And yet, you are so sweet, tome 3

"And yet, you are so sweet" est un manga shojo de type romance lycéenne fait à l'ancienne, mais très doux, très tendre, à l'image de son titre, et nous avons aussi besoin de choses comme celle-là par moment. Toute une partie est focalisée sur notre couple et l'innocence de la jeune fille, c'est terriblement romantique, ça réchauffe le coeur, ils sont adorables. Ils se cherchent, se testent, partagent plein de moments ensemble. Et lui parfois lance des petites phrases qui la font un peu réfléchir mais elle oublie vite. Elle a juste peur que ce jeu auquel elle a pris goût s'arrête. Nous sommes dans une pure veine de comédie romantique à l'eau de rose, mais nous le savons, nous savourons.
Nous pouvons également ajouter à cela la présence du chien de Maaya Kisaragi, qui est terriblement craquant et ajoute encore plus de mignonnerie, tendresse et douceur.
Néanmoins Tezuka, qui appelle Maaya la fée, se met dans la dernière partie a beaucoup l'embêter, lui faire des plans foireux. Même si on se doute que ce sont des taquineries, ce sont des choses qu'on aimerait ne plus voir. N'allez surtout pas croire que son comportement soit sain et normal, elle devrait s'affirmer plus, mais il ne devrait pas abuser de sa gentillesse ainsi non plus.
Nous passons des moments à l'eau de rose, mais qui font du bien aussi, tant qu'on en reste conscient, et ils sont si mignons à un type au comportement de plus en plus douteux qui nous met les nerfs en pelote. Surtout que c'est de pire en pire. Mais Heureusement Sui Chigira est là.
J'espère quand même qu'on lui fera comprendre à Tezuka que son comportement n'est pas tolérable. Et non, on ne doit pas être obligé d'en passer par là pour créer son histoire.

Les deux premiers tomes sans être originaux m'avaient bien plu et j'avais envie de savoir comment allait évoluer la vraie-fausse relation entre nos héros.

Bon, j'aime bien Chigira, le héros même si je trouve son côté inexpressif plus agaçant que mystérieux. Certes les actes parlent pour lui, on voit bien qu'il apprécie grave Maaya, mais il ne le lui dit pas vraiment. Et le problème avec Maaya, c'est qu'elle cogite trop dans son coin, et se fait de faux films. Notre héroïne n'a toujours pas compris que pour Chigira c'était sérieux et elle, elle reste dans son mélodrame de départ comme quoi il ne peut pas être amoureux et qu'elle est la seule à avoir des sentiments. Cela m'a vraiment agacé. Sans Chigira, Maaya peut être énervante avec son trop grand manque de confiance en elle. Déjà, avec ce départ-là, il y avait de quoi faire, je trouve. Mais non, en plus des soucis déjà existants que Maaya éprouve, on ajoute à ça un nouvel élément perturbateur : un deuxième garçon assez beau gosse bien décidé à malmener cette relation si fragile qui existe entre nos protagonistes.

Pour une fois, je n'ai pas aimé ça. Ce faux triangle amoureux qui se profile juste pour mettre du sel dans l'histoire et faire réagir les héros m'a gonflé prodigieusement. du coup, je ressors un peu mitigée avec cette suite. Maaya devrait se laisser aller et Chigira arrêter de jouer les beaux gosses mystérieux…

En bref. J'ai bien aimé, j'ai lu ce tome assez rapidement, mais… beaucoup d'éléments m'ont dérangée. A voir avec la suite.
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