Elle montra une poitrine lisse,
Une épaule parfaite,
Et je craignis qu'elle n'eût la soif
Du fils de l'opulence.
Ses flancs et son ventre
Étaient cruels
Comme le tranchant d'un sabre,
À tel point qu'on les croirait
Capables de briser
Les piliers de pierre d'une voûte.
Des flancs,l'on se transporte vers le coussinet
D'un sein arrondi et plein,
Dont le sommet tremble
Comme la dune de sable travaillé par le vent.
On a dit aussi : Quand elle marche, c'est un triomphe ; quand elle s'assied, c'est une architecture;quand elle devient complète en concevant un enfant, c'est une richesse.
Lorsque la promenade nuptiale en cortège fût terminée, declara-t-il,et que nous parvint finalement le bénéfice de nous trouver suls,lorsqu'on nous enleva la couronne, les parures, et qu'il me sembla que la pleine lune dans sa nuit luisait dans un ciel bien nettoyé,
Je me décidai à déchiffrer les signes
De la beauté inscrite sur son visage,
En psamodiant les versets
Des rayons du soleil déjà hauts
Sur l'horizon.
Lorsqu'elle se prit à entrouvrir
Les lèvres, montrant la parure
De perles, mots rares et assonancés,
À l'intérieur de sa bouche,
Je commençai à égrener
Les expressions musicales
Du chapitre premier : Au nom de Dieu....
Lorsque la parade nuptiale fût terminée et que tomba pour nous enfin l'occasion d'être seul à seule,les voiles disparurent pour laisser apparaître les beautés d'un riche jardin.
Dont les marques de pudeur
Tamisaient les rayons,
Dont le front tenait le rôle
De bastion fortifié.
Ses fleurs étaient parsemées
Sur les joues épanouies
Et les branches souples des muscadiers
Se penchaient vers le sol,
Comme accablées par le poids de leurs fruits.
On y cueillait
Les plus merveilleuses des roses.