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4,26

sur 5314 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce premier tome du cycle de Fondation décrit le déclin d'un empire intergalactique anticipé par des « psychohistoriens », des scientifiques capables d'envisager les possibles, c'est-à-dire un futur probable grâce aux mathématiques et les probabilités. Lesquels tentent donc d'éviter à l'humanité des milliers d'années d'errance, de guerres et de misère — qui surviendraient inévitablement à la chute de l'empire — par un plan de sauvetage. Une voie étroite, probable, dont l'objectif serait d'alléger le plus possible la peine de toutes ces galaxies en sauvant ce qui peut l'être. Ainsi, ce tome décrit les tout premiers siècles de ce plan. À suivre...
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Fondation est un roman novateur et culotté qui dévoile un monde complexe bourré de détails intrigants. C'est un bel exercice de science-fiction et une réflexion sur l'Homme devenue référence.

La narration est soigneusement construite mais le style manque un peu de finesse et les enjeux politiques et stratégiques qui dominent le récit peuvent parfois sembler redondants.

Un grand classique pour découvrir Asimov.
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Les références aux oeuvres d'Isaac Asimov n'ont cessé de se multiplier à l'aune de mes dernières lectures et je me suis aperçu qu'à part une ou deux nouvelles, je n'avais jamais pris le temps de parcourir plus en détail les romans de ce célèbre auteur.

J'ai donc jeté mon dévolu sur le cycle de Fondation qui m'a rapidement séduit. le parallèle avec l'oeuvre de Franck Herbert Dune n'est pas dénué de sens au regard de l'ampleur et du succès de ces deux sagas. Pour autant la comparaison ne saurait être poussé plus avant.

L'Histoire de Fondation nous plonge dans un univers futuriste ou un psychohistorien Hari Seldon prédit la fin de l'Empire et l'avènement d'un nouvel ordre. Les personnages se succèdent aussi rapidement que la temporalité : Salvor Hardin, Limmar Ponyets, Hober Mallow… Ils enjambent les décennies et les crises avec leur panache, leur audace et leur charisme. Chaque période est marquée par l'avènement d'une crise Seldon. le rythme est soutenu, le lecteur est obligé de rester éveillé pour ne pas s'y perdre.

C'est saisissant de réalité. La force d'imagination de cet auteur n'est plus à démontrer mais elle ne cesse de me surprendre à la lecture de chacun ses ouvrages. Vivement la suite !
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Une très chouette surprise pour ce premier pas à travers l'immense fresque narrative d'Asimov. Je suis d'ailleurs méga curieuse d'en découvrir la suite et de redécouvrir le tout à travers les audiolivres lus par Stéphane Ronchewski. Pour Fondation, ce fut une bonne expérience de lecture !

C'est un roman captivant et intéressant à lire. Je lui trouve du charme, il me rappelle l'expérience vécue avec le maître du Haut-Château de Philip K. Dick. Ni trop long, ni trop rapide, ni trop lent, juste ce qu'il faut pour expliquer, narrer, lancer, attiser la curiosité et nous tenir éveillé jusqu'aux dernières lignes. La plume de l'auteur est vraiment super agréable à suivre, ça m'a surprise, parce que le style est travaillé sans en faire des caisses, soigné et précis, avec une certaine modernité qui fait que c'est super prenant à lire sans être simpliste.

J'admets avoir eu une belle surprise en lisant le roman. Je savais que je tenais un monument de la science-fiction, un classique du genre. Je savais qu'on y parlait de l'espace, qu'il y avait des questions de sciences et d'histoire. C'est tout, j'étais persuadée que j'allais atterrir dans un roman complexe, très dense et finalement, il m'a scotchée différemment. Pareil, j'étais persuadée de suivre certains personnages du début à la fin, et une fois plus, l'auteur me surprend ! Alors, cette dernière idée m'a un brin décontenancée en commençant la partie deux, toutefois, j'ai très vite repris mes repères pour ne plus le lâcher.

Toutes ces histoires autour de la politique, de la psychologie et de l'histoire au service de l'avenir de la galaxie m'ont de suite séduite ! C'était super intelligent comme approche, utilisé avec maîtrise et brio par Isaac Asimov. J'ai adoré suivre Gaal Dornick et Hari Seldon, puis découvrir chaque protagoniste de ce roman, ils sont tous très attachants, humains et passionnant à suivre dans leurs récits. En particulier Hardin, toute son aventure m'a totalement conquise ! Je ne vais pas parler plus en détails des personnages dont on fait la connaissance, ce serait gâcher la surprise de découvrir leurs liens, leurs personnalités, leurs histoires, leurs mésaventures ou leurs coups de maître pour gagner une place dans le haut du panier.

Il faut savoir que toute l'histoire de ce tome se sépare en plusieurs parties toutes reliées par le fil du destin, celui de l'avenir découvert par Hari Seldon via la Psychohistoire. J'ai pu découvrir les prémisses de la Fondation, rencontrés ses chercheurs, assister aux points clés de son histoire, aux affaires de guerre, aux jeux politiques, aux explorations spatiales. L'auteur narre une histoire qui s'avère longue et peut-être un brin contemplative, mais il sait parfaitement maîtriser le rythme avec de l'action, de la tension, des enjeux à la fois personnels et universels, à la fois proche et lointain. Ce tome n'a rien d'une introduction, il nous plonge déjà au coeur des problèmes et dans l'oeil du cyclone, ce qui donne cette apparente lenteur et quiétude qui par moment se délite, offrant des scènes plus rythmées et tendues.

