La belle aux cheveux d'or - Le nain jaune - L'oiseau bleu

En trois contes, Mme d'Aulnoy, contemporaine de Charles Perrault, dépeint la convoitise, et la jalousie qui en découle lorsque l'objet de son désir est acquis par un.e autre.

Les princesses sont aussi belles qu'inaccessibles quand il s'agit d'hymen. Les épreuves sont nombreuses, de même que les rivaux. Et comme si ce n'était pas assez compliqué, fées et magiciens se mêlent de ces amours contrariées pour le meilleure… ou le pire.

Ce recueil contient trois contes classiques : La Belle aux Cheveux d'Or, le Nain jaune et l'Oiseau bleu où le merveilleux se mêle à une critique, entre autre, du mariage sans amour.

À moins que mes goûts aient beaucoup changé il me semble que j'aime les contes. Je n'en ai aimé aucun des trois. Même pas le premier, qui m'a été le plus plaisant, où la morale reste bof à mon goût. Au final que de souffrances inutiles tout de même. Avec ce genre de récits il n'est pas étonnant que plane dans l'inconscient collectif des mécanismes inconscients de comportements abusifs. Bon, en même temps, d'après Babelio, la comtesse d'Aulnoy dénonçait de cette façon la Cour & la société de son époque... Mea Culpa...

Un recueil de contes que j'ai relu pour en découvrir les versions "d'origine" et pas celles que j'ai lu enfant.

Elles restent plaisante mais reposent, forcément, sur une trame convenue : intro, développements par boucle similaire et fin, parfois très rapide.

C'est reposant mais, dans mes souvenirs, c'était plus prenant.

Dommage.

J'y ai trouvé le nain jaune
Toujours avec cet apprêt obligatoire de bonté, de magnificence sur la princesse et son prince, la méchanceté naturelle dirais je car non expliquée, du ou des méchants ; ici, peut être pour la première fois sur les quelques contes que je découvre, l'histoire ne se termine pas par le sempiternel "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants".
non.
Et tant mieux pour eux.