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Même si je n'ai pas adhéré aux dessins (affaire de goûts), j'y ai retrouvé l'ambiance dérangeante et pesante du roman. Une vraie pépite, qui, en tant que femme, touche forcément en plein coeur. Oui c'est une fiction, mais l'autrice fait en sorte de rendre les choses tellement réaliste que ça questionne. Et si...
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Glaçant !
Dans un futur plus ou moins proche (l'autrice reste plutôt floue à ce sujet), c'est la crise de la fertilité. Pour pallier à la stérilité des humains, l'Amérique a mis en place un nouveau régime où les femmes encore fertiles deviennent des "handmaids". Concrètement elles sont obligées de devenir des esclaves chargées d'assurer la descendance des hauts placés du nouveau régime. On suit donc June rebaptisée Defred, devenue l'une d'entre elles et forcée de porter la fameuse robe rouge écarlate.
Tout comme le roman d'origine, ce roman graphique va et vient entre souvenirs du passé et le présent de l'héroïne. On vit à travers elle l'évolution de l'histoire de l'Amérique et la déchéance progressive des droits des femmes. C'est effrayant de réalisme.
Le dessin est plutôt classique, et les couleurs très douces (presque fades par moment, mais ce n'est que mes goûts).
Ce n'est clairement pas la lecture la plus zen que j'ai pu voir. Mais c'est à lire au moins une fois dans sa vie !
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Que dire sur la servante écarlate qui n'a pas été dit? le roman de Margaret Atwood à fait le tour du monde depuis bientôt 40 ans. En plus de cette série quasi parfaite diffusée sur HBO.
Ce roman graphique se colle davantage au roman qu'a la série télé. Mais si vous décidez de ne lire que ce livre sans avoir préalablement lu le roman ou vu la série, vous serez un peu perdu car les transitions de ce comics sont plutôt confuse. Mais sinon, le climat anxiogène y est tout aussi efficace. La fin (les deux dernières pages) m'a fait me poser plein de questions mais j'imagine que c'est le but. Sinon, très bon mais des trois produits connus (la série, le roman et le comics books), ce n'est pas par lui que je débuterais.
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Une prophétie cauchemardesque qui tient en haleine, je n ai pas pu décrocher. On ne sait pas ce qui arrive à Defred à la fin, mais sans doute pas de fin heureuse!
Dans ce roman, prise de pouvoir sur les femmes, humains qui ne sont plus capables d avoir des sentiments, pendaison des personnes qui sont pour l avortement, l auteur signe un recul lamentable dans le droit de la moitié de l'humanité à disposer de son corps.
Superbement illustré par l artiste Renée Nault, ce roman graphique est d une force cruelle et provocante face à la stérilité, l esclavage sexuel, l extrémisme religieux, la pollution nucléaire, les dictatures, les crimes de guerre, viols.
Une dystopie déclinée en série qui fait malheureusement écho à des scénarios possibles, cela reflète les dérives sociétales et les dangers du fanatisme.
Vraiment poignant, rouge vif, comme la couleur du sang, et des robes des esclaves qui n ont de valeur qu en tant que procreatrice.
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Bonjour tout le monde!

Post lecture terminée #24

J'ai lu l'adaptation graphique de “La servante écarlate” de Margaret Atwood, illustrée par Renée Nault aux éditions Robert Laffont.

Résumé

Dans la république de Gilead, June, ou plutôt DEFRED, est une servante, une esclave sexuelle. Les femmes sont vêtues de rouge et ont tout perdu, elles n'ont plus aucun droit, même leur identité leurs ont été retirées. Leur seule valeurs c'est leurs taux de fécondité..
Elles sont affectées à une famille de commandants et mettent leur corps à leur service.

Mon point de vue

On ne présente plus ce roman qui je pense est connu par un très grand nombre, c'est un roman glaçant, percutant qui donne à réfléchir, une version féminine de 1984, de George Orwell. Imaginez vous ne plus avoir aucune liberté, un monde où vous perdez jusqu'à votre identité, ou vous n'avez plus le droit de lire et d'écrire, ou vous n'avez plus de travail ni de compte en banque, ou votre utérus est votre plus grande richesse…

J'ai lu le roman, regardé la série, alors je ne pouvais que me laisser tenter par cette adaptation graphique même si comme vous le savez j'en lis très peu. Et pour tout vous dire je ne regrette pas mon achat car il est superbement illustré et les dessins sont magnifiques et représentent tellement bien le roman. Il est totalement en accord avec ce que dégage le roman, un univers absolument terrifiant pour nous les femmes. Par ailleurs, je conseille au préalable la lecture du livre qui vous apportera plus de détails sur l'histoire.

Une immersion glaçante dans la république de Gilead au côté de June, qui pour se donner la force de survivre à tout ça se remémore sa vie d'avant lorsqu'elle était libre, de circuler, de travailler et de vivre au côté de sa famille. Aujourd'hui elle n'est plus qu'une esclave sexuelle de reproduction, et évidemment ce problème d'infertilité n'incombe qu' aux femmes!

