Acrimed
Mathieu Colloghan (Autre)Henri Maler (Autre)/5 2 notes
Mathieu Colloghan (Autre)Henri Maler (Autre)/5 2 notes
Résumé :
Pionnière de la critique radicale des médias, l’association Acrimed (Action-Critique-Médias) dresse le bilan de vingt-cinq ans d’observation sur son terrain de prédilection : les mobilisations sociales et les mauvais traitements que les médias dominants leur font subir. De décembre 1995 à la dernière réforme des retraites en date, en passant par le Contrat première embauche de Villepin, la loi Travail ou le mouvement des Gilets jaunes, l’ouvrage passe au crible un q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Association reconnue d'utilité publique par moi-même, Acrimed ne cesse de scruter le monde des médias depuis plus de deux décennies.
Dans ce livre, c'est un florilège du traitement "de la rue" qui nous est proposé, par ordre chronologique, reprenant les grandes mobilisations du pays depuis le "plan Juppé" de 1995, jusqu'au dernier épisode en 2020 de la réforme des retraites.
Le tout, entrecoupé d'encarts thématiques - des banlieues en flamme à Adama Traoré, en passant par les manifs de flics.
Un véritable verbatim de la morgue journalistique dominante.
Attention, vos nerfs seront soumis à rude épreuve.
Manipulation, mauvaise foi, aveuglement. Les médias génèrent de la défiance. Mais à qui la faute ?
Le pire du pire aura pour moi été la lecture des encarts sur Greta Thunberg et sur #balancetonporc. Lire ces enfilades de fiel de médiacrates est insupportable. Hallucinant. À vomir.
Pour contrebalancer, le petit glossaire des termes et expressions "tarte à la crème" pour évoquer une grève ou manifestation ne pourra que faire sourire. Tout comme le petit exercice de mise en pratique le suivant.
À signaler également la présence d'illustrations de Mathieu Colloghan.
"Acrimed a 25 ans et toutes ses dents"
Nous ne pouvons que les remercier pour leur travail et leur constance. Ce livre est là pour le rappeler.
Dans ce livre, c'est un florilège du traitement "de la rue" qui nous est proposé, par ordre chronologique, reprenant les grandes mobilisations du pays depuis le "plan Juppé" de 1995, jusqu'au dernier épisode en 2020 de la réforme des retraites.
Le tout, entrecoupé d'encarts thématiques - des banlieues en flamme à Adama Traoré, en passant par les manifs de flics.
Un véritable verbatim de la morgue journalistique dominante.
Attention, vos nerfs seront soumis à rude épreuve.
Manipulation, mauvaise foi, aveuglement. Les médias génèrent de la défiance. Mais à qui la faute ?
Le pire du pire aura pour moi été la lecture des encarts sur Greta Thunberg et sur #balancetonporc. Lire ces enfilades de fiel de médiacrates est insupportable. Hallucinant. À vomir.
Pour contrebalancer, le petit glossaire des termes et expressions "tarte à la crème" pour évoquer une grève ou manifestation ne pourra que faire sourire. Tout comme le petit exercice de mise en pratique le suivant.
À signaler également la présence d'illustrations de Mathieu Colloghan.
"Acrimed a 25 ans et toutes ses dents"
Nous ne pouvons que les remercier pour leur travail et leur constance. Ce livre est là pour le rappeler.
Citations et extraits (4)
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Autre routine médiatique, tellement systématique qu’elle tend à devenir la norme dans nombre de reportages : (re)couvrir les journées de mobilisation et de manifestation en se focalisant sur les désagréments qu’elles vont occasionner. Embouteillages prévus, trains qui ne partiront pas, quartiers à éviter – et « galères » diverses glanées sur le terrain par des envoyés spéciaux compatissants – envahissent les ondes et les écrans. Le détail des conséquences néfastes des grèves, sujet inépuisable, « facile » et dépolitisé, se substitue avantageusement à l’exposé de leurs causes. (...) Ainsi, entre les routines journalistiques qui tendent à le dénaturer et les commentaires qui s’efforcent de le délégitimer, un mouvement social a toutes les chances de ressortir en miettes de la moulinette médiatique.
À travers leurs sorties outrancières, les maîtres-penseurs du cirque médiatique dressent d'eux-mêmes un portrait accablant. Et livrent parfois, comme dans cet éclair de lucidité d'Ivan Rioufol, le fin mot de leur hostilité : "Ce que veulent les écologistes les plus radicaux, c'est un changement de société" (CNews, 23 sept.). Car c'est bien le discours politique et "radical" de Greta Thunberg qui les a mobilisés. Ce que dit aussi, à sa manière, Apolline de Malherbe (BFM-TV, 24 sept.) : "Parce que Greta Thunberg a changé. [...] Elle a eu hier un visage extrêmement dur. Et des expressions très dures, elle disait : " Comment osez-vous ? "avec une virulence assez intense. [... ] Elle passe à l'attaque donc c'est normal que le gouvernement se défende." Et que les chiens de garde montrent les crocs. (192)
Débat
Se dit notamment des sessions de papotage qui réunissent autour d'une table l'élite pensante des "experts" et "éditorialistes".
(39)
Se dit notamment des sessions de papotage qui réunissent autour d'une table l'élite pensante des "experts" et "éditorialistes".
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Pagaille
Se dit des encombrements un jour de grève des transports. Par opposition, sans doute, à l'harmonie qui règne en l'absence de grèves.
(41)
Se dit des encombrements un jour de grève des transports. Par opposition, sans doute, à l'harmonie qui règne en l'absence de grèves.
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