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Ce dernier roman du Cycle des robots prend place près de vingt décennies après les aventures relatées dans "Les Robots de l'aube" et seize décennies après le décès de l'enquêteur Elijah Bailey. La situation a énormément évolué puisque les Terriens se sont lancés à la conquête de l'espace et représentent désormais une menace pour les Mondes extérieurs des Spatiens qui les considéraient jusque-là comme des sous-humains.

J'ai été très heureuse de constater que c'est un personnage principal féminin que nous suivons ici, en l'occurrence Gladia qui intervenait déjà dans les tomes 4 et 5. Depuis le décès du docteur Fastolfe, les robots Daneel et Giskard sont devenus sa propriété. Ils sont en fait les héros de ce roman et, au fil des pages, ils nous parlent de ce qui fait l'humanité par opposition à la robotique comme les intuitions, la mémoire, le bonheur…

"Les Robots et l'empire" est très différent des ouvrages précédents puisque les discussions entre Daneel et Giskard occupent beaucoup de place pour élaborer sur la condition des robots et les lois de la robotique, ce qui peut donner l'impression que l'intrigue n'avance que lentement. de plus, la narration nous fait suivre simultanément plusieurs personnages à différents endroits de la galaxie alors que tout se concentrait auparavant autour d'Elijah Bailey. Enfin, les implications sociétales et politiques glissent progressivement de la robotique à l'établissement d'un empire spatial.

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En un mot : Jouissif!
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Dernier tome du Cycle des Robots,

Ce livre conclut la saga et apporte des éléments à Fondation.
Une narration différente car nous sommes, dans certains chapitres, dans la tête de Daneel et de Giskard.
Plus de personnages, plus de points de vues, plus de "spectacle", le régisseur, le discours, l'attaque de vaisseau... avec un scénario toujours plein de sens et moralités.

Cette dernière aventure conclut bien l'ensemble et ne laisse pas indifférent.
Il sera presque impossible d'oublier les épopées de d'Elijah, de Daneel, de Gladia et de Giskard...

Les experts développeront sans aucun doute mieux que moi.
Bonne lecture.
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Ça y est ! le Cycle des Robots, c'est bouclé. C'est un peu triste, comme la fin de n'importe quelle série appréciée, mais : quelle aventure !
Malgré quelques longueurs, difficilement évitables sur le plus de 2000 pages qu'agglomèrent les 6 tomes, la fresque développée par Asimov autour des trois lois de la robotique est vertigineuse par l'étendue de l'univers imaginé. Mentions spéciales pour les personnages – humains ou robots - , qui tous sont crédibles dans leurs caractéristiques culturelles/structurelles et evolutions au fil des pages.

Asimov signe avec ce dernier tome du cycle le lancement de l'Empire Galactique après en avoir posé les bases méticuleusement, à grands renforts de Science, Philosophie et d'un génie certain pour la prospection.


Plus de 200 ans après l'épisode précédent (Les Robots de l'Aube), on retrouve quelques Spatiens à la vie longue, dont la plupart n'ont pas pris une ride semble-t-il. Elijah BAILEY a quant à lui depuis bien longtemps cassé sa pipe, mais son action et sa vie ont inspiré bien des Terriens dont la recherche d'aventure et d'exploration (enfin débridée) s'est concrétisée par une nouvelle vague de colonisation de la galaxie.
Ceci ne sera évidemment pas sans poser problème…
Amadiro – dont le Dr. Fastolfe est la némésis – a rongé son frein des décennies durant en attendant de pouvoir reprendre la main sur la politique d'Aurora et de ses condisciples à la mort de celui-ci. Il n'est aucunement disposé à laisser ces barbares de Terriens envahir l'espace au détriment des Spatiens. Un ambitieux jeune-homme se révèlera être une pierre angulaire de la stratégie d'Amadiro à cet égard. Après que Gladia l'ait rencontré, on lui demandera de recevoir la visite d'un étranger : un Colonien – plus précisément un Commercien, surnommé D.G. – qui arbore le patronyme du regretté Bailey dont il est un des lointains descendants.
C'est dans une foule de souvenirs que l'intrigue se lance et on suit Gladia accompagné de ses fidèles robots, Daneel et Giskard, dans une épopée interplanétaire aux côtés du commercien Bailey. Tous apprendront à s'amadouer, à avancer de concert. Ils n'auront pas le choix s'ils veulent éviter la guerre fratricide annoncée par la montée en puissance des Coloniens dans la galaxie.


