Bungô Stray Dogs, tome 5

Malgré un nombre impressionnant de personnages à cause des trois clans qui s'affrontent, ils sont tous quasiment reconnaissables, le mangaka a vraiment pris plaisir à les différencier par leur tenue et leur propre style. D'ailleurs, j'aime beaucoup les différentes robes qu'il a créé, aussi bien occidentales qu'orientales, elles ont beaucoup de détails. le plus compliqué à retenir, ce sont les différents noms japonais. Les nouveaux personnages ont l'avantage d'être des auteurs connus de la littérature occidentale.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Ces deux nouveaux tomes marquent vraiment le début d'une guerre totale entre les trois clans formés par la Guilde, la Mafia et les Détectives.

Et c'est vraiment ce triangle qui permet la mise en place de situations complexes et fortes en tension.

L'auteur continue par ailleurs à s'amuser à des donner à ses héros des pouvoirs en relation avec le personnage littéraire connus avec lequels ils sont liés.

Nous avons ainsi par exemple Lucy Maud Montgomery, une romancière canadienne, Nathaniel Hawthorne ou encore Margaret Mitchell. Chacun se voit attribuer des aptitudes particulières.

Cela donne une série vraiment originale avec de nombreux retournements de situation. Dans le tome cinq nous retrouvons Kyôka et une première rencontre qui va réunir les trois organisations.

Le tome six montre à quel point chacun cherche à capturer des otages pour prendre la main. Nous avons aussi un début d'éclaircissement sur les valeurs et motivations des clans.

A suivre !
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Je retrouve Kyôka en duo avec Atsushi avec plaisir. La jeune fille redouble d'efforts pour reprendre une vie normale et c'est aujourd'hui sa première mission pour l'agence.
Mais la mafia ne compte pas faire une croix sur elle et elle envoie le lieutenant Kôyô Ozaki la récupérer.
Les dessins sont toujours aussi beaux et soignés et les rebondissements ne nous laissent aucun répit lors de la lecture.
Place maintenant à l'affrontement entre les trois groupes!

L'affrontement entre la Guilde, la Mafia Portuaire et l'Agence des Détectives armés se profile à l'horizon mais le début du tome se focalise sur l'opposition la plus ancienne puisque la Mafia veut récupérer Kyôka Izumi en faisant intervenir Kôyô Ozaki, un de leur lieutenant.
J'ai peu d'attachement pour Kyôka, que j'ai toujours trouvée beaucoup trop froide (ce qui se comprend vu son passé), mais sa relation avec Atsushi a toujours été réussi et j'ai aimé la voir confrontée à un élément de son passé.

Mais le gros du tome, pour lequel j'avais pas mal d'attentes, c'est la mise en place de la confrontation qui arrive enfin entre les trois grandes organisations avec l'introduction de John Steinbeck (Les Raisins de la Colère) et Howard Philips Lovecraft (Grands Anciens), un incontournable de ce genre de manga.
Tout le monde fait ses derniers préparatifs et Dazai fait son grand retour en tant qu'expert en torture.
J'ai été contente de le revoir, son personnage m'avait manqué. Malgré tout, et même si tout n'en est encore qu'au stade des préliminaires, c'est la Mafia qui semble pour l'instant avoir marqué le plus de points.
Mais les retournements de situation peuvent être encore nombreux et je m'attends même à ce qu'il y ait des alliances entre les anciens ennemis, ce serait fort judicieux pour se débarrasser des nouveaux qui deviennent un peu trop envahissants.
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Lors du tome précédent, nous terminions le premier arc du manga qui voyait s'affronter la Mafia Portuaire et l'Agence des Détectives armés dans un combat dantesque entre Atsushi et Ryûnosuke. Mais alors que l'on pensait que nos héros allaient avoir un peu de répit, un troisième groupe du nom de la Guilde faisait son apparition et promettait bien des soucis.

Ce cinquième tome ouvre donc le nouvel arc qui semble avoir pour trame principale, l'affrontement entre les trois organisations. Je trouve cela vraiment astucieux par rapport à ce que l'on voit dans les autre manga. Habituellement, quand le groupe de héros que l'on suit bat le groupe de méchants, l'arc suivant présente de nouveaux méchants mais les anciens ne se battent plus. Ici ce n'est pas le cas puisque la Mafia Portuaire n'a pas dit son dernier mot !

