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Nicolas Castelnau-Bay (Traducteur)Marie-Pierre Bay (Traducteur)
EAN : 9782715260412
272 pages
Le Mercure de France (07/09/2023)
3.69/5   8 notes
Résumé :
Pira a six ans et demi et découvre le monde. Au Mexique, en 1946, il grandit entouré de l’amour de sa mère, américaine et violoniste, de son beau-père, allemand, communiste et écrivain, de la domestique indo-mexicaine et, à distance, de son père, le célèbre romancier américain James Agee.

La petite famille se mêle aux réfugiés venus d’Europe qui ont fui les régimes fascistes et se rapprochent des militants de gauche mexicains autour de Frida Kahlo.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Peter a six ans, qui vit au Mexique avec sa mère et son beau-père allemand. L'action se situe un peu après la Seconde Guerre Mondiale et il est intéressant de suivre l'action depuis les yeux d'un petit garçon américain vivant à Mexico. L'auteur décrit les relations qu'il entretient : celle avec sa nounou, qu'il place presqu'à l'égal de sa mère, celle avec son beau-père, compréhensif mais parfois sévère. On découvre ses états d'âme, ses questions sur le monde d'après-guerre avec des réfugiés politiques, les différences entre les uns et autres.
J'ai aimé ce roman à hauteur d'enfant avec un regard naïf sur le monde. L'auteur, Joel Agee, fils de James Agee raconte son enfance pour écrire ce roman. Une autobiographie à peine déguisée et plein de charme. le défaut de ce genre de récit tient à un contexte plutôt flou, de repères historiques imprécis mais certains faits peuvent se déduire. J'aurais aimé suivre Pira, un peu plus longtemps mais peut-être l'auteur a-t-il choisi de raconter seulement un épisode précis et marquant de son enfance ou peut-être poursuivra-t-il dans un prochain roman.
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Magnifique roman doux amer. Joel Agee réussi magnifiquement à embarquer le lecteur dans le monde vu par les yeux d'un enfant avec les compromissions, les contradictions, les qualités et les défauts des adultes qui l'entourent.
L'enfant a la chance de baigner dans un milieu artistique et intellectuel. Il y a beaucoup de poésie, d'alcool, de débats politiques et de prises de positions qui n'ont guère plus cours à l'heure actuelle.
Il y a beaucoup d'amour aussi dans ce roman et d'émerveillement devant la nature qui entoure l'enfance de ce petit garçon. Il est aussi confronté à la violence, connaît l'amitié et développe une certaine philosophie du haut de ses 8 ans.
Un très joli roman que je garderai en mémoire.
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Un roman très touchant et rempli de nostalgie.....
C'est une belle histoire, celle de Pira, un jeune garçon de 6 ans qui vit au Mexique avec Martha, sa maman, une violoniste américaine, son beau-père Bruno, un allemand qui fuit les nazis et Zita, sa nounou.
Pira vit au milieu des réfugiés dans un univers politique, artistique et intellectuel.
Dès les premières pages, l'histoire de Pira m'a plu. Il s'éveille au monde à travers les conversations qu'il écoute. Il comprend qu'au delà de sa situation familiale qui semble idyllique, il y a la réalité et la situation mondiale de 1947....
A travers ses parents, les gens qui l'entourent et leurs histoires, il s'interroge et se questionne sur le monde, sur l'actualité et sur des sujets allant du racisme à la pauvreté, à l'amitié, la violence, l'amour, les relations humaines.....
J'ai beaucoup aimé la vision de Pira sur le monde mêlant naïveté et réalisme.
C'est un roman autobiographique, dont on veut connaître la suite de l'histoire de ce garçon.

J'ai passé un très bon moment de lecture !
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critiques presse (2)
LeMonde
08 septembre 2023
Une touchante histoire d’éveil au monde tel qu’il est.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
07 septembre 2023
Un premier roman subtil et touchant sur la vie d’un petit Américain au Mexique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Alors Pira raconta à Bruno comment Chris avait obligé Aròn à perdre une guerre en lui laissant seulement quelques Indiens et comment lui, Pira, avait aidé Chris à la gagner avec beaucoup plus de soldats, même si cela avait fait de la peine à Aròn – et pendant qu’il parlait, une larme coula sur l’une de ses joues, preuve de ce qu’il n’avait alors plus besoin de dire, mais qu’il dit quand même : « je ne suis pas brave. » Page 101
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Elle (Martha) pensait que Bruno était triste parce qu’il était si sérieux la plupart du temps. Mais Pira, le tenant toujours par la main, se disait qu’être sérieux, c’était la façon de Bruno d’être heureux. Page 64
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