C'est un plaisir de voir tous ces personnages évoluer de façon cohérente dans une mise en scène continue des trois lois de la robotique qui vont devoir, elles aussi, repousser leurs limites devant l'enjeu galactique.

Je n'en dirai évidemment pas plus au sujet de l'intrigue. L'histoire est vraiment intéressante et si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est probablement que vous aviez éprouvé un certain plaisir à lire les précédents tomes. Nul doute donc, que celui-ci – bien qu'ultime – vous ravira également.

Comment ne pas dévorer le Cycle de Fondation ensuite ?
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Quand Lije Baley te manque, tout est dépeuplé ?

C'est le dernier tome du cycle des robots, la grande saga robotique de Asimov. Et le couple Daneel Baley me manque pendant tout ce tome. Si je me demandais à quoi pouvait ressembler des adieux déchirants entre un homme et un robot, je peux vous dire qu'en lisant ceci j'ai été au bout de ma vie. Je me suis dit qu'un tome sans Lije allait nous manquer, mais il était présent et cela nous a tous rendu triste.

Comme toujours, par contre, Gladia, même si elle montre clairement cette fois ci qu'elle n'est plus qu'une demoiselle en détresse et qu'elle a aussi un cerveau, et bien elle reste la pin up du groupe. Celle qui attire tout un lectorat. Mais elle a été le grand amour de Baley et donc on lui pardonne tout.

La quatrième loi de la robotique ou le grand final.

Je ne vous parlerai pas vraiment de cette loi car sinon cela vous gâcherait tout le livre mais sachez que notre Baley, non content d'avoir régalé nos aventures a discuté avec Daneel juste avant de mourir et qu'il lui a donné matière à réflexion pour énoncer une autre loi de la robotique. Et ceci vous entraine donc dans de grands discussions théologique entre Giskard et Daneel. Et je vous prie de croire que de suivre une discussion entre deux robots est un excellent moyen de s'endormir ?

Non bien entendu, je plaisante. Cela apporte beaucoup de pauses dans ce roman ce qui donne une action clairement en dent de scie. Cela dit, cela donne un roman et une fin de saga extrêmement riche que tout amateur de robot devrait lire. Cette saga n'a pas énormément vieilli à part bien entendu la condition féminine mais ceci est un autre débat

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Ce tome forme la boucle entre le cycle de Fondation et le cycle des robots. Asimov rend congruent ses deux univers-ci (il en a d'autres). J'ai adoré l'idée, et ça se lit, comme toujours avec ASIMOV, avec une facilité déconcertante.
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Il s'agit du dernier roman du cycle des robots. Il a une consonance plus politique en préparant l'avènement de l'Empire et en expliquant des faits que l'on découvre dans le dernier tome du cycle de fondation (Terre et Fondation). Encore un très bon roman montrant la cohérence de l'Univers imaginé par Asimov avec ses deux cycles (celui des Robots et celui de Fondation)
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Ce tome a été quelque peu déroutant pour moi. le monde a évolué depuis le précédent, , les personnages (hors robots) ont vieilli et on bascule petit à petit vers une conclusion.
L'histoire conserve un fond d'enquête, comme les trois précédents, mais pendant une grande partie du roman, elle ne semble pas être l'axe principal. Si le récit conserve un rythme lent, certains points me semblent parfois être une cours à des passages obligés et pourtant ils ont chacun leur importance pour la conclusion du puzzle.
Peut être un peu plus tordu que les autres dans sa structure, le fond, et la fin, n'en restent pas moins géniaux.
Je voulais attendre un peu mais finalement je me jette, dès la fin de cette critique, dans "Fondation".
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Une fin à la hauteur de ce cycle !
Notre héros Elijah n'est plus au centre de l'histoire, bien que plusieurs flash back (très touchant pour certains) nous permettent de lui faire convenablement nos adieux, c'est au tour de Giskard et de Daneel d'être sur le devant de la scène. Quoi de mieux que d'avoir des robots comme protagonistes principaux dans un cycle sur les Robots. Ceci permet à Asimov de nous écrit de très beau dialogues entre nos deux robots qui sont vraiment incroyable. Certains pourraient penser que ce sont des longueurs, j'ai trouvé que c'était les passages les plus intéressants où l'on voyait les deux robots évoluer dans leur façon de penser.
La fin est à l'image de ce cycle, magnifique ! Ouvrant et liant ce cycle à celui de Fondation (j'imagine celui de l'empire aussi, que je n'ai pas encore lu).
Bref ce cycle des Robots est encore une grande réussite de la part d'Asimov pour moi. J'ai donc quelques regrets à me dire que c'est fini...
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La situation empire par rapport au dernier tome et la situation politique entre les mondes devient tendue. Mais, enfin, le temps est venu aux robots que nous connaissons de se dévoiler et de commencer à agir pour l'humanité.

