J'ai été surprise d'être plus réceptive aux interventions de ceux dont le métier est, en apparence, à mille lieues de la littérature (comptable, fiscaliste, professeur en études commerciales, etc.). Leurs propos tendaient vers une vision plus sociologique de la littérature, loin de vagues prétentions universalistes. Pour ce qui est du texte de
Baillargeon lui-même, il ne m'a pas plu du tout. Lorsqu'il compare le roman de
George Orwell, Mil neuf cent quatre-vingt-quatre (
1984), au « révisionnisme culturel » qui aurait soi-disant cours aujourd'hui, j'ai envie de dire à cet homme : quels mots sont tabous exactement ? Quels noms efface-t-on ? Qui voit sa liberté d'expression bafouée par la politique ? Aussi, je tiens à préciser pour ce monsieur que le déboulonnage des statues n'est absolument pas une pratique contemporaine. Bref, très déçue dans l'ensemble.