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3,04

sur 131 notes
J'aime beaucoup cet auteur .Je tiens à le souligner.
J'ai lu avec bonheur :" Lutetia", "Singmaringen " et plusieurs de ses biographies.
Cet ouvrage met en scène, au début haletant , sous forme d'un thriller :Gustave Meyer, grand maître des échecs, épileptique, à la mémoire phénoménale.Accusé du meurtre de sa femme , il garde en mémoire toutes les parties qu'il a jouées....
Son épouse, victime d'un accident inexpliqué, médecin , animait un blog dans lequel étaient mises en évidence les dérives de la médecine.
Gustave Meyer a subi une intervention chirurgicale au cours de laquelle des électrodes régulant ses problémes neurologiques ont été implantées sur son cerveau ....
Cet ouvrage mi- policier, mi- réflexion philosophique et technique surtout dans la deuxième partie qui débouche sur une quête d'identité sur fond de transhumanisme ne m'a pas entièrement convaincue ....C'est peu de le dire ....

En revanche l'écriture est toujours très belle, élégante , les mots sont bien choisis , les évocations artistiques et littéraires léchées.....
Pierre-Assouline possède une maîtrise de la langue indéniable et je ne lui retire pas ma confiance.
"Quand fond la neige où va le blanc ? Première phrase ..."Dans le ciel " dernière phrase de ce livre déroutant.
"Je ne reconnais pas cet homme que je fus, cet étranger qui portait mon nom ".....
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De Pierre Assouline, je n'avais lu, ou plutôt parcouru, que deux ou trois de ses fameuses biographies. Tout le monde parlant de lui autour de moi, cela m'a donné envie de lire Golem, son dernier roman. Mon plaisir de lecture a balancé, tantôt vers le haut, tantôt vers le bas. Au final, je reste sur un avis mitigé.

Gustave Meyer, le personnage principal du roman, est un grand maître international d'échecs ; il a les aptitudes intellectuelles et mentales que cela suppose ; c'est un sexagénaire solitaire, original, amateur d'arts, qui souffre de fortes migraines et bénéficie d'un suivi médical très spécialisé pour des troubles neurologiques.

Voilà qu'on assassine son ex-femme, animatrice inflexible d'un blog d'alerte sur les dérives éthiques dans les neurosciences. Considéré par la police comme le principal suspect, Gustave Meyer décide de fuir et d'entrer en clandestinité. Il se résigne à une destinée de fuite sans fin, à l'instar du docteur Richard Kimble, le fugitif de la série TV culte dont ceux de ma génération ne manqueront pas de se souvenir.

Dans le même temps, il découvre que lors d'une intervention chirurgicale récente, des électrodes ont été implantées dans son cerveau – "à l'insu de son plein gré...!" – afin de booster sa mémoire et son intelligence. Cette prise de conscience le perturbe au plus haut point. Il se sent dépossédé de sa condition d'être humain, rabaissé au niveau d'un être sans âme, tel un Golem de la mystique juive, créé et manipulé par un aspirant démiurge. Il en vient à s'interroger sur sa conscience juive ; sa fuite tourne en quête de la mémoire des souffrances de son peuple, sur les traces des communautés survivantes de la Shoah aux quatre coins de l'Europe centrale, pour s'achever à Prague – ville qui garde le souvenir d'un Golem légendaire –, où il s'attarde dans le vieux cimetière juif... – J'en profite à titre personnel pour rendre hommage à Umberto Eco, récemment disparu.

Tout se boucle finalement dans une conjuration menée par des zélateurs du transhumanisme, des idéologues assoiffés de puissance et des financiers soucieux de rentabiliser leurs investissements dans les neurosciences, entraînés dans l'aventure par un savant génial et affairiste, psychopathe au point d'éliminer les gêneurs... le docteur Gang et Mad mis en échec par l'Inspecteur Gadget... le docteur Septimus démasqué par Blake et Mortimer... Les téléfilms des années soixante-dix et leurs scénarios complotistes.

Si le côté polar laisse à désirer, l'écriture en revanche est très belle ; choix juste et précis des mots et des locutions, syntaxe parfaite et élégante. La rédaction donne l'impression d'être à la fois naturelle, spontanée, tout en étant en même temps travaillée, léchée, jusqu'à frôler le maniérisme. Quand toutefois Gustave Meyer et l'auteur s'enfouissent dans des considérations mystiques trop profondes, le juif non croyant et non observant que je suis finit par se lasser et perdre le fil, l'oeil mouillé de sommeil et l'esprit embrumé...

