Jeffrey Archer continue sur la lancée d'une saga dont je n'aurai lu que les tomes 3 et 4. L'architecture des péripéties dénote une mécanique bien huilée. Une fois les méchants attaquent et gagnent, une fois les bons déjouent des visées machiavéliques.
Le quatrième épisode couvre la période 1957-1964, flirte avec la réalité historique, avec l'aisance d'un amateur de whisky sifflant son apéro du soir. le style tellement flegmatique donne l'impression d'une conversation agréable, menée avec entrain et humour discret. On se plaît bien, à jouer des cartes familiales, politiques et financières.
Ce petit monde est assez conventionnel, hormis la flamboyante Jessica, touche de couleur bienvenue sur une toile atone aux contours trop apparents.
Cet air de "déjà vu" (prononcé à l'anglaise) donne envie de changer d'air.