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Cette BD est un vrai régal pour les yeux. le graphisme et les couleurs nous en mettent plein les mirettes. le scénario est très bien monté avec de très bons rebondissements. le format et la qualité de la couverture en fond un très beau livre.
J'ai adoré et en même temps détesté le personnage principal. Un énorme coup de coeur pour moi.
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Les Indes Fourbes
C'était la BD sur toutes les lèvres il y a (déjà) quelques années (putain). Je l'ai feuilletée sur de nombreux étals, chez les uns, les autres, sans jamais oser l'ouvrir. Ça me paraissait trop maousse, conséquent. Néanmoins je voulais la lire un jour (parce que Guarnido, Guarnido, Guarnido).

Et donc c'est effectivement conséquent mais divisé en chapitres donc parfait pour la lire en faisant des pauses si besoin. L' histoire est assez improbable mais c'est tellement bien raconté qu'elle ne renierait pas un Goonies des conquistadors ou d'un dessin animé. Et le dessin... Ah le dessin ! C'est tellement beau (ô Guarnido, Guarnido, Guarnido) et léché. Et moi qui ait découvert l'artiste avec son fameux détective blasé, je voyais dans toute cette galerie de personnages les moues et expressions animales de ses précédents albums. Et j'ai beaucoup aimé être hantée par toutes ces espèces.

Donc voilà cette lecture n'était pas aussi exigeante que ça semblait l'être. Et j'ai eu l'impression en refermant le livre de sortir d'une séance de film d'aventures, l'odeur du papier en plus. Vive les livres qui vous mettent en joie (et Guarnido ! Guarnido ! Guarnido !)
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Wahw!
Le très talentueux Ayrolles et le tout aussi talentueux Guarnido nous offrent ici une aventure qui n'a rien à envier aux romans feuilletons ou aux grands roman d'aventure.
Nous y suivons les multiples rebondissements de la vie d'un gueux parti à l'aventure aux Indes (entendez bien les Amériques), appâté par les légendes qu'il en entend et la résolution de devenir riche sans travailler.
Ayrolles nous offre un scénario très riche, plus complexe qu'il n'y parait à première vue avec des personnalité riches et parfaitement cernées.
La narration est parfaitement découpée, rythmée, et Ayrolles utilise avec brio ce qu'il faut de flash-backs et d'aparté pour que le lecteur s'attache au personnage qui n'est pas dépourvu de défauts et de côtés noirs ( et c'est peu de le dire).
Côté dessin, c'est magnifique. J'étais déjà très admirative du travail de Guarnido sur Blacksad et cette BD ne faut que confirmer son talent. Tout est magnifique, foisonnant, parfaitement maîtrisé.
Guarnido a également un talent certain pour dépeindre les expressions, c'est absolument incroyable.
Bref, c'est un sacré voyage et une magnifique aventure que je recommande vivement!
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La multitude de bonnes critiques sur Les Indes fourbes a fini par avoir raison de moi et j'ai offert les aventures de Don Pablos à mon père pour Noël (et comme d'hab, je lui ai vite chipé l'album !).

J'attendais beaucoup de cette BD et je n'ai pas été déçue, bien au contraire. Don Pablos est une canaille qui ne recule devant rien pour obtenir ce qu'il veut. C'est un personnage haut en couleur pour lequel j'ai tout de suite éprouvé de la sympathie.

L'histoire est passionnante et je pensais avoir tout compris mais Alain Ayroles est aussi une canaille et il nous offre des retournements de situation jouissifs. Je me suis beaucoup amusée.

Du côté des dessins, c'est du nanan ! Juanjo Guarnido a un talent fou, ses dessins fourmillent de détails et les couleurs sont somptueuses.

En bref, cette BD est un petit bijou : lisez-là, vous ne serez pas déçus !
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Quand un auteur génial rencontre un grand dessinateur, forcément cela donne un bel ouvrage.

Quel plaisir d'ouvrir ce bel album puis de le lire, de le regarder, de le feuilleter ! Les premières planches font référence à des tableaux de Velasquez (ses portraits de la famille royale d'Espagne), c'est dire !

Le scénario et les dialogues sont ciselés comme à l'accoutumée avec Ayroles (auteur de Capes et de crocs et de Garulfo) qui nous transporte cette fois en Amérique au siècle des découvertes. Nous voilà partis dans les folles aventures d'un gentil bandit qui rêve de trouver la fortune et l'Eldorado. Il est prêt à tous les mensonges et à prendre tous les risques pour arriver à ses fins.