Je présume que l'auteur a dû fournir un travail de fourmi pour parvenir à composer cette fresque, je n'en ai qu'un premier échelon. L'univers est d'une grande richesse, l'auteur sait le développer, le complexifier et l'expliquer simplement, efficacement. Je ne me suis pas sentie perdue dans les informations, au contraire, ça coulait de source et c'était passionnant à découvrir. J'ai également apprécié les petites notes en début et fin de chaque partie (cinq au total dans cet opus), ça permet d'enrichir ses connaissances dans ce vaste univers créé par l'auteur. Les messages, les sujets abordés, tout ceci est sympathique à lire, à comprendre, ça fait pas mal réfléchir et l'idée de base – mêler histoire et psychologie pour déterminer l'avenir – me passionne de fou.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Dans un lointain futur, l'humanité s'est répandue dans la galaxie et un Empire fait régner la Paix sur des milliers de mondes. Sur la planète capitale Trantor, Hari Sheldon invente la psychohistoire : une nouvelle science basée sur les mathématiques statistiques et les probabilités. La psychohistoire permet d'entrevoir les grandes lignes de l'Avenir. Ainsi le savant prévoit la chute de l'Empire dans un délai de mille ans et qu'il s'en suivra une période de chaos de 30 000 ans ! Mais tout cela pourrait être évité si l'on créait une Fondation qui rassemblerait l'ensemble des connaissances de l'humanité. Asimov nous conte l'histoire de cette Fondation sur 5000 ans !
La connaissance comme rempart contre la barbarie. Isaac Asimov écrit cette histoire au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Comme tout bon livre de science-fiction Fondation nous parle en fait de notre société, mais d'une façon originale. Véritable créateur, Asimov ouvrira la voie d'une nouvelle littérature de l'imagination où l'on ne s'ennuie pas une seconde.
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Un excellent cycle de science fiction.
Je l'ai lu il y a plusieurs années et il m'en reste deux grands regrets:
Je trouve que l'idée et le style est un peu vieillot et une erreur que j'ai faite, c'est de lire l'ensemble du cycle dans la collection omnibus. J'ai donc commencé au début du livre par prélude et Aube ce qui gâche énormément le cycle originel.
Malgré tout Asimov est un grand monsieur de la SF et le restera!!!!
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Ce premier tome des Cycles de la Fondation n'est pas forcément facile à lire. Plus qu'une histoire, ce sont plutôt plusieurs nouvelles qu'on va lire les unes après les autres. Ces nouvelles sont liées, d'une certaine manière, puisqu'elles reprennent le même thème, mais les personnages et les époques, eux, changent totalement. de quoi déconcentrer et décourager quelque peu lors de la lecture. Pas le temps de s'attacher à l'un d'entre eux. La ligne d'après ils ont déjà disparus pour ne plus jamais revenir.

L'auteur nous livre donc l'introduction d'une fresque galactique puisque les personnages et les époques se baladent dans un espace dont on a du mal à mesurer l'étendue. C'est une autre époque, un autre univers, plus avancé où les voyages dans l'espace sont monnaie courante.

La réflexion est ici portée sur des enjeux politiques et géographiques et sur l'avenir incertain de la Fondation. C'est intéressant même si on a du mal à se projeter sur la suite, le mélange d'histoires et de personnages étant déconcertant.
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Bon on ne débattra pas ici de la qualité du bouquin, je crois que sa réputation est déjà faite, mais je vais pouvoir au moins vous dire pourquoi j'ai adoré. Comme ce sont initialement des nouvelles, on a affaire à un récit cohérent sur la création d'une nouvelle société sur une planète, mais qui s'étend sur plusieurs années, avec de larges ellipses. Forcément on suit le parcours de personnages, qui deviennent bien souvent des figures tutélaires du projet Fondation, et quelques pages plus loin, ces mêmes personnages sont déjà morts depuis longtemps. L'assemblage des nouvelles donne lieu à un mode de lecture aussi déstabilisant qu'intéressant.

Parce que ce sont moins les personnages et leurs affects (Ennemis du style clinique, oubliez Asimov) que les idées portées et les évolutions des sociétés qui nous intéressent ici. Ce qui m'a frappé, c'est combien l'auteur a pu être complet en si peu de pages finalement. Politique, religion, armée, diplomatie, sciences… Tous ces éléments sont évoqués et surtout mis en relation avec habileté, à travers de simples dialogues. Et bien sûr, l'idée prégnante reste encore « le savoir c'est le pouvoir » ou comment l'absence de connaissance crée la dépendance.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Le père du space opéra, Geoges Lucas peut lui dire merci
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Ouf, ça m'aura pris deux semaines finalement pour finir ce livre que j'estimais finir en 2-3 jours. Ce n'est pas nécessairement que ce n'était pas intéressant, au contraire Isaac Asimov a créé un univers de science fiction que l'on se plaît à découvrir été tout rempli d'intrigues politiques à démêler, ni que c'était trop lourd, ça les chapitres sont très courts et simples, mais plutôt qu'il manquait à mon avis une sorte de fil conducteur pour nous rattacher à l'histoire. Oui, les personnages sont intéressants, mais on les voit trop peu longtemps pour qu'ils soient développés à notre goût et on ne peut pas réellement s'attacher. le rythme de l'histoire suit des montagnes russes on dévore les chapitres à toute vitesse lors de la résolution des crises Seldon, mais l'on retombe vite sur nos pieds et on reprend les courts chapitres où il ne se passe pas grand chose. En bref, un concept bien intéressant, mais peu accrocheur en pratique. Je vais sans doute continuer la série éventuellement car j'ai quand même envie d'avoir le fin mot de cette histoire, mais je vais me laisser un pause.
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