Le tome 5 d'une série d'ouvrage réservé aux personnes passionnées par la philosophie indienne et par Aurobindo. Ouvrage ardu et pointu, sachant que certains sujets sont plus abordables que d'autres.
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Dans ce processus de descente et de travail, il est extrêmement important de ne pas compter exclusivement sur soi-même, mais de s'en remettre à la direction du Gourou et de référer tout ce qui se produit à son jugement, son arbitrage, sa décision. Car il arrive souvent que les forces de la nature inférieure soient stimulées et excitées par la descente et veuillent s'y mêler et la détourner à leur profit. Il arrive souvent aussi qu'une ou plusieurs Puissances de nature non-divine veulent se faire passer pour le Seigneur suprême ou la Mère divine et exigent de l'être service et soumission.
Mais notons que la paix, la silence et le nirvâna, ne sont pas nécessairement le seul aboutissement de l'ouverture vers le haut. Non seulement le sadhâk prend conscience d'une paix, d'un silence, d'une étendue immenses et finalement infinis, au-dessus de lui, au-dessus de sa tête pour ainsi dire, et s'étendant dans tout l'espace physique et supraphysique, mais il peut prendre conscience d'autres choses aussi : d'une vaste Force en laquelle est tout pouvoir ; d'une vaste Lumière en laquelle est toute connaissance ; d'un vaste Ânanda en lequel est toute béatitude et tout ravissement.
Même en Europe, on admet très fréquemment aujourd’hui l’existence de « quelque chose » derrière la surface ; mais on se trompe sur la nature de ce quelque chose et on l’appelle « subconscient » ou « subliminal », alors qu’en réalité il est très conscient à sa façon et qu’il n’est pas subliminal, mais seulement derrière le voile.
Selon notre psychologie extérieure, cet être intérieur est relié à la petite personnalité extérieure par certains centres de conscience que nous pouvons percevoir par le yoga. Un peu seulement de l’être intérieur s’échappe par ces centres et passe dans la vie extérieure, mais ce peu est la meilleure part de nous-mêmes ; c’est à lui que nous sommes redevables de notre art, notre poésie, notre philosophie, nos idéaux, nos aspirations religieuses, nos efforts vers la connaissance et la perfection.
Auroville, histoire d'une utopie
Fondée en 1968, Auroville, dans le
sud de l'Inde, voulait être le lieu d'une vie communautaire universelle où chacun vivrait en paix, dans une totale harmonie, au-delà des
croyances, des nationalités et des opinions politiques, à la recherche d'un homme nouveau. Ville
expérimentale dont le nom est inspiré du
philosopheindienSri Aurobindo? Utopie du XXe siècle? En 2008, comment a...