Je pense qu'il va y avoir des alliances improbables dans les prochains tomes avec le concept de « l'ennemi de mon ennemi est mon ami ». Après ce n'est qu'une supposition de ma part, mais je pense vraiment que cet affrontement à trois peut conduire à de belle surprises.

Pour l'heure, en début de tome nous nous intéressons à la jeune Kyôka qui découvre sa nouvelle vie au seine de l'Agence des Détectives. Mais elle a à peine le temps de poser ses valises qu'une certaine Kôyô fait son apparition afin de la ramener à la Mafia Portuaire. Ce nouveau personnage est très charismatique et semble avoir un lien tout particulier avec Kyôka, puisqu'elle possède elle aussi une Yasha, à la différence qu'elle la contrôle parfaitement.

Évidemment, cela donne vite lieu à un affrontement entre l'Agence des Détectives et la Mafia Portuaire, mais l'arrivée de la Guilde calme rapidement tout le monde. Nous avons d'ailleurs quatre nouveaux personnages qui font leur apparition, et encore une fois ils sont (passez moi l'expression) ultra stylés !

C'est la force principale de ce titre, je l'avais déjà dit dans les tomes précédents, mais les personnages dégagent tous quelque chose, et on accroche immédiatement, même au plus pourri d'entre eux. Il faut dire que les dessins sont parfaitement maitrisés et que l'on a droit à des planches de toute beauté.

Ce tome est moins rythmé que le précédent, ce qui est logique puisqu'il met en place le deuxième arc, mais il est tout aussi passionnant car l'on y voit les trois groupements essayer d'anticiper les agissements des autres. Chacun se prépare à l'affrontement et avance ses pions avec beaucoup de précaution. La Mafia Portuaire compte un plus grand effectif, la Guilde est la plus riche et l'Agence des Détectives semble être la plus vulnérable. le final est une fois de plus époustouflant et ne donne qu'une envie, d'avoir rapidement le tome suivant.

L'édition d'Ototo est comme toujours impeccable, avec deux pages couleurs, un papier de très bonne qualité, aucune erreur d'impression et une traduction toujours aussi claire. Comme pour les tomes précédents nous avons droit à deux marques pages nous présentant deux personnages. Que demander de plus ? le tome suivant, quelle question ^^

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Ce cinquième tome débute avec un chapitre centré sur l'intégration de Kyôka au sein de l'agence des détectives armés. Ce n'est pas un protagoniste qui me plait tant que ça, mais forcé de constater que l'auteur en fait un personnage important. Comme Dazai avant en son temps, elle a quitté la mafia pour rejoindre les détectives. Avec Dazai, on voit les conséquences de la trahison alors qu'avec Kyôka on la vit. C'est ce lien qui relie les deux organisations ennemies qui est important pour le récit.

Dans ce nouveau tome, nous avons aussi droit à l'introduction des membres de la Guilde, la fameuse organisation américaine qui s'est mêlée aux débats déjà houleux entre la mafia et l'agence des détectives. de plus, j'aime la manière dont Margaret Mitchelle ou Nathaniel Hawthorne sont dessinés. Mais ce que j'apprécie le plus, c'est de connaitre le nom de certains auteurs (Puisque chaque personnage porte le nom d'auteurs connus):

Je dois avouer n'avoir que très peu de connaissance en littérature japonaise. Heureusement il y a des explications dans le volume et dans les marques pages sur les différents romanciers. La plus grande force de ce manga ce sont les références au auteurs cités comme le personnage qui porte le nom de Motojirô Kaji. Son arme de prédilection sont des citrons grenade, référence à sa nouvelle la plus célèbre « le Citron ». Malheureusement sans les explications je passe à côté de ce genre de références.

Atsuchi a beau être le personnage principal, il n'est pas omniprésent, c'est tout un groupe de personnage qui est mis à l'honneur. Nous avons droit à des combats sans lui, même sans membres de l'agence. Uniquement entre Guilde et Mafia c'est très plaisant aussi. le seul bémol que je retiendrais de ce tome, c'est le pouvoir de Yosano. Elle guérit ses alliés dès qu'ils tombent au combat. Ça donne l'impression que l'agence ne peut pas perdre. J'aurais aimé voir quelque chose qui empêche leur mort, pour qu'ils aient la chance de se faire soigner. Or là, ils sont juste laissés pour mort.

Un excellent cinquième tome qui promet une nouvelle fois des affrontements géniaux et variés avec l'introduction de la troisième organisation ennemie.
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