Ça reste entre nous, tome 1

En général, je suis plutôt amatrice du catalogue shojo de Kana, sauf rares exceptions. Ils ont le chic pour choisir des autrices dans l'air du temps avec une patte graphique marquée. Si ce dernier point est légèrement vrai ici, il n'en va pas de même malheureusement en ce qui concerne l'histoire.

Haru Aoi est une nouvelle autrice sous le soleil français. Kana nous propose ici sa première série un peu longue, 3 tomes, alors qu'avant elle avait surtout fait des oneshots. Celle-ci fut publiée dans le Margaret, un magasine shojo que je connais bien et affectionne puisqu'on a pu y lire des titres comme Banale à tout prix, Bless You, Daytime Shooting Star, etc. Et on en retrouve clairement la patte, notamment graphiquement avec un style assez proche par moment de Mika Yamamori (autrice de Daytime Shooting Star) en particulier dans l'utilisation de certaines trames. C'est un style frais, dynamique avec beaucoup de finesse que j'ai beaucoup apprécié.

Malheureusement, il en est allé tout autrement concernant l'histoire, une sorte de Love Mission en plus concentré (puisque seulement 3 tomes) et un poil moins glauque, ce qui ne m'a pas franchement convaincue. L'idée de départ d'avoir pour héroïne une fille qui est ultra froide avec les garçons parce qu'elle a promis à sa mère de ne pas être amie avec eux était certes un peu abracadabrantesque, mais les japonais m'ont habituée à pire, alors ça ne me choquait pas. J'ai beaucoup moins aimé quand un petit malin est venu lui tourner autour et la faire chanter en exploitant un carnet où elle avait écrit tout ses fantasmes.

L'autrice tente de jouer à fond sur le girly et le sexy pour mettre ses personnages dans des situations qui troubleront le lecteur pubère, sauf que la lecture adulte que je suis trouve ça plus malsain qu'autre chose. Non, ce n'est pas sain de voir un garçon jouer les forceurs et harceleurs même de manière bon enfant comme ici sans que ça aille bien loin. le message n'est pas le bon et on a beau mettre tous les papillons dans le ventre qu'on veut à l'héroïne, ça ne passe pas pour moi.

En prime, j'ai trouvé que les héros n'avaient pas vraiment de personnalité. Ils sont trop lisses l'un et l'autre. Towako se laisse trop facilement influencer, un coup par sa mère, un coup par Yui. Yui est l'archétype du garçon volatile et volubile, un peu charmeur et coquin, caractère renforcé par le look carnassier que lui donne l'autrice avec sa petite canine pointue qui ressort sans arrêt. le duo fonctionne plutôt bien ensemble dans leur espèce de chassé croisé, ils s'attirent et se repoussent, se chauffent et se refroidissent, alors pour peu qu'on aime les titres légères émoustillants et qu'on s'assoit sur la morale et le développement des personnages, on peut trouver son bonheur.

Surtout que ça se lit facilement grâce à une narration fluide et maîtrisée. On ressent l'envie de connaitre la prochaine trouvaille de Yui pour faire craquer Towako. L'humour tient une place importante, notamment de part le décalage entre la naïveté Towako, alors que c'est la plus vieille, et la gentille perversité de Yui. le même décalage se retrouve dans leur lecture du carnet de Towako, ce qui crée des quiproquos savoureux.

En plus, le style graphique de Haru Aoi est vraiment sympa. Elle a rendu Yui très pétillant. Elle met beaucoup de finesse dans ses traits et notamment les cheveux dont on ressent parfaitement la texture. Par contre, même si c'est mignon, il y a parfois vraiment trop de trames et autres effets girly. C'est too much même pour un shojo lycéen !

Pour conclure, je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment en lisant ce premier tome parce que la forme est parfaitement maîtrisée, mais le fond lui me dérange un peu plus. Je pense quand même donner sa chance à la suite car la série est courte et que l'autrice va peut-être redresser la barre, mais ce ne sera pas sans appréhension surtout en voyant le cliffhanger final qui représente tout ce que je n'aime pas... A suivre ^^!
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C'est un shojo en 3 tomes qui m'a beaucoup intriguée. Cet histoire est originale et bien ! J'adore vraiment les dessins il sont beaux et différents des autres.
On suit l'histoire de Towako, présidente du conseil des élèves, qui déteste les garçons. A un moment on lui a demandé d'aller regarder une feuille d'excuse de quelqu'un pour qu'il parte d'une salle de classe. Cette personne c'est Yui, un élève plus jeune. Il agit de façon amical avec Towako, se qui lui déplait.
Un jour, à la bibliothèque Yui a rejoint Towako qui était entrain d'écrire dans un carnet. Énervée, elle décide de repartir chez elle.. sans son carnet.
Elle s'en est rendu compte mais le lendemain son carnet avait disparu. Puis Yui était revenue voir Towako, avec le carnet.. le carnet était remplie de chose qu'elle aimerait faire avec des garçons ( comme se tenir la main en cours, s'enrouler dans des rideaux.. ect ), Yui lui a donc demandé si elle voulait faire ces choses avec lui.

Pourquoi hair les garçons ?
On l'apprendra au fil de l'histoire.

J'aime cette série ! On veut tellement savoir la suite, il y aurai une raison pour laquelle Yui voudrait faire ses choses avec Towako ?

Le nouveau shojo des éditions Kana de la mangaka AOI Haru, que nous découvrons avec ce titre, sera en fini en 3 tomes. A priori, il intrigue et promet du divertissement.
Alors qu'en est-il ?

Towako, la présidente du conseil des élèves est une jeune femme studieuse, occupée, réputée. Son seul problème serait apparemment sa haine des garçons. Dans certaines scènes, nous sentons sa froideur, sa tendance à s'éloigner des jeunes hommes, et nous avons des flash-back de son passé pour comprendre d'où elle lui vient.