De belles évocations artistiques, en cohérence avec le livre ; Proust et ses théories sur la mémoire ; Rothko et ses champs de couleur irradiant directement le cerveau derrière la rétine ; Glenn Gould et ses fredonnements obsessionnels, comme ceux de Gustave Meyer pendant tout le roman, sur l'air de la Mantovana (ou Mantovina), une rengaine lancinante du 16ème siècle ayant servi de matière première à Smetana pour la composition de la Moldau, musique culte à Prague, elle même inspiratrice de la Hatikva, l'hymne national d'Israël.

Enfin, ne vous arrêtez pas à la question posée à la première ligne du livre : où va le blanc quand fond la neige ? Pierre Assouline donne la réponse à la dernière ligne : il va au ciel...!

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Autant le (re)dire d'entrée, je suis un inconditionnel de Pierre Assouline. Sans faire long sur ce point, la lecture de Lutétia il y a une dizaine d'années fut une révélation. Rapidement complétée par d'autres, et notamment ses exceptionnelles biographies de Durand-Ruel, Hergé ou Simenon, j'avançais dans la découverte de son oeuvre avec un plaisir chaque fois renouvelé.

Et pourtant, ces dernières années, Pierre Assouline me "perd" peu à peu, mais me conserve en même temps. Ça a commencé avec Vie de Job et s'est poursuivi sur ses trois livres suivants. Golem ne fait pas exception.

Car la littérature de Pierre Assouline s'est manifestement compliquée - élevée ? - ces dernières années. À un point où, à un moment, je finis par décrocher. C'est ce qui est arrivé dans cette lecture. D'autres l'ont déjà dit, il y a deux parties dans ce livre. La première, la plus longue, démarre sur fond de polar : Gustave Meyer, joueur d'échec internationalement reconnu, se retrouve soupçonné d'avoir tué sa femme. Et après tout, au vu de ce qu'il commence à découvrir de son état psychique et mental, de ce que son ami neurochir pourrait lui avoir fait subir à son insu, ne serait-ce pas du domaine du possible ? Commence alors une fuite en avant, guidée par une quête de vérité qui se transforme ensuite en quête de sens.

Et c'est là que les choses se compliquent, dans cette deuxième partie placée au coeur de l'Europe centrale. Assouline fait alors passer la fiction au second plan pour basculer dans une longue réflexion historico-philosophique, où le sens de la vie, les origines, l'évolution et toutes les thématiques - ô combien actuelles - sur le transhumanisme, l'identité et la vérité des êtres se bousculent, s'interpellent et se répondent. On entre alors presque comme dans une fable, un conte, où le mythe du Golem issu de l'histoire traditionnelle juive est revisité à la sauce moderne.

J'avoue avoir été gêné par cette forme de dichotomie du livre qui après m'avoir doucement bercé pendant les trois premiers quarts du livre, me secoue dans le dernier.

Mais indépendamment de tout cela, je reste un inconditionnel de l'écriture de Pierre Assouline et ce livre ne fait pas exception, bien au contraire. Ce ne sont pas deux mais dix ou vingt citations que j'aurais pu (voulu) ajouter sur ce site. Assouline possède une maîtrise de la langue qui me bouleverse à chaque fois même si son sujet me perd au passage. Chaque mot est juste, chaque phrase est simple quand elle doit l'être ou un peu plus réfléchie s'il le faut, mais jamais Pierre Assouline ne cède à la tentation de l'étalage. C'est un des rares auteurs français contemporains dont je me surprend régulièrement à relire une phrase deux ou trois fois pour en "peser" la force, en "goûter" le sens, en prolonger le plaisir de lecture, avec souvent une même réflexion : comment peut-on dire des choses aussi belles et souvent profondes, dans une telle économie de mots ? le talent et le travail sont forcément au coeur des explications...

Et en cela, Pierre Assouline reste un auteur à part dans la littérature française, un auteur précieux pour moi.
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En parcourant les premières pages de ce livre on se dit: "Je suis tombé sur un polar qui s'annonce trépidant et qui promet de bons moments". Or, assez rapidement, le récit s'enlise, laissant juste encore au lecteur l'espoir d'un redécollage imminent. En effet, on entre superficiellement dans les cercles transhumanistes dont les membres rêvent de devenir des humains augmentés ou des cyborgs. Hélas, malgré l'intérêt et l'actualité de cette thématique, Pierre Assouline se limite à quelques rumeurs qui ne parviennent pas à nous interpeller. Il y a bien la volonté de donner une leçon de morale, mais celle-ci est tellement banale qu'elle sonne creux.