Le dessin est somptueux (il s'agit du dessinateur de Blacksad) et on se promène dans les magnifiques paysages d'Amérique du Sud.

C'est drôle, beau, rythmé et sans temps mort.
Il faut un peu de temps car le livre est volumineux et assez imposant et un peu d'économies car il n'est tout de même pas donné. Mais quel plaisir pour la tête et les yeux !
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Quel plaisir que ce roman graphique, il est carrément jubilatoire ! On y suit les aventures rocambolesques d'un vaurien, une canaille finie, Don Pablos, qui s'embarque pour les Amériques au XVIe siècle et nous entraînera avec lui à la recherche du mythique Eldorado ! Mais attention, Don Pablos a plus d'un tour dans son sac et d'une fourberie à l'autre, cette histoire ne vous mènera pas où vous pensiez aller … Les planches sont superbes, en particulier les grandes planches qui montrent les magnifiques paysages de la cordillère des Andes, c'est à couper le souffle. Enfin, j'ai beaucoup apprécié l'humour fin qui est omniprésent tout au long de cet album complètement déjanté.
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Que dire de plus qui n'a pas encore été dit au sujet de cette bédé de 160 pages ?

Que c'est génial ? Que le récit se dévore d'un seul coup, un sourire aux lèvres ?

Que le scénario excellent est super bien mis en valeur par les dessins et que la couleur vient parachever le tout, sublimant encore plus ce gros album ?

Que le prix assez élevé le vaut bien ? Que j'ai pris un pied magistral en la lisant et que je n'ai qu'un seul regret : ne pas l'avoir lue plus tôt ?

Pablos de Ségovie est une fripouille que l'on pourrait qualifier de sympathique, même s'il n'hésitera jamais à vous planter le couteau dans le dos afin de se faire un peu d'argent… Ou à vous vendre… Ou pire !

La devise de son père étant "Tu ne travailleras point", notre gueux va y mettre un point d'honneur, en volant, rapinant, trichant, entre autre, et afin d'améliorer son ordinaire, partira vers le Nouveau-Monde, vers ce qu'on appelle encore les Indes, même si ce ne sont pas elles mais l'Amérique du Sud.

Pablos est un excellent conteur, il m'a emmené dans son voyage de folie à la recherche des Cités d'Or et je l'ai suivie comme un seul Homme (femme) dans tous les dangers de ce voyage vers une mythique ville faite d'or.

Cette bédé est riche de plusieurs choses qui fait d'elle un lingot d'or : la richesse des dessins, des expressions des personnages, des décors, des couleurs chatoyantes, des personnages travaillés et du scénario, au poil, qui possède des rebondissements inattendus (bien que j'en ai suspecté un et j'avais bien vu) et des filouteries dignes des plus rusés roublards.

Pas de fausses notes dans la partition, la musique est enlevée, dynamique, entraînante et on se demande jusqu'où ira la bassesse humaine pour obtenir des richesses tout en souriant de toutes ses dents.

La maestria est là aussi car Pablos a tout de l'anti-héros, du salopard né, du fainéant de classe mondiale, du vaurien patenté, du délateur zélé, du profiteur de toutes situations, de roublard, du traître, bref, une canaille retorse à qui on ne devrait pas faire confiance et qui a tout pour nous dégoûter de l'âme humaine tant il n'hésitera jamais à faire du tort. Et malgré tout ça, on l'adore, le Pablos !

Une bédé grandiose, un roman graphique qui ira traîner dans les étagères du haut, avec la crème de la crème, un roman picaresque où c'est le filou qui nous raconte son aventure, son histoire et dont on n'est pas près d'oublier les multiples fourberies car ce bougre nous a rendu complice de ses infamies qui, avouons-le, étaient bien trouvées, culottées et devant lesquelles je ne peux que m'incliner.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Jubilation !!! L'année 2021 démarre donc en fanfare - au moins pour ce qui concerne les lectures - avec cette nouvelle pépite signée @Alain Ayroles et @Juanjo Guarnido.