Je terminerais par une citation :
“Il a prononcé un mot interdit. Stérile. Un homme stérile, ça n'existe plus à présent, pas officiellement. Seules les femmes sont fertiles ou infertiles, c'est la loi”
“ Béni soit le fruit. Que le Seigneur ouvre”

Un roman graphique à découvrir, un talent incontestable de Renée Nault, je vous conseille vivement cette lecture si le thème vous intéresse.
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Que vaut cette adaptation du roman culte d'Atwood ? Je ne peux pas vous faire de comparaison avec le livre car je ne l'ai jamais lu (il faudrait !) mais j'ai regardé les deux premières saisons de la série. J'adore les romans graphiques et les dystopies et je dois dire que j'ai été conquise. D'abord j'ai aimé le format et le crayonné de l'illustratrice. Ses dessins permettent de créer plusieurs ambiances, parfois lumineuses dans les souvenirs, parfois très sombres dans le présent. Certaines pages sont très belles et il se dégage une réelle émotion.

Pour l'histoire, je pense que vous la connaissez mais en très rapide on suite Defred une servante écarlate de la république de Galaad, où les femmes n'ont aucun droit. Elles sont soit Épouses : rang le plus noble mais cantonnées comme femme au foyer, soit Martha : des employées de maison, soit Tantes : formatrices et surveillantes ou encore Servante écarlate : esclaves sexuelles réduites au rang de pondeuse. Tant de réjouissances c'est difficile de choisir ! Dans cet album on en sait un peu plus sur la vie d'avant et la bascule, même si on ne comprend toujours pas comment ça a pu à ce point dégénérer...

J'ai beaucoup apprécié que l'album soit moins "glamour" que la série. En effet le commandant/violeur n'est pas le beau et relativement jeune Joseph Fiennes mais un vieux croulant, tout comme sa femme. le personnage de Defred est aussi plus nuancé. L'univers est vraiment interessant et donne envie de creuser un tas de sujet. Est-ce si fou que ça ? Ou les droits des femmes ne tiennent-ils qu'à un fil ? En bref : un coup de coeur et une adaptation plus que réussie à mettre entre les mains des personnes qui ont envie de se replonger dans l'univers ou des curieux qui veulent le découvrir. 
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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J'ai lu cette adaptation en roman graphique de la servante écarlate avant de lire la version roman. Et j'ai maintenant très très envie de me plonger dans l'oeuvre de Margaret Atwood.
Cette BD nous permet de bien comprendre l'essentiel de l'histoire avec ce monde terrifiant et glaçant. Je suppose que le roman va plus loin et tant mieux !
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Un "roman graphique" (comprenez BD destinée aux adultes) bien plus proche de la série TV que du chef-d'oeuvre dystopique de Margaret Atwood...
J'ai forcément été très déçue, m'attendant à trouver un nouveau point de vue sur le roman, de me retrouver face à un ouvrage aux dessins plutôt fades et reprenant sur le fond exactement le contenu de la saison 1 américaine... Même si la trame est bien celle du roman ("jour", "nuit", etc).
On ne retrouve l'ouvrage d'Atwood que dans l'épilogue, malheureusement celui-ci n'a plus aucun sens dans ce cadre!
Je le conseillerai plutôt aux adeptes des BDs (ce que je ne suis assurément pas) et ne cherchant rien qui se rapproche de Mme Atwood 😉
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J‘ai replonge dans cette oeuvre avec grand plaisir.

Premiere lecture d‘un roman graphique pour ma part.
J‘ai trouve les dessins a la hauteur du livre. Deux couleurs essentiellement le noir et rouge .
Pour le temps d‘avant une palette de couleur beaucoup plus variée est utilisee.

La narration est succinte ce qui me semble normal pour des illustrations mais l‘atmosphere est tres bien represente.

Néanmoins je pense que lire ce roman graphique sans avoir lu le roman classique doit être déstabilisant car seuls quelques moments sont relates .

Je dois avouer que je préfère la version classique, même si l‘ambiance de cette dystopie se ressent totalement dans ce roman graphique.

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N'ayant pas vu la série télévisée, ni lu le roman, c'est avec curiosité que j'ai plongé dans ce roman graphique.

Je connaissais l'histoire dans ses grandes lignes : un monde dans lequel les femmes n'ont de valeur que pour leur utérus. Dans cet ouvrage, on découvre donc l'histoire de Defred, servante écarlate, dont la mission est de porter un enfant pour le Commandant et son épouse. Son identité propre à été totalement effacée et elle n'existe que pour remplir cette mission. Defred nous décrit donc une partie de son histoire auprès de cette "famille", mais aussi sa vie d'avant l'avènement de la république de Galaad, lorsqu'elle avait une réelle place dans la société en tant que femme libre.

J'ai apprécié la différence dans le style des illustrations selon la période du récit. Lorsque Defred vit dans la république de Galaad, les dessins sont plus sombres et les traits anguleux, alors que lorsqu'elle se remémore sa vie en tant que femme libre, les dessins sont réalisés à l'aquarelle, avec des traits plus souples, arrondis et des teintes plus pastels.

Je ne suis pas friande des dystopies d'une manière générale et celle-ci ne déroge pas à la règle. Quelques passages m'ont semblés difficilement compréhensibles. J'ai eu du mal à apprécier ma lecture à cause d'un manque de fluidité à mon goût. Je suis quand-même satisfaite d'avoir assouvi ma curiosité envers cette mystérieuse servante écarlate.

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