Ce tome change beaucoup par rapports aux derniers, et sur plusieurs points. L'enquête en soi n'est plus importante, bien que l'on suive une progression de l'intrigue qui se dénoue à la fin, mais celle-ci est secondaire au regard d'autres détails bien plus important. Il est l'heure de la réconciliation entre les mondes spatiens et coloniens, entre la Terre et les autres. C'est pour cela que Gladia prendra ici un rôle prépondérant, même si les héros sont bel et bien les deux robots, Giskard et Daneel. En cela, le roman se démarque complètement des autres puisqu'il propose de suivre l'évolution des pensées et de la réflexion entre les deux robots, chose que j'attendais depuis un long moment et que j'ai adoré. Mais c'est également le temps de conclure tout ce qui a été ouvert dans les autres livres, et donc de proposer ce qu'il faut pour que le roman puisse ensuite continuer tout seul. Et c'est exactement ce qui s'est passé.

Si le roman nous propose une histoire, il fait aussi parfaitement office de conclusion à l'ensemble de la saga, recollant les différents morceaux et joignant tout ce qui a été proposé dans un prolongement direct. Mais en sus, le roman nous ouvre clairement une voie royale vers d'autres possibilités, même si ce roman amorce une fin définitive de l'univers des robots. Ce ne seront plus eux le centre des histoires qui suivront et il faut s'y faire. Mais l'histoire contient encore de la réflexion et pousse plus loin le raisonnement, à la fois sur le racisme, sur l'humanité, sur la notion d'un robot devenu dieu protecteur des humains, d'une humanité scindée, du développement dans l'espace ... Les pistes de réflexions abondent et se multiplient au fur et à mesure des pages.
Si je devais néanmoins sortir une critique, je dirais que la fin m'a laissé très largement sur ma faim. le cycle se clôt sur les robots mais laisse les humains un peu trop en dehors, notamment Gladia, qui s'efface au fur et à mesure de la lecture, ce que je trouve dommage, car elle disposait d'un sacré potentiel. Mais le livre était déjà assez gros en soi, et les robots devaient conclure cette saga.

Un final en beauté, qui arrive à conjuguer la conclusion des six tomes avec une ouverture vers d'autres horizons que seront les cycles de l'empire puis de Fondation. Asimov continue ses problématiques, toujours plus loin, mélangeant science et philosophie, réflexion et représentation. Un cycle qui incite très fortement à réfléchir à l'être humain, ses potentialités futures mais également tout ce qui fait qu'il est lui-même. Un cycle majestueux et grandiose, qui m'a captivé d'un bout à l'autre tout en me faisant m'interroger sur différentes problématiques, et qui me reste bien en tête au final, faisant de lui un cycle majeur de mes lectures. Voila ce que j'appelle de la grande littérature, et je voudrais en lire encore et encore. À quand la suite ?
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