D'abord l'objet lui-même. Magnifique, un vrai beau livre, grand format, un choix de lettrage pertinent. @Les Indes Fourbes méritent leur place dans toute bonne bibliothèque (il va du coup falloir que je me l'offre, puisque l'ouvrage sort des rayons de la médiathèque ...).

Rendons ensuite à César ce qui lui appartient ! A l'origine de ces Indes fourbes, on trouve un auteur du 17ème siècle, @Francisco de Quevedo, qui narre en 1626 les aventures d'@El Buscòn, alias don Pablos de Ségovie. Ayroles et Guarnido reprennent le personnage là où Quevedo l'a laissé, promettant une suite jamais écrite. Et ils reprennent jusqu'au style de l'ouvrage, exemple du roman picaresque, qui "se compose d'un récit sur le mode autobiographique de l’histoire de héros miséreux, généralement des jeunes gens vivant en marge de la société et à ses dépens." (Source Wikipedia).

Ayroles et Guarnido reprennent donc les codes du roman picaresque, adaptés au 9ème art. Et cela donne une œuvre foisonnante, foutraque, une explosion de couleurs et de péripéties. On retrouve dans le scénario, le découpage et les dialogues la patte d'Ayroles et des accents de l'excellent @De cape et de crocs. Je me suis plusieurs fois laissé surprendre par des retournements de situation excellemment bien amenés, découvrant par la lecture ce qui fait le sel de la littérature picaresque. Et l'histoire de don Pablos de Ségovie est magnifiée par le crayon de Guarnido. Une ligne superbe, des couleurs chatoyantes, des choix graphiques quo permettent de se retrouver dans les différents temps du récit.

Un récit qui nous emmène de l'Espagne du siècle d'or au Nouveau Monde, sur les traces de l'Eldorado. Prétextes aux aventures rocambolesques et hautes en couleurs de don Pablos ... à moins qu'il ne s'agisse de don Diego ? Ou alors serait-ce ... ?

Peste ... ma mémoire me fait défaut ... encore un tour de ce coquin de Buscón, vagabond exemplaire et miroir des filous !
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J'ai entamé ce livre avec une impression mitigée face aux dessins que je trouvais caricaturaux, voir boursouflés... et qui imitent en fait parfaitement bien le style grotesque cher au baroque de l'âge d'or espagnol, et des tribulations du bonimenteur de Francisco de Quevedo : Don Pablos de Ségovie.
Voilà, j'avoue m'être moi-même un peu fait avoir !
L'idée même d'offrir, quelques quatre siècles plus tard, une suite à un roman picaresque espagnol du 17ème, est déjà assez osé, mais le traitement en miroir (la référence aux Ménines ne vous aura pas échappé), sorte de pastiche du pastiche, est vraiment génial.
Et puis comment ne pas s'attacher à cet anti héros formidable de fourberie ?
C'est qu'il a de la verve notre arnaqueur à la petite semaine. Vagabond à l'esprit affûté, qu'aucun scrupules ne semble émouvoir, ses aventures à la recherche de l'Eldorado sont truculentes.

Un roman graphique vraiment marrant que j'aurais du mal à classer... « Bouffonnerie érudite », peut-être ?
En tout cas je vous en conseille la lecture, c'est pas le Pérou, certes, mais vous passerez à coup sûr un bon moment !
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cette fois pas d, animaux parlant. tout deux a l, origine de séries cultes, le scénariste Alain Ayroles (
de cape et de crocs ) et le
dessinateur juanjo guarnido ( blacksad ) mette leur talent en commun pour un album qui fleure bon l, aventure.
l, action se déroule du côté du nouveau monde, encore appelé les Indes.
pendant le siècle d, or espagnol. a l, instar d'un don Quichotte, le héros
Pablo de Ségovie va traverser l, atlantique et se retrouver embarqué dans
d, improbables péripéties.
car Pablo est un filou, né tout en bas de l, échelle sociale, mais il compte bien la gravir a force de mensonges, vols , trahisons,
avec ces cents cinquante pages, et son récit a tiroirs,
mélange de satire et de burlesque les deux auteurs signent un album jubilatoire. avec des cadrages et des textes ciselés, l, expression des visages, toutes ces cases peintes a l,aquarelle, le choix des couleurs, nous plonge dans l, ambiance hispanique au temps de
Velasquez. et puis le héros et une fripouille bien sympathique malgré tout.
de quoi espérer une nouvelle collaboration.👍
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