AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,67

sur 226 notes
J'aurais adoré aimer ce livre, même si le sujet ne se prête pas vraiment à l'adoration. Hélas, après le quart, j'ai baissé les bras. Je n'ai pas aimé le style ni la narration qui m'ont donné l'impression d'être seulement une juxtaposition de mots et d'idées sans cohérence ni, finalement, intérêt. Tant pis.
Commenter  J’apprécie          20
Quand Angot était encore écrivain...
Commenter  J’apprécie          20
Je me suis accrochée jusqu'au bout, c'est un livre difficile à lire: un seul châpître; un paragraphe peut s'étaler jusqu'à 15 pages; certaines phrases peuvent ne pas avoir de point final, on sait qu'une autre phrase commence parce qu'il y a une majuscule au milieu de la ligne. On peut dire que Christine Angot veut bousculer les conventions, mais dans ce cas-là, pourquoi la majuscule? autant bousculer jusqu'au bout.
Le thème du livre: l'inceste ou une relation homosexuelle? Pour moi, lectrice, je dirais la relation homosexuelle. Alors, pourquoi avoir choisi ce titre si ce n'est pas le thème principal?
Je n'ai pas beaucoup aimé la couverture non plus, trop égocentrique. Certes, le texte est rédigé à la première personne (autobiographie? autofiction?), mais à mon sens, c'est trop.
En conclusion,je n'ai pas envie de lire un autre de ses ouvrages.
Commenter  J’apprécie          20
Ecriture sans chichis, descriptive qui a pour but de s'approcher le plus possible de la réalité brute, qui n'est pas belle à voir, l'inceste. Sous ces airs de déconstruction avancée, Christine Angot nous déroute, nous perd. Les phrases nominatives se poursuivent inlassablement sans aucune ponctuation sans aucun lien apparent. Et en fait, non, on s'aperçoit que non, que c'est tout le contraire. Les idées se répètent dans un casse tête chinois pour mieux se faire écho, pour mieux nous montrer dans quel état de violence psychique l'auteure se trouve. Il l'a démolie, il l'a rendue folle. C'est tout, il n'y a rien à savoir et à dire de plus. Au fil des pages, on rentre progressivement dans le monde Angot. Derrière la désorganisation se cache une écriture extrêmement construite et organisée. Elle maîtrise à la perfection ces associations d'idées qui viennent s'entrechoquer pour mieux nous assommer.
Commenter  J’apprécie          20
Incroyable. La mâchoir m'en tombe
Commenter  J’apprécie          20
Le sujet pourra intéresser certaines personnes : l'auteur a couché plusieurs fois avec son père quand elle était ado, et même un fois après. le style pourra franchement déconcerter.
Commenter  J’apprécie          20
Christine Angot n'aime plus son amante. Christine aime sa fille, mais ne s'aime pas. Pas trop, pas depuis cette terrible épreuve vécue après la rencontre d'avec son père, cet inconnu. Elle avait 14 ans et il aimait la baiser et qu'elle le baise.

Mon avis
DESMURMURES (du blog LIRE VOIR ENTENDRE) m'a prêté ce livre car depuis longtemps, il est pour Angot. Moi je ne connaissait pas. Je l'avais vue à la télévision. Répondant aux questions perçantes et pressantes.
Cela me faisait mal ; j'ai donc lu ce livre un peu sans savoir à quoi m'attendre, coté style. J'ai eu du mal : il faut aimer la déstructuration, le passage du coq et l'âne. C'est spécial. le contenu aussi est spécial ("space" comme je dis toujours). Spécifique et extrêmement discursif. Heureusement, le livre est court. Je ne sais pas si j'ai aimé. Mais je l'ai lu rapidement, pas pour m'en débarrasser, mais bon, on ne lit pas ce genre de livre pour le plaisir, ça non. Christine Angot (se ?) raconte : comment elle est devenue homosexuelle, pendant 3 mois, avec Marie-Christine. le prénom a été modifié pour le récit, peu importe. Marie-Christine ne l'aime pas, pas comme elle voudrait, alors Christine veut rompre.
Christine sait qu'elle ne peut être aimée normalement, depuis l'inceste (ce sujet est traité, mais pas tout au long du livre, quelques pages et heureusement).
Christine peut-elle être heureuse ? Grâce à l'écriture j'espère. Au moins, il reste cela.
Christine peut-elle écrire sur un autre sujet qu'elle même ? Je ne sais pas.
Merci Th. pour m'avoir fait connaître Angot. Et l'autofiction. Je découvre, et même si je ne comprends pas tout, cela fait partie du mystère.
Commenter  J’apprécie          20
Vraiment, j'ai eu du mal à la finir.

Le sujet m'intéressais, car j'en avais déjà entendu parler par Angot lors d'interview. Mais en fin de compte, c'est assez difficile à lire sur la forme.
En parlant de forme, cela m'a fait penser au monologue de "la femme rompue" de Simone de Beauvoir : un texte cru, direct, haché, sans ou avec peu de ponctuation et des répétitions.

La relation qu'a le personnage principal avec Marie-Christine m'a fait penser au couple de Jobert et Yanne dans "Nous ne Vieillirons pas Ensemble" entre dispute, amour et haine.

Tout au long du livre, j'ai essayé de m'identifier au personnage ce qui m'a fait comprendre et ressentir des sentiments assez troublant, donc dans l'ensemble c'est assez bien écrit même si parfois c'est un peu fouillis et un peu compliqué à suivre.
Commenter  J’apprécie          10
l'auteure raconte ses mois d'homosexualité dans sa periode adulte et déjà mère de famille et son inceste paternel subi à l'adolescence avec un réalisme cru et dans une écriture aussi violente que saccadée. Ayant subi un véritable traumatisme elle va , tout au long de ses écrits , antécédents comme postérieurs , livrer aux lectrices et lecteurs son mal indéfectible .
Commenter  J’apprécie          10
Impudique, nombriliste, obscène... Beaucoup n'ont toujours pas pardonné à Christine Angot d'avoir écrit L'Inceste. Pourquoi un tel choc, au-delà du tabou que brise ce texte dont le sujet principal est, en dépit de son titre, une histoire d'amour avec une autre femme ?
Sans doute n'avait-on encore jamais écrit sur soi à la manière de Christine Angot. L'écriture, faite de retours incessants qui évoquent Marguerite Duras, place le lecteur au coeur d'une spirale névrotique. Lire L'Inceste est une expérience nécessairement inconfortable, et c'est là sa force : jamais l'autofiction n'avait encore placé le lecteur dans une telle situation. Cette manière crue, qui emprunte autant à la psychanalyse qu'à la structure erratique du journal, n'est ni celle de Guibert ni celle d'Ernaux ; c'est une nouvelle écriture autobiographique, presque violente par son impudeur, qui ouvre la porte à toute une génération d'écrivains. La gêne persiste, vingt ans après ; mais le sentiment d'avoir affaire à une oeuvre qui change toutes les règles demeure également.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (607) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1719 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}