Voilà un récit qui a failli me faire craquer.
Houlala… bon revoici Cosette : un papa bizarre, une maman gentille mais qui meurt tôt. Un papa qui devient encore plus bizarre et se trouve une nouvelle compagne. Bien entendu elle est méchante, elle demande même au papa de trucider Griffon le chien (seul compagnon de la petite Cosette) On la fait dormir sous l'escalier, ou dans la cave, elle n'est nourrie que des restes de la table que la vilaine marâtre essaie de réduire à tout prix, elle est détestée ou méprisée de l'humanité presque entière, etc, etc.
Alors, pourquoi est-ce que non seulement je n'ai pas lâché ce livre, mais je l'ai carrément dévoré ?
Parce que le style est merveilleux. Que chaque page regorge d'intelligence. Parce qu'
Ippolita Avalli est une danseuse sur fil et que du premier au dernier mot de son récit, on la regarde avancer au-dessus du vide, en priant pour qu'elle continue à trouver en elle la Force et la Grâce pour arriver jusqu'à l'extrémité de la corde.