume percutante et addictive que je lui connais, de ce don, qu'on croirait presqu'inné, à nous maintenir hors d'haleine jusqu'au bout.
Une fois de plus, ses talents conjugués sont mis en oeuvre pour faire vaciller nos propres repères dans ce sombre huis-clos à couper le souffle, et nous obligent, par ricochet, à nous poser un tas de questions auxquelles nous n'avons pas forcément envie d'être confrontés : jusqu'où sommes nous prêts à aller dans pareil cas ? Pour sauver sa vie, son couple, son enfant, ou, tout simplement, un semblant de bien-être ?

"Expulsé d'une existence qui était la sienne. Éjecté de son histoire. Désormais SDF. Sans destin fixe."

En bref, un excellent récit à plusieurs voix, dont la tension grimpe inexorablement au fil des pages jusqu'à atteindre son paroxysme.
Et une fin des plus surprenante qui soit, impossible à deviner avant les toutes dernières pages...


Proche des 5 étoiles, je le noterai en réalité à 4,5/5.
En cause, l'aspect parfois trop caricatural de certains protagonistes et une ou deux incohérences qui m'ont personnellement un peu gênée, mais bon... j'aime bien cherché la p'tite bête aussi :)
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Voici mon retour de lecture sur L'innocence des bourreaux de Barbara Abel.
Dans une supérette de quartier, quelques clients font leur course, un jour comme tant d'autres.
Parmi eux une jeune maman qui a laissé son petit garçon de trois ans seul à la maison devant un dessin animé. Seulement quelques minutes le temps d'acheter des couches pour la nuit. Parmi eux, un couple adultère.
Parmi eux une vieille dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s'il va être papa, une mère en conflit avec son adolescent.
Des gens normaux, sans histoire, ou presque.
Et puis un junkie qui, à cause du manque, pousse la porte du magasin, armé et cagoulé.
Mais quand le braquage tourne mal.. la vie de ces hommes et femmes ordinaires bascule dans l'horreur.
Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière est mince. Si mince…
L'innocence des bourreaux est un thriller psychologique qui fait froid dans le dos.
L'autrice nous présente chacun des protagonistes, ce qui nous permet de faire connaissance tranquillement avec eux.
Ce sont des gens comme vous et moi, à qui il est évident facile de s'attacher quasi immédiatement.
Ils vont aller faire quelques courses, en vitesse, dans la petite supérette de quartier. Mais un junkie est en manque et braque ce petit commerce sans histoire. Et, rapidement, les choses dérapent. Pourtant, c'était des gens comme vous et moi..
Nous avons là un huis clos dont la tension psychologique grimpe jusqu'à son paroxysme au fur et à mesure que les pages se tournent.
C'est hyper simple car l'autrice raconte des tranches de vie qui pourraient être les nôtres. Mais parfois, le quotidien tourne à l'enfer, comme elle sait si bien le raconter.
J'ai adoré ce roman que j'ai lu d'une traite. Impossible de le lâcher une fois commencé, heureusement que je ne l'ai pas commencé avant d'aller au travail !
L'histoire est simple mais parfaitement bien raconté, l'horreur est présente dans ce quotidien bien huilé.
Les personnages sont intrigants, pas forcément attachants mais j'ai pris plaisir à les découvrir.
Tout m'a plu dans ce thriller psychologique qui mérite un gros cinq étoiles.
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Un junkie en manque et sans argent pour s'acheter sa dose d'héroïne, décide de braquer la supérette du coin....A l'intérieur, des clients qui vont vite se retrouver enfermés dans le magasin, à la merci de ce jeune armé et incontrôlable qui ne sait pas très bien ce qu'il veut...Après la neutralisation du braqueur, la situation part en vrille, dans un huis clos où chacun des protagonistes se positionne en fonction de sa situation et son seuil de tolérance à la pression...........Au fur et à mesure des évènements, c'est donc un pilotage à vue, au cours duquel le passé de chacun ressurgit, ménageant des retours de situations improbables et des coups de théâtre qui maintiennent la tension du récit à son paroxysme.

