Pas le meilleur livre de l'auteur mais la pensee de cet intellectuel marquant de lz sociologie française doit toujours etre ecoutee.Avec le temps certaines idees et notions ont evolues et viellies mais l'ensemble reste interressant car le livre est tres riche d'idées,de concepts que la pensee claire de l'auteur nous permet d'apprehender facilement.
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Toutes les sociétés industrielles sont hétérogènes et l'hétérogénéité ne peut disparaitre -à supposer qu'elle disparaisse jamais- que dans une phase ultérieure où les ressources collectives permettraient d'atteindre à une espèce d'égalité économique et, par la suite, à une homogénéité sociale. Jusque là, la vérité humaine de cette société est la communication, accord, rivalité ou conflit. Or, pour que les sociétés hétérogènes acceptent le dialogue entre les groupes, entre les électeurs et les élus, entre les gouvernements, il faut, non pas qu'aucun groupe ne prétende détenir la vérité ultime, du moins, qu'aucun n'ait un pouvoir suffisant pour imposer par la force l'obéissance à la vérité qu'il tient pour ultime. Le dialogue s'arrêterait si personne n'aspirait plus au vrai. Il s'arrête aussi le jour où un homme ou un groupe a la capacité de rendre obligatoire pour tous sa version particulière de la vérité.
D'après Marx, l'origine des classes sociales est, au contraire, dans l'organisation de la production. En effet, les trois sortes de revenus sont définis par les relations des producteurs aux moyens de production : le salaire est le revenu dont disposent les ouvriers qui ne possèdent rien que leur force de travail, le profit va à ceux qui, détenteurs des moyens de production, sont capables d'exploiter le travail salarié, et la rente foncière est "empochée" par le propriétaire de terres qui n'est pas lui-même exploitant. Si cette interprétation est exacte, l'origine des classes sociales, dans les sociétés industrielles, serait dans la relation entre les moyens et les agents de la production, et le phénomène essentiel serait la séparation entre le producteur et les moyens de production.
D'où résulte un point essentiel de la théorie de Marx : la classe sociale n'existerait réellement que dans la mesure où elle aurait conscience d'elle-même, mais il ne peut pas y avoir de conscience de classe sans reconnaissance de la lutte de classes. Une classe n'a conscience d'elle-même que si elle découvre qu'elle a une lutte à mener contre d'autres classes.
L'oeuvre du sociologue Raymond Aron est toujours vivante et pertinente. Ses idées tranchaient à son époque. le philosophe a pensé la guerre et les relations internationales à un moment où ce n'était pas en vogue. Son oeuvre permet encore de penser et analyser les relations internationales et le conflit israélo-palestinien. Comment Raymond Aron percevait-il les prémices d'un conflit qui fait toujours l'actualité ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit :
- Perrine Simon-Nahum, docteure en histoire, directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l'Ecole normale supérieure
- Jean-Vincent Holeindre, professeur de science politique à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas et directeur scientifique de l'IRSEM (Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire)
#guerre #hamas ##israel
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