Dans la deuxième partie, on se perd dans les rêveries de Gustave Meyer, descendant d'une grande famille juive tchéco-parisienne. C'est d'ailleurs la judéité du narrateur qui finit par devenir le fil rouge d'une trame qui a pour décor l'ex-Mitteleuropa, désormais orpheline de sa culture juive centenaire. G. Meyer erre, de Vilnius à Iasi (Roumanie) en passant par Prague et Cracovie, sur les traces de ses ancêtres qui n'auraient jamais dû disparaître dans la folie nazie.

La fin du livre tente de retisser le lien entre la trame policière du début et ce retour aux sources émouvant, mais sans convaincre.
En reposant le livre on se dit qu'il y avait mieux à faire, car l'idée de départ ouvrait de belles perspectives. Dommage.
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Golem...Un titre énigmatique, un mot que je ne connaissais pas, la définition donnée par le dictionnaire et la 4ème de couverture m'avaient attiré...
Gustave Meyer, personnage principal du livre, est un grand maître d'échecs, qui grâce à sa mémoire phénoménale garde en tête toutes les parties qu'il a jouées, mais aussi d'autres parties jouées par des personnages célèbres..Il ne vit et ne pense que par les échecs. Son épouse, médecin anime un blog critique dans lequel elle met en évidences les dérives de la médecine. Elle est victime d'un accident inexpliqué, et Gustave Meyer devient aux yeux de la police le suspect idéal. Il est recherché par une femme, capitaine de police et aidé par une autre, sa fille. Il décide d'abandonner sa carte bleue, après avoir vidé une partie de son compte et son téléphone portable afin de ne pas être localisé et de changer son identité et son apparence...d'entrer en clandestinité. C'est le début d'un longue cavale qui lui fera traverser l'Europe.
Il est épileptique et a du subir une intervention chirurgicale au cours de laquelle, des électrodes, permettant de réguler ses problèmes neurologiques, ont été implantées sur son cerveau...Il découvrira que le chirurgien, son ami, a également fait de lui un être surnaturel, un monstre, ce golem doué d'une mémoire phénoménale..
La Mémoire, est alors le deuxième personnage de ce livre, mémoire humaine, mémoire informatique, prétextes dont se sert Pierre Assouline pour nous donner à réfléchir d'une part à son importance, d'autre part aux manipulations de tout type que certains envisagent pour créer des surhommes, une élite de golems à l'horizon 2045-2060. le cerveau de l'homme le rend capable d'aimer l'art, de s'envoler face au tableau d'un peintre, capable de le faire voyager par la pensée, un cerveau confronté à la machine. Grâce à l'électronique, à des électrodes implantées sur le cerveau, sur les rétines, la science pourra à l'avenir créer des sur-hommes ayant à leur dispositions toutes la mémoire du monde, des soldats pouvant voir la nuit comme en plein jour...Science fiction, ou futur de la science? Nombreux sont les articles, que chacun pourra trouver sur la mémoire qu'est Internet pour confirmer l'intérêt de la science pour l'Intelligence Artificielle et le Transhumanisme.
Cette première partie du livre, mi roman-policier, mi-réflexion technique et philosophique est agréable, même si certaines situations sont un peu "tirées par les cheveux", trop rapides, trop superficielles ...mais bon.....on a affaire à un sur-homme ! Et il faut abandonner le récit pour se plonger dans les idées, et j'ai été beaucoup plus attiré par les réflexions de l'auteur sur la mémoire et le cerveau que par le coté polar-surhomme, un peu trop série américaine à mon goût.
La deuxième partie du livre représentant un tiers environ du roman, est un long "devoir de mémoire" : Gustave Meyer va pour fuir, traverser des villes européennes, Vienne, Budapest, Lodz, Wroclaw Kaunas, Bucarest, Iasi, Prague...., visiter leurs synagogues ou ce qu'il en reste, en suivant un plan, calqué sur celui d'une partie d'échecs, l'occasion pour Pierre Assouline de rappeler au lecteur les souffrances, les persécutions du peuple juif, bien antérieures aux percutions nazies. Très documentée, voire trop précise cette deuxième partie du roman n'amène pas grand chose à l'intrigue policière, le lecteur se perd un peu dans les détails, de ces synagogues, de l'Histoire. On se demande comment la police arrive à suivre sa trace...une super fliquette très douée sans aucun doute ! Un dénouement un peu trop rapide..trop convenu d'avance
Je garderai de ce livre une impression mitigée : un coté Polar trop rapide, Pierre Assouline n'est pas un auteur de polar mais il a un don certain pour nous informer afin de nous faire réfléchir, pour nous proposer de suivre cette réflexion par d'autres lectures et un coté historique, certes intéressant, mais dont les détails n'apportent rien à l'histoire...un coté historique qui ne semble avoir qu'un seul objectif : n'oublions pas, gardons toujours à l'esprit la mémoire de l'Histoire.

Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Disons d'entrée de jeu que je suis fan des oeuvres de Pierre Assouline, ayant lu plus de la moitié de ses romans (dont Lutétia et Sigmaringen) et plusieurs de ses biographies (L'homme de l'art - D.H. Kahnweiler, Albert Londres, Simenon, Hergé, le dernier des Camondo, Paul Durand-Ruel), qui font aujourd'hui référence. Très admirative aussi de la culture et des traditions juives, sans les connaître aussi bien que je le souhaiterais. Golem avait donc tout pour me plaire.

Cependant, je ne pense pas, tout en l'espérant sincèrement pour l'auteur, qu'il atteigne les 100000 exemplaires, à l'instar de l'ouvrage-source de l'auteur autrichien Gustav Meyrink (1868 – 1932) qui sert de point de départ à cette réflexion médico-philosophique en forme de thriller, qui fait aussi référence à un film expressionniste tourné en 1920.

Le Golem est un humanoïde d'argile créé par le Maharabal de Prague au XVIème siècle, dont le front est orné du mot « emet » qui signifie vérité, mais que l'on peut faire revenir à la poussière en effaçant la première lettre pour obtenir le mot « met » qui signifie mort.

Le héros de ce Golem-là, Gustave Meyer, est un grand maître des échecs hypermnésique et épileptique. Il est soudain accusé du meurtre de son ex-femme, une blogueuse d'alerte pourfendant les turpitudes des laboratoires pharmaceutiques, et disparaît à travers l'Europe pour éviter le commandant de police – la belle Nina – qui souhaite l'interroger et démasquer lui-même le criminel.

Une intrigue très convenue. Polluée par une histoire bien peu crédible de manipulation neurologique – la conspiration des transhumanistes téléguidée par la NASA et GOOGLE – dont le héros s'estime victime, tout comme le pauvre Golem de la légende du rabbi de Prague.

Cette critique féroce des cénacles (ou sectes ?) pseudo-scientifiques est cependant moins drôle que celle de Laurent Binet dans « La septième fonction du langage ». Une de plus, mais pas très crédible. Une évocation de l'angoisse de certains hommes se sentant soudain devenir étrangers à eux-mêmes, la crainte intime d'être manipulé par des forces incontrôlables. Pour ma part, je n'ai à aucun moment adhéré à cette fable ... Mais qui sait, peut-être suis-je passée à côté d'un truc abominable, dont l'auteur se fait justement le lanceur d'alerte ?

Le style et la clarté de l'écriture accompagnent cependant le lecteur tout au bout de cette parabole. Et le périple à travers les principales communautés juives d'Europe centrale est particulièrement évocateur. A ceux qui ont aimé se perdre dans les ruelles de Mala Strana, le livre plaira.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Le pitch est simple : un maître d'échecs d'origine juive est opéré par un neurochirurgien, ami d'enfance, afin de pallier ses crises d'épilepsie et il s'aperçoit que le médecin a implanté dans son cerveau, à son insu et à des fins suspectes, un dispositif destiné à augmenter ses capacités mémorielles. de surcroît, le joueur d'échecs est accusé d'avoir fomenté l'accident mortel de son épouse, ce qui le contraint à se cacher et à fuir.

Pierre Assouline mêle thriller et essai dans une réflexion sur le post-humanisme, ce tournant qui voit la science et la technique conférer à l'être humain des capacités physiques et intellectuelles supérieures grâce à la technoscience. le mythe du Golem vient de la mythologie juive : "un être artificiel, généralement humanoïde, fait d'argile, incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre façonné afin d'assister ou défendre son créateur". (Wikipédia).

