La capeline écarlate

J'ai rencontré Manuela Ackermann-Repond lors d'un atelier d'écriture et j'ai donc été très heureuse de recevoir son premier roman (je tiens à la remercier pour sa confiance).

La couverture de « La Capeline écarlate » m'a tout de suite séduite, il faut dire que je suis une amoureuse de Paris et j'ai trouvé cette couverture vraiment charmante.

Le coup de coeur ne s'est pas imposé rapidement même si j'ai adoré l'histoire depuis le début. J'ai trouvé la naïveté et la force de Mila assez déroutante, à la fois cette innocence de la fin de l'enfance et pourtant cette force des cicatrices que la vie nous impose. Il y a certains moments dans ce roman qui se passent à mon sens trop vite (difficile de l'expliquer vraiment, mais c'est par exemple un événement qui arrive sans une « certaine fioriture autour » qui nous permet d'y arriver sans nous demander « pourquoi »), mais j'ai mis cette petite faiblesse sur le compte du « premier roman » et surtout cela ne m'a pas empêché de continuer ma lecture.

Ce roman aurait donc dû être une lecture que j'aurais beaucoup aimée, mais l'auteure m'a entraînée vers un coup de coeur des plus incroyable ! Je ne vais pas pouvoir vous révéler le « pourquoi » car sinon je vous dévoilerai la force de ce roman, mais ce que je peux dire c'est que lorsque je l'ai fini, je suis retournée au début du roman pour comprendre (ou trouver) ce que j'avais « raté ».

Manuela Ackermann-Repond signe avec « La Capeline écarlate » un sacré coup de théâtre, un premier roman fabuleux et qui promet de futures lectures surprenantes !
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J'ai bien aimé ce livre écrit par une fribourgeoise de 40 ans. On ne sait pas quand se passe réellement cette histoire mais on sait qu'il y a le métro, que les femmes peuvent travailler et qu'il y a le téléphone et le télégraphe, donc je dirais entre la SGM et les années 60. On va de découverte en découverte sur l'histoire de Mila, tant sur sa famille que sur elle (ou il). Agréable, facile à lire, il nous emmène dans bien des mondes dont celui de la mode et du chapeau. J'ai particulièrement aimé le fait que l'univers de la narratrice soit riche. On peut facilement imaginer l'atelier d'Aloys et de celui des studios.

Un livre pour le moins surprenant. Une histoire toute simple. Une histoire d'amour, d'amitié. Tout un monde... le monde des chapeliers ...suis fan de chapeaux, je n'ai pu qu'adorer !
Et puis paf ! C'est loin d'être aussi simple et la belle claque survient au moment où s'y attend le moins et on en reste baba ! Une fin d'ailleurs digne du film "Sixième sens". Et y a pas de doute, comme le film, on se le refait pour voir si il y avait des indices...juste pour voir si ...Et on trouve que dalle ! J'ai adoré et je vous le recommande plus que vivement !

La couverture de ce roman a attiré mon attention dès que je l'ai vue passer sur les réseaux sociaux et ne me demandez pas pourquoi car je n'en sait rien. Ce livre m'appelait et une fois de plus mon flair a été bon.

J'ai ressenti toute la sensibilité de l'auteure à travers les lignes de ce roman. Son amour pour ce premier ouvrage. C'est très joliment bien écrit.

De bon personnages qui nous font découvrir au fil de l'histoire le monde des chapeliers et créateurs de costumes de scène.

Une histoire que je qualifierais de dramatique par les épreuves traversées par le personnage principal "Mila". On suit le récit de près assez tranquillement, on se laisse proter jusqu'au milieu du roman et puis les choses s'accélèrent se corsent et le suspens prend possession de votre lecture. La fin m'a laissé la bouche ouverte car je ne m'y attendais pas du tout. Joli twist final que nous offre ici Manuela Ackermann-Repond.

En conclusion j'ai adoré ce roman, ne passez pas à côté.
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J'avoue humblement ne pas avoir compris la fin. Mila est née fille et elle devient garçon à la fin. Pourquoi ce changement de sexe ? A l'époque où se passe le roman, on se parlait pas encore de transexualité.
L'histoire est intéressante et se lit avec plaisir. Les personnages sont un peu caricaturaux, naïfs ou arrogants.