Avis mitigé sur ce livre qui a le mérite de faire découvrir un peu la Grèce, et faire connaître les dilemmes de la recherche d'un père et des autres épreuves vécues par le narrateur, mais dont le style oscille entre rythme saccadé et plus fluide (et donc plus agréable), avec même remarque sur le vocabulaire: on peut y trouver des mots crus comme des mots moins courant et plus recherchés.
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Dans ce repaire de communistes résistants, la déprime n'est pas tolérée. La mollesse et les nombrils urticants, c'est très mal vu. Il faut s'activer, toujours oeuvrer à quelque chose, encore et encore se battre . Voilà le surmoi du bled. "Mais c'est notre façon de déprimer ! " confessera Kenji, plus tard. (p.98)
Je mens positif moi, je mens pour qu'on m'admire, je ne mens pas pour qu'on me plaigne, je ne supporte pas l'idée d'être une victime. (p. 65)
Je bloque sur les mensonges de tout le monde, alors que le mensonge, c'est hermès le dieu de la Parole qui vient le dire chez les stoïciens, c'est -dedans- les mots et le langage. Il n'y a pas de langage de la transparence. Soit on l'utilise au maximum, joutes verbales, rapports de séduction, astuces, soit on s'occupe de démêler. (p. 33)
Ulysse c’est avant tout l’homme qui veut rentrer chez lui. L’homme de la fidélité à soi-même. Celui qui ne se perd pas en chemin. Celui qui n’oublie pas d’où il vient, qui il est, celui qui connaît ses limites, qui se connaît lui-même au point de refuser l’immortalité. Ulysse, c’est l’homme du retour à soi. (Chapitre 49)