Code Stalingrad, tome 3 : Yctalos

Code Stalingrad - Tome III - Yctalos - Alexandre Allamanche - Science-Fiction - lu en mai 2021.

Pour se souvenir de l'histoire, voici le lien de ma chronique du tome 1 - Mission Protéo :
https://www.babelio.com/livres/Allamanche-Code-Stalingrad-tome-1--Mission-Proteo/1176315/critiques

Et celui du Tome II - Objectif Terre :
https://www.babelio.com/livres/Allamanche-Code-Stalingrad-tome-2--Objectif-terre/1220361#critiques

Nous retrouvons dans ce tome III - Yctalos - les personnages principaux des tomes précédents et bien plus encore.

Quelque part dans l'espace, les hommes et les extraterrestres Azlans observent de leur vaisseau Mission Protéo, un autre vaisseau qui semble être un vaisseau "veilleur de Protéo" , arrêté et ne donnant aucun signe de vie à bord. Pourquoi se trouve-t-il là ? Ils décident de se rendre à l'intérieur afin de comprendre ce qu'il fait là et si les occupants y sont toujours et pourquoi ce silence.

Pendant ce temps, en Antarctique, les naufragés du froid ont été évacués vers le vaisseau Hermès après les attaques des Nahergs. La mise en route du vaisseau aura lieu 2 ou 3 jours plus tard. Une foule de journalistes se trouve aux alentours pour transmettre au monde les dernières informations. Des échanges d'informations se font entre les Humains et les Azlans du vaisseau de l'espace.

531 pages pour ce tome III autour d'une épopée entre l'espace et la terre dans laquelle j'ai embarqué en alternance dans les vaisseaux Hermès et Himalaya pour en suivre les tribulations au gré de la plume inventive et pointilleuse d'Alexandre Allamanche.

Je ne peux résumer simplement une telle aventure avec autant de personnages, mais un petit indice, si cela peut attirer votre attention : Yctalos est le nom d'un missile. Une attaque d'envergure se prépare entre la Terre et le Cocon destructeur des Nahergs.

La Terre va-t-elle survivre ? Dans quelles conditions ? Les hommes arriveront-ils à détruire les Nahergs qui peuvent muter, changer d'apparence et de fonction ?

On est ici devant une calamité que les humains ont bien du mal à combattre "dans un environnement hostile contre un ennemi parfaitement adapté au milieu".

Le temps joue contre la Terre, il faut faire vite, "Deux espèces vont s'affronter pour protéger ou pour détruire une planète dont dépend leur survie."

Vous l'aurez compris, c'est passionnant parce qu'à un certain moment, on fait le parallèle entre ce qu'il se passe actuellement avec le dérèglement climatique et la pandémie Covid-19 et ce qu'il se passe dans la fiction d'Alexandre Allamanche.

Accrochez-vous, il faut sauver notre Terre Mère. Il est grand temps de passer aux actes et non plus de caqueter sans fin sur une situation qui est au bord de la catastrophe. Il faut aller plus loin que le combat contre la Covid-19 qui n'est sans doute que le début d'une invasion de nouveaux virus . Une vision à long terme de nos dirigeants serait la bienvenue.

C'est le message sous entendu que j'ai compris à la lecture de cette trilogie époustouflante.
Ceci n'est que mon humble avis !

Bravo Alexandre Allamanche !

