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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne raffole pas des nouvelles jusqu'ici. Mais mon regard risque fort de changer au vu de ces nouvelles pépites de L'amour maternel.

Plusieurs écrivains qui ont le vent en poupe se sont penchés sur ce sujet pour écrire des petites histoires tantôt lumineuses tantôt plus sombres mais toutes ont un point commun : elles grouillent et fourmillent d'amour. Elles sont toutes mères d'ici ou d'ailleurs, d'aujourd'hui ou d'hier et crient avec espoir ou désespoir. Elles crient l'enfant perdu, le petit enfant qu'on refuse aux bras d'une grand-mère, l'enfant malade, l'enfant en danger, l'enfant qui ne réveille aucune fibre. Ces nouvelles ont un fol goût d'amour, de folie brute, d'imprudence, de vengeance, de sacrifice. Elles se lisent sans temps mort, elles vont droit au but, certaines détendent, d'autres marquent comme un stigmate sur l'âme.

J'ai particulièrement aimé l'imagination et la sensibilité des nouvelles de Mélissa Da Costa, Solene Bakowski, Marin Ledun, Maud Mayeras ou Romain Puértolas.

N'hésitez pas à découvrