Sarane Alexandrian5/5
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Les terres fortunées du songe
Résumé :
En terre d’utopie, ce lieu sans lieu où tout existe en n’étant pas, Alexandrian est passé maître es découvertes et surprises. Illustré de dessins originaux de Jacques Hérold, ce récit, d’une invention continue, flamboyante, crée, d’étape en étape, de péripétie en péripétie, les espaces d’un monde au-delà du monde et du réel. Le monde ? Le réel ? Oui, un réel créé par le rêve, et qui constitue la seule vérité digne d’être dite. Cela s’appelle la littérature.
« ... Et ça, dans le cohue des sons, des odeurs, comme chose trrrrrrrrrrès importante ! C’était (là-bas maintenant, ici une autre fois, pourquoi toujours jamais ?) c’était (niveau de bulles) c’était (bulles de mémoire ?) c’était (univers de transe lucidité) c’était (murmure grossissant, horizon embués qui se clarifient) c’était le jour du renouvellement des rites dans la ville d’Iddenlo, capitale de la Gondwanie. L’année commençait, et selon la coutume, la population célébrait avec faste le début du cycle des deux saisons. Après huit mois d’absence, le soleil était glorieusement apparu, annonçant le retour de la saison claire pour un temps de moitié moins long, durant lequel resplendissaient les bienfaits conjugués du printemps et de l’été. L’allégresse avait soulevé la foule qui s’était répandue en chants, en actions de grâce et en congratulations réciproques par les rues dès le matin. A cette joie exubérante et naïve succédait à présent le sentiment des responsabilités incombant au peuple en ce grand jour : il s’agissait d’approuver le choix qui allait être fait du Maître de l’An. »
Les Terres fortunées du songe, p. 11