Toute bonne chose ayant une fin, Alexandre Allamanche termine sa trilogie par un pavé de 531 pages qui aurait pu nous faire peur à la lecture.
Eh bien non, car si nous retrouvons tous nos antagonistes du départ, un bref rappel de leur histoire nous permet de replonger dans le scénario sans mettre à rude épreuve notre mémoire littéraire. Ce troisième tome nous entraine dans une nouvelle aventure qui se situe à mi-chemin entre les péripéties des tomes précédents ce qui évite les longueurs et surtout les redondances qui pourraient être néfastes aux lecteurs que nous sommes. L'action est bien présente, les rebondissements aussi, les scènes de batailles sont toujours aussi épiques et on a toujours autant de plaisir à suivre nos personnages préférés que sont les Baptiste, Pierre, Waylon et Augustin. Ceux-ci sont toujours aidés par les gentils Azlans et peuvent ainsi continuer leur lutte contre les méchants Nahergs qui n'ont toujours pas fini avec la conquête de notre bonne vieille Terre.
La prose d'Alexandre Allamanche reste toujours aussi fluide et les pages s'enchaînent les unes après les autres. L'auteur aime ce qu'il raconte et sait le faire aimer aussi. Enfin et pour terminer, on assiste à une vraie conclusion qui est à la hauteur de cette trilogie science-fictionnesque. A bientôt Alexandre Allamanche pour de nouvelles aventures.

J'en termine avec la saga Code Stalingrad aujourd'hui, et que dire si ce n'est : quel roman!
Malgré une taille relativement imposante, je n'ai souffert d'aucune longueur au fil des trois livres, que ce soit dans le style ou le récit lui-même.
L'histoire se découpe parfaitement sur ces 3 tomes, et l'action omniprésente sans être assommante permet de tourner les pages avec avidité.

Ce dernier opus, pour lequel je suis là, se termine en beauté (je n'en dirai pas plus ici...), après nous avoir emmené en Amazonie, dans des profondeurs glacées, des appareils abandonnés mystérieusement ou des centres de recherches high-tech.
Le mysticisme de la civilisation azlane apparait avec subtilité, et les conséquences planétaires de ces satanés nahergs font lentement monter la pression (et pas que...).
Les combats sont une nouvelle fois épiques, notamment grâce au vaillant Tobi, et on retrouve avec le même plaisir les personnages que l'on suit depuis le début, ainsi que de nouveaux compagnons rencontrés au gré des événements.
J'ai été tenu en haleine jusqu'au bout par cette trilogie que je conseille vraiment aux fans du genre, et pourquoi pas également aux profanes en S-F, car on n'est pas assommé par des dizaines de noms de races, planètes et sectes diverses, les informations étant saupoudrées dans de courts passages disséminés tout du long.
On est dépaysé disons naturellement, et je me sens bien triste de quitter Baptiste, Pierre, Waylon et Augustin, mais sait-on jamais...

J'avais hâte de lire la fin de cette trilogie tout en ayant un peu peur d'avoir oublié les péripéties précédentes. Mais non ! Des rappels bienvenus permettent de bien se remettre dans l'histoire. Il y a toujours autant de suspense, de rebondissements et l'auteur n'a pas fait dans la facilité pour terminer son histoire. Hasard (funeste ?) du calendrier : je finis cette trilogie le jour où on nous annonce que la forêt amazonienne émet désormais plus de CO2 qu'elle n'en absorbe... J'en redemanderais bien encore un peu, mais il faut une fin à tout !

Si on juge un livre au regret que l'on a de quitter l'aventure, ses personnages, que l'on redoute d'arriver à la dernière page, alors cette trilogie est pour moi absolument géniale!
Ce tome 3 "Yctalos", mot extraterrestre désignant un concept particulièrement intéressant que je ne dévoilerai pas ici, nous entraîne une dernière fois dans des moments épiques aux côtés de personnages désormais bien connus.
Tout en déroulant son récit, Alexandre Allamanche laisse poindre l'idée que l'on arrive à un dénouement, sans pouvoir affirmer que tout finira dans une grande fête pleine de joie...
La tension grimpe au fil des pages, et les batailles qui se succèdent sur terre et sur mer font défiler les pages avec une rare avidité, sans jouer uniquement sur l'action, car les réflexions sur l'avenir de notre planète prennent tout leur sens suite à divers facteurs indépendants de toute activité humaine...
Pour conclure, une trilogie épique à conseiller à tout le monde, car même si certains lieux et technologies évoquent bel et bien de la pure science-fiction, on garde les pieds sur Terre si j'ose dire avec des héros simples et humains. Je ne me suis jamais senti perdu malgré ces trois tomes, et je conseille cette série à tout le monde!
Jérôme