À pic, le "Magazine Littéraire" (Assouline y est éditorialiste et conseiller de rédaction) de juillet-août 2016 propose un dossier sur le post-humanisme, dans lequel un article de Brigitte Munier désigne le golem comme "la matrice de nos angoisses face aux technologies contemporaines", le tabou ultime étant la réplication de l'humain.
Le récit juif du golem insinue la possibilité d'un homme sans âme, tel est le coeur de la question : "... si l'homme peut créer artificiellement son semblable (le golem), c'est que l'humain est reproductible et ne se définit point par un principe spirituel irréductible, une âme transcendante, comme le pensa la philosophie occidentale pendant plus de vingt-cinq siècles." (B. Munier)

Si l'homme peut se fabriquer, qu'en est-il de la conscience, de l'intériorité, conditions de l'exercice de la liberté et de la morale ? La question de l'exception humaine se pose, car aujourd'hui, alors qu'on ne croit plus guère à l'âme, comment justifier la croyance en notre spécificité de la nature humaine ?

Le roman d'Assouline offre quelques pistes, il conduit le personnage sur les traces de ses ancêtres, parmi les communautés religieuses juives de l'Europe centrale. "Toute l'oeuvre de Pierre Assouline est hantée par ce que Bernard-Henri Levy, s'inspirant De Chateaubriand, appelle dans son futur – et très attendu – essai : « le génie du Judaïsme »", écrit Annick Geille dans le salon littéraire de Linternaute.

Dans un entretien pour Gallimard, l'auteur explique : "Je pense que le lecteur intéressé par des questions éthiques sur les neurosciences le verra d'abord comme un essai. Pour ma part, je l'ai conçu comme un thriller, tout simplement parce que j'aime les thrillers et qu'avec ce genre de livre ma liberté d'invention, de recréation, est totale, c'est un grand plaisir d'écriture."
Lien : http://christianwery.blogspo..
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J'ai eu d'énormes difficultés à rentrer dans ce livre. L'histoire et le style ne m'ont pas séduite. C'est brouillon, trop rythmé par endroit, pas assez à d'autres. Pourtant les golems, c'est un sujet qui m'intéresse, mais là, non, ça l'a pas fait !
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Gustav Meyer est un joueur d'échec, épileptique. Un jour, après qu'il a rendu visite à son neurochirurgie et ami, Gustav est cueilli par deux policiers sans que ces derniers ne lui donnent beaucoup d'explications. Gustav leur échappe. Pendant ce temps-là, sa fille est mise à contribution par la police pour leur venir en aide et localiser son père.
Gustav soupçonne par ailleurs son neurochirugien d'avoir trafiqué son cerveau et surtout sa mémoire.
Dès lors, il va rechercher la vérité et fuir.

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Mon avis : pour ce roman j'ai envie de dire qu'il ne suffit pas qu'une histoire nous plaise ou non pour que l'on aime ou non un roman. Décidément, vous allez me trouver compliquée entre cette critique et celle que j'ai faite du Complexe d'Eden Bellwether.


Le sujet de l'hypermnésie ne m'a pas plus passionnée que le personnage qu'est Gustav. Certains faits m'ont paru peu crédibles tout comme la fin. J'ai trouvé que la fuite en Europe était longue et l'atmosphère ne correspondait plus du tout avec le début du roman qui nous plonge plutôt dans une atmosphère de roman policier.
Malgré ces défauts, j'ai beaucoup aimé lire ce livre que j'ai lu en deux fois. J'ai beaucoup aimé l'écriture de Pierre Assouline duquel je n'avais jamais rien lu. Son style, son écriture ont réussi à me cueillir et à me tenir jusqu'au bout du roman tout en me laissant une impression très positive.
Je suis vraiment ravie d'avoir découvert cet auteur.
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Cet auteur fait partie du groupe d'écrivains que je suis de pres et que j'apprécie....Pour autant, je dois reconnaitre que je n'ai pas réussi à rentrer dans ce livre, dans cette histoire et ce qui a "sauvé " mon évaluation est bien la qualité de l'écriture de Assouline que j'aime tant...Le fait que je ne sois pas rentré dans le livre ne veut pas dire que le livre n'est pas bon....c'est peut être moi qui a été peu sensible à ce roman.... je ne l'ai pas quitté faché avec l'auteur , en tous cas!
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