Quelle maîtrise que celle de Barbara Abel dans le décryptage de l'âme humaine qu'elle passe au crible et dont elle décortique tous les ressorts d'une main de maître.........Elle se met dans la tête de chacun des personnages, la jeune femme qui s'inquiète pour son fils de trois ans, laissé seul dans l'appartement, la femme de quatre-vingt revêche à souhait, son aide de vie, ou encore la quadra qui n'arrive pas à gérer son ado de fils, le couple illégitime, tout ce petit monde dont Barbara Abel excelle à décrire tous les tourments, les angoisses et les pensées des plus sombres aux plus romanesques. le large spectre des sentiments que l'on peut éprouver sous pression est brillamment analysé selon un scénario implacable où les apparences sont tordues, triturées pour déconcerter et surprendre le lecteur,
L'innocence des bourreaux est un vrai thriller où la tension est brillamment maintenue du début à la fin.
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Lecture commune Polar du mois de novembre 2019.
Merci à ce groupe de m'avoir permis de découvrir les livres de Barbara Abel, suite à la lecture commune de novembre 2018.
Depuis, Barbara Abel est devenue mon coup de coeur 2019.
Ses thrillers psychologiques nous entraînent dans la vie de tous les jours, puis un petit grain de sable se produit et tout dérape et ce roman n'y échappe pas.
Ce roman se déroule une bonne partie dans une supérette, plusieurs clients sont présents et Jo, un junkie en manque, qui va braquer la caisse pour pouvoir se payer sa dose, mais tout ne se passe pas comme prévu.
Chacun va réagir à sa façon entraînant d'autres problèmes et des situations particulières. On va découvrir les tourments de chacun et leur existence. Pourquoi untel va réagir comme celà et un autre différemment.
Comment aurions-nous réagi à leur place ? Se défendre, obéir ou pas ?
J'ai bien aimé ce livre qui nous révèle la noirceur des uns et les autres qui obéissent, chacun son tempérament. Comme toutes choses, il y a le personnage qui ne pense qu'à lui et à sauver sa peau par n'importe quel moyen, celui qui essaiera de défendre tous ces otages, la personne qui dit ce qu'elle pense en bien ou en mal, un tantinet provocante, mais qui a de la répartie et de l'humour, ce qui allège un peu le côté dramatique de la situation.
Barbara Abel nous expose avec précision le contexte et les personnages. Une situation quotidienne qui pourrait arriver à n'importe qui et qui va dégénérer.
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Barbara Abel n'a pas son pareil pour bâtir avec presque rien des intrigues qui sortent de l'ordinaire et mettre en scène des personnages auxquels on s'identifie facilement, ce qui rend la lecture d'autant plus angoissante.
C'est dans une supérette de quartier qu'ils vont se retrouver à faire leurs courses au même moment. Aline, les nerfs à vif, qui sort d'une crise houleuse avec son fils Théo, un ado de 16 ans. Sophie et son collègue Thomas, mal à l'aise car il vient de tromper sa femme pour la première fois. Léa qui s'est absentée deux minutes pour une course urgente en laissant son petit garçon seul à la maison. Il y a aussi Germaine, une grand-mère mauvaise comme une teigne, accompagnée de son aide familiale. Guillaume, lui, est à la caisse. Il est un peu perturbé aujourd'hui car il attend qu'on lui confirme s'il va être papa ou non. Et puis, Joachim, un jeune drogué en manque armé d'un pistolet qui entre et crie "Que personne ne bouge, c'est un hold-up !"
Alors, la routine bascule dans le drame, le cauchemar commence.
Le scénario est implacable, terriblement efficace et la tension est croissante. Les chapitres, donnant alternativement la parole à chacun des personnages s'enchaînent très vite. L'écriture est très travaillée et chaque mot percute. Et puis, histoire que le lecteur souffle un peu et se remette de ses émotions, Barbara Abel a glissé quelques petites touches d'humour et de cynisme bienvenues ... avec notamment le personnage truculent de Germaine qui vaut vraiment le détour !

Un livre que je conseille, excellente lecture assurée !!
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Est-ce que l'on se connait vraiment ? Est-ce que sous pression, sous tension, nos réactions ne deviendraient pas primaires ? L'instinct de conservation ne jouerait-il pas à plein ? Comment réagisserions-nous dans une quotidienneté bousculée, repoussée par un événement et un passé tourmenté ?
Toutes ces questions se sont révélées à moi au fur et à mesure de ma lecture de "L'innocence des bourreaux" de Barbara ABEL.
Au début, j'ai eu un peu de mal à trouver mon rythme car chaque court chapitre se rapporte à un protagoniste, à ses actions à ses émotions, à ses pensées. Il y avait comme une dissonance. Jusqu'au premier climax : la mort du braqueur. C'est la confusion.
La psychologie des acteurs se révèlent, enfin. Chaque événement en entraîne un autre et c'est l'engrenage. Les protagonistes sont broyés. le passé ressurgie, tempétueux. Leur vie se délite.
J'ai été happée.
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Après avoir découvert Barbara Abel avec cet angoissant diptyque Derrière la Haine et Après la Fin, je me réjouissais de la publication de ce nouveau roman qui déjà, quelques mois avant sa sortie, commençait à faire parler de lui sur la toile. Vous imaginez bien ma joie de le trouver dans ma boite aux lettres 2 semaines avant sa publication et le fait que je l'ai immédiatement débuté, sourire aux lèvres.

Des chapitres consacrés à chaque personnage. Une structure que j'aime beaucoup de manière générale puisque l'auteur nous donne ainsi la possibilité de prendre le temps de découvrir tous les protagonistes. C'est ainsi que l'on plonge dans "L'innocence des bourreaux" avec l'inventaire de ceux que l'on va accompagner tout au long de cette histoire.
Barbara Abel nous offre un panel de citoyens lambdas, monsieur et madame tout le monde, présentés dans leur vie, somme toute aussi normale qu'eux.

Mais la tension est palpable. Les destins de tout ce petit monde viennent à se croiser au plus mauvais moment qu'il soit dans cette supérette calme, alors que le manque pousse un homme à braquer la caisse.

J'avoue que, arrivé à ce point de ma lecture, pas spécialement avancé dans le roman, je me posais beaucoup de questions quant à la suite possible. Et c'est là que je me suis pris la première claque de lecture: la situation prend une tournure que je n'aurais jamais pû imaginer. Barbara Abel joue avec la destinée d'une manière tellement subtile, les événements deviennent si inattendus que je suis resté bouche bée, scotché à ma lecture au point que je ne pouvais plus poser le roman.

Une fois le processus enclenché, je pensais détenir les clefs qui me mèneraient gentiment vers le dénouement. Mais la c'est un enchaînement de claques que je me suis pris. Les événements prennent des directions totalement surréalistes. le lecteur n'est plus sur de rien et n'a d'autre choix que se laisser guider sans chercher à comprendre.
Mais le plus intéressant est de découvrir les réactions mais surtout les histoires de nos monsieur et madame tout le monde. Sans histoire vous avez dit ? N'en soyez pas si sur.

Et ce rythme effrénés de rebondissements, de révélations et de surprises m'a emmené jusqu'à la fin, sans vraiment que je m'en rende compte. Et le tout en une journée. Est-ce bien nécessaire de préciser que c'est un book-turner ? Vous ne me croyez pas? Je vous conseille juste d'aller vérifier par vous même en vous dépêchant de courir chez votre libraire pour l'acquérir. Vous ne serez vraiment ps déçu.

C'est sans hésitation que je clame mon coup de coeur pour "L'innocence des bourreaux" de Barbara Abel. Elle fait vraiment partie des auteurs qui savent me mener par le bout du nez pour m'emmener là où je n'aurais pas imaginer mettre les pieds. Elle torture la nature humaine avant tant d'habilité, sans en faire trop, que ses romans sont toujours surprenants et surtout très addictifs. On attend le paroxysme avec "L'innocence des bourreaux". Foncez !!
Lien : http://tribulationsdunevie.w..
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