Le problème majeur étant : Peut-on faire confiance aux hommes ?
Après, nous le savons tous, nous ne pouvons pas mettre tout le monde dans le même panier. Sa solution de se tenir totalement éloigner des hommes semble extrême.

Yui est plus jeune de 2 ans. Lui, il vit comme il veut, comme il pense. Il vient d'être puni, et c'est suite à cela qu'il va faire la connaissance de Towako.
Il est désolé, mais en même temps, il va chercher comment faire moins de dégâts, mais sans se priver.

Ils se heurtent tout d'abord pour leurs différences de caractère. Yui est très libre, alors que Towako fait attention à tout.
Seulement pour qui le fait-elle ? Quelque part, Yui, en la provoquant la pousse à penser à elle, et à faire les choses pour elle-même.
Tu ne veux pas approcher des garçons, mais c'est vraiment ce que tu veux ? Alors ce secret que je détiens que signifie-t-il ?
Tu es studieuse, mais pour qui l'es-tu autant ?

Et quelque part, tout joue sur les limites, y compris le comportement de Yui, qui peut se faire sentir mal à l'aise dans sa première partie certains lecteurs.
Pourtant dans la deuxième, il est moins collant, il pousse moins, il agit différemment. Il change quelque chose, qui fait bien plus réfléchir Towako.

Les illustrations sont un peu étranges, mais le graphisme est globalement agréable, s'y ajoute des petits détails fort sympathiques.

Il est également intéressant de réfléchir sur les fantasmes féminins.
Le côté « fantasme » fait un peu penser à « @Ellie », sauf qu'ici cela va aller plus vite, plus loin. Il va en réaliser pour elle, et s'amuser de ses réactions.

La fin est assez inquiétante, et va faire entrer en scène un autre personnage.
Le titre est frais, original, assez drôle, tout en interrogeant les raisons pour lesquelles nous agissons d'une certaine manière.
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J'ai de suite été intriguée par cette nouvelle série terminée en trois tomes seulement. le pitch laissait entendre une histoire originale qui aborde des thématiques assez inédites et j'avoue que j'ai été vraiment convaincue à la lecture de ce premier tome.

Ce shôjo sort des sentiers battus, les personnages vont très certainement vous surprendre plus d'une fois. Towako est une héroïne bien sous tout rapport, elle est exemplaire et voue une haine apparente envers les garçons. Pourquoi ? Sa rencontre avec Yui va bouleverser son existence car il va découvrir ses secrets les plus intimes... S'en suivra une relation très particulière...

Ce premier opus plante le décor et nous plonge directement dans le vif du sujet. J'ai été séduite par les graphismes qui mettent en relief l'histoire avec beaucoup d'expressivité. Haru Aoi offre des émotions assez contradictoires par moment, comme notre héroïne, j'ai été troublée par les événements et le cheminement de sa relation avec Yui.

Les thématiques sont très intéressantes et bien amenées, les dessins sont vraiment singuliers, beaucoup de détails et un découpage vraiment dynamique qui rend la lecture très addictive.

J'ai trouvé les personnages très intéressants, que ce soit Towako ou Yui, ils sont humains et subissent une pression sociale et familiale qui influe sur leur personnalité. J'ai hâte d'en savoir plus sur l'aversion de Towako envers les garçons et de connaître les réelles motivations de Yui.

En bref, un premier opus qui fait son effet grâce à des personnages singuliers et des thématiques peu abordées. Haru Aoi a su me séduire et me captiver avec cette histoire d'amour un peu particulière. le contexte est très bien exploité et le coup de crayon du mangaka m'a vraiment plu. J'ai hâte de poursuivre cette série qui offre une certaine originalité ainsi qu'une réflexion bienvenue.
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Je remercie les Éditions Kana pour cette lecture. « Aaaaaaaah » est-ce que je n'arrête pas de crier actuellement ! Ce manga m'a fait ressentir tellement d'émotion ! J'ai l'impression d'être redevenu une adolescente qui est tout émoustillée à la moindre chose !

Towako est une lycéenne de dernière année et présidente des élèves. Elle est surtout réputée pour son aversion envers les hommes. Dès que l'un d'entre eux lui parle, elle leur répond de façon froide et agressive.

Pourtant, sa rencontre avec un élève plus jeune, Yui, risque de remettre tout cela en question. Ce garçon est de façon inexplicable, attiré par Towako, il a envie de venir à elle, de lui parler.

Sauf qu'en voulant le fuir, Towako va laisser sur une table, un carnet. le problème est qu'il contient quelque chose qu'elle souhaite garder secret. Malheureusement, pour elle, ce Yui l'a lu. Ce qu'il a découvert en ouvrant ce carnet risque de changer radicalement la vie de Towako.

J'ai vraiment adoré ce premier tome. En plus, heureusement que c'est une saga courte, car je sens qu'attendre chaque tome serait horrible ! Déjà, il faut patienter pour lire le tome 2 et je peux vous dire que c'est déjà pour moi une torture.

Le personnage de Yui est mystérieux et intrigant. Pour l'instant, on n'en sait pas beaucoup sur lui, mais en même temps, le peu qu'on a aperçu de lui, surtout vis-à-vis de sa personnalité, me plaît beaucoup !

En bref, c'est un manga certes atypique et qui ne pourra pas plaire à tout le monde. Pour autant, j'ai adoré découvrir ce premier tome et il me tarde d'avoir la suite. Surtout que je dois vous prévenir, que ce premier tome se termine sur une fin qui nous intrigue et nous inquiète en même temps, ce qui ne fait qu'augmenter l'envie d'avoir la suite entre les mains. Que de torture !
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