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Warhammer 40.000 - L'Hérésie d'Horus tome 7 sur 55

Julien Drouet (Traducteur)
EAN : 9782915990003
369 pages
Bibliothèque interdite (21/01/2009)
4.13/5   55 notes
Résumé :
Un grand conflit s'annonce, et il engouffrera l'Imperium de l'Humanité. Les Space Marines de l'Alpha Legion, la dernière et la plus insondable de toutes les légions Astartes, arrivent sur un monde dévoyé pour y soutenir l'Armée impériale dans une campagne de pacification contre des forces étranges et incompréhensibles. Mais quelles sont leurs motivations ? L'Alpha Legion est-elle digne de confiance, et quel camp choisira-t-elle quand la grande guerre débutera ? Les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Alpha Légion et Chiliade 52 pour ce septième roman de L'Hérésie d'Horus et retour de l'auteur vedette de la licence.

La garde impériale et notamment la chiliade 52 est engluée dans une campagne de pacification sur Nurth qui utilise les pouvoirs du Chaos pour résister. L'Alpha Légion arrive à la rescousse, une légion jeune mais retorse, utilisant l'espionnage et autres tactiques barbouzardes y compris au sein de la garde. Mais qui a réellement appelé L'Alpha Légion ? La Cabale, un groupement Xénos plus ancien même que l'humanité, possédant lui aussi des espions, capable de monter des plans sur des décennies et dont l'objectif final est l'anéantissement de l'annihilateur primordial (le Chaos).

L'action se situe un peu avant L'Hérésie d'Horus et on y découvrira le pourquoi du ralliement de l'Alpha Légion au chaos. Pour la première fois dans la série, ce ne sont pas les Marines qui sont au centre du roman mais la garde impériale (Abnett aime bien les hommes (voir les fantômes de Gaunt) et moi aussi).
La structure de la Chiliade est très intéressante, même si, comme à son habitude, Abnett nous plonge dans son univers, directement dans le grand bain et sans brassards, et il faut avouer qu'on rame (on coule presque même) les 50 premières pages.
Quelques personnages comme John Grammaticus, espion de la Cabale, sont soignés, mais d'autres auraient mérité un développement plus complet, notamment au sein de la Chiliade.
Il faut aimer le style d'Abnett dans l'univers Wh 40k, souvent un peu aride, pas avare de détails mais parfois brouillon et pour connaisseurs. D'un autre côté, arriver au tome 7 de la série permet de se forger une petite culture Warhammerienne non ?
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Après un sixième tome très mitigé sur les Dark Angel, nous repartons une fois de plus dans le cycle avec Dan Abnett de retour dans la plume qui se consacre à la plus énigmatique des légions, plus que les soldats de Lion'El Johsn : l'Alpha Legion. Est-il mieux que le précédent volet ? Allons voir ça.
Nous sommes deux ans avant l'Hérésie. La conquête de la planète Nurth s'enlise tant la rébellion des indigènes aux saintes préceptes de l'Empereur est forte et ce malgré les efforts de la garde impérial qui demande des renforts. Ceux-ci débarquent sous la forme d'une légion de Space Marines bien particulière, l'Alpha Legion dirigé par le primarque Alpharius Omegon, où les membres se ressemblent tous tels des jumeaux. Sauf que la légion se comporte bizarrement, et cache bien des secrets... des secrets qui découvert par quelques individus dont l'humain John Grammaticus vétéran des guerres de Terra pourraient mettre en péril l'Impérium...
Comme le Retour des Anges, Légion fait le choix de nous projeter dans une temporalité loin de l'Hérésie d'Horus, en plein coeur de la Croisade. Et cette fois-ci c'est justifié sa place dans la saga, tant le contexte est étroitement lié à la série et qu'on baigne du début à la fin d'Astarté et de bolter. Dan Abnett nous propose surtout de suivre pour la première fois l'armée impériale qui est composée d'humains lambda, d'individus ordinaires plongé dans un conflit extraordinaire où ils savent bien qu'ils sont de minuscules pions dans un jeu politique qui les dépassent . On y suit aussi de plus prés les opérations militaires dans ce qu'il y a de plus prosaïque, avant l'intervention de malabars génétiquement modifié, montrant que le théâtre guerrier ne change guère malgré les avancées futuristes. La présence humaine est davantage renforcée par le personnage étonnant de John Grammaticus qui s'avère avoir un curieux pouvoir qui s'il le rend résistant aux coups du sort ne lui fait pas du bien, introduisant le concept des Perpétuels. Autre nouveauté que nous révèle Dan Abnett, est l'arrivée d''autres acteurs majeurs, la Cabale, une société secrète dédiée à la lutte contre le Chaos et qui a bien des intérêts dans les affaires de Nurth.
Parlons enfin de l'Alpha Legion. Elle est bien plus singulière que les Dark Angels ! Une organisation vêtue de couleurs sombres et à l'emblème de l'hydre de Lerne dont le mot mystère est le maître mot, excellant dans l'espionnage et le subterfuge et dont les membres sont tous pareils avec comme phrase qu'ils répéte en nom de code : Je suis Alpharius. Alpharius lui-même qu'on n'arrive jamais à distinguer de lui où de ses confrères tant son apparence physique est la même est un être bien sombre et taciturne, économisant ses mots et qui se voile de mystères comme toujours. Jusqu'à la fin du bouquin on ne saura jamais les vraies intentions de l'Alpha Legion, plongeant davantage le lecteur dans une atmosphère trouble.
Concernant la Cabale, je dois dire que je sens comme incongrue sa présence dans le futur cataclysme, et le coté ' complotiste" qui en émane de ce groupe qui semble savoir tout à l'avance m'a paru bien exagérée. Ses membres sont certes intéressants mais me paraissent anecdotiques pour l'instant. John Grammaticus qui est concerné est toutefois le plus notable des personnages, homme rongé par ses dons qui semblent plus êtres des cauchemars que des pouvoirs et qui rêve de mourir mais veut se battre pour l'Impérium et pas seulement pour la gloire. Et je pourrais parler des mortels concerné comme le commandant qui est un vrai dur mais repère vite les choses louches de la mission.
L'ambiance énigmatique lié à la mission de Nurth qui s'avère plus compliquée qu'il n'y parait rend confus le lecteur et qu'à chaque scène nos convictions sont remis en question sans qu'on ait la moindre réponse. Les scènes de combats sont toujours dynamique avec même quelques monstres au passage qui rend le tout épique.
C'est certes bien meilleur que le volet de Mitchel Scanlon mais Légion ne risque pas d'être mon préféré pour plusieurs raisons : toujours l'écriture avare et revêche d'Abnett qui me perturbe toujours, la légion d'Alpharius qui m'intrigue pas des masse et ce malgré les implications qu'elle y engendre, tout le rôle de la Cabale que j'ai trouvé bien perchée et le fait qu'on se désintéresse vite, à mon grand regret, du ressenti des soldats humains concerné dans les batailles alors que cela aurait apporté plus d'exposition sur des aspects de la Croisade pour les jeux d'influences de Space Marines et de la Cabale. Légion n'est hélas pas aussi splendide que je ne l'aurais espéré mais ne reste pas mauvais, nous faisant explorer le terrain durant la Croisade avec un primarque et ses hommes de main étranges et le personnage important par la suite qu'est John Grammaticus. Avec le huitième tome venant de la Bataille des Abysse de Ben Counters et du neuvième tome qui suit de Graham McNeil sur Mechanicum, j'ose espérer que la qualité se relève !
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Dernière des légions à rallier l'Empereur, L'Alpha Legion nous est présentée à travers ce 7ème tome. C'est aussi l'occasion de découvrir l'armée impériale et son fonctionnement.

Sans fioriture, Dan Abnett nous bouscule directement dans les rangs de l'armée impériale, en pleine guerre sur la planète Nurth. Avec d'innombrables termes pour décrire la hiérarchie au sein de l'armée, de nombreux personnages au noms variés et une intrigue qu'il faut arriver à décripter dès le début, l'auteur est assez avare en explication et c'est assez destabilisant.

Au fil de l'histoire, on découvre aussi le fonctionnement de l'Alpha Legion et de son (ses) Primarque(s), qui font figure d'exception au sein des Astartes. le style de l'auteur dépeint assez bien l'ambiance d'espionnage, de complot et de secret qui caractérise cette légion. Mais l'intrigue va un peu dans tous les sens, de petits paragraphes passent d'un groupe de personnage à un autre, ce qui impose un rythme au récit, mais rend parfois confus le fil de l'histoire.

On découvrira donc assez peu de protagonistes de l'Alpha legion, mais encore une fois, les agissement et le choix final de celle-ci la rende très intriguante et suscite un réel interêt pour son implication dans la suite des évènements . du coté de l'armée impériale, on suivra particulièrement le seigneur commandant et quelques personnages marquants de la Chiliade 52, impliqués, eux aussi, dans le complot. Malheureusement, j'aurais eu, jusqu'à la fin, beaucoup de mal à discerner l'un ou l'autre de ces personnages de l'armée... j'aurais préféré plus de développement sur moins de protagonistes pour être un peu moins perdu.
C'est d'ailleurs ce que fait l'auteur avec le personnage de John Grammaticus, espion de la Cabale. Cette espion est très bien développé, avec une histoire passionante et une implication majeure jusqu'à la fin du récit.

Enfin, cette fameuse Cabale permettra de faire le lien avec l'Hérésie d'Horus (oui parce qu'on est là pour ça, à la base), l'implication des Eldars, qui, on l'avait déjà vu dans le tome 6, essayent d'avertir l'Humanité de la guerre à venir et le rôle du Chaos dans tout ça, qui se fait assez discret ici (pas de tentacules sortant d'un autre univers ou de putréfaction bubonnante, désolé).

Un tome assez particulier donc, qui se concentre essentiellement sur l'armée impériale et non pas sur une légion Astartes et dont le style adopté par l'auteur peu être perturbant pour comprendre et accrocher à l'histoire.
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C'est avec bonheur qu'on retrouve la plume de Dan Abnett pour ce 7ème tome de l'Hérésie d'Horus. L'auteur nous ramène 2 ans avant le début de l'Hérésie, et nous propose de découvrir la planète Nurth, que la Chiliade 52 du Geno tente en vain de pacifier depuis des mois.

C'est cette fois au travers des yeux d'humains que Dan Abnett nous raconte la lutte entre la Chiliade 52 et les Nurthiens, l'arrivée des Astartes de l'Alpha Légion, et les nombreux complots ourdis dans l'ombre qui parsèment son roman. Car Légion n'est pas qu'une histoire de batailles et de gloire : il s'agit d'un roman dans lequel s'empilent les manipulations, les manigances et les trahisons, et où les allégeances de chacun des protagonistes s'entremêlent allègrement dans une toile complexe que le lecteur détricote petit à petit. C'est d'ailleurs les interactions entre ses personnages, à la fois bien écrits et bien amenés, qui portent le roman. Celui-ci trouve ainsi l'une de ses principale force dans l'intriguant John Grammaticus, un humain pas tout à fait comme les autres.

Même au-delà de son histoire qui tient en haleine et de ses personnages travaillés, l'univers de Légion est plein de richesse. le lecteur prendra ainsi plaisir à découvrir à la fois le fonctionnement unique de la Chiliade 52, les pièges de Nurth, la mystérieuse Alpha Légion, et la tout aussi secrète Cabale Xénos.

Au moment de tourner la dernière page de ce roman, l'impatience de retrouver la plume de Dan Abnett dans un prochain roman de l'Hérésie côtoie celle d'en lire davantage sur les complots de la secrète Alpha Légion.
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J'ai relu ce livre :au coeur de l'intrigue ,l'Alpha Légion tisse sa toile , en arrière-plan la Cabale manipule ses marionnettes, et le Chaos s'insinue dans les êtres et les choses… Qui garde les gardiens ? dans quelle toile est prise l'araignée quels tentacules enserrent l'hydre? Sur quelle musique danse le manipulateur ? Intrigue complexe , personnages attachants , aperçus cosmopolitiques voire métaphysiques voilà un roman bien dense . Très soigné dans les détails :les régiments de l'armée impériale se nomment-ils , Jokers,Danseurs,Carnaval par hasard ?
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Personne n'est assez insensé pour préférer la guerre à la paix. En temps de paix les fils ensevelissent leurs pères, en temps de guerre les pères ensevelissent leurs fils.
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Il repensa aux vieilles cartes de Terra et à leurs annotations d'avertissement étrangement tournées : Ici vivent les dragons. Cette devise avait toujours été un raccourci pour que l'homme exprimât son ignorance devant des endroits obscurs de son univers.
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Rappelez-vous les Jokers, une zone de largage, c'est comme une femme. Il faut s'installer dessus fermement, et surtout, il faut être sûr de bien avoir localisé tous les endroits essentiels avant de continuer.
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La première règle du soldat de base :
Toujours supposer que ceux qui sont au-dessus de vous ne vous disent pas tout ce qu'ils savent.
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La force n'est pas capable d'engendrer un état de perfection, ni de le forcer à s'engendrer, parce que la perfection est un absolu qu'une espèce imparfaite ne peut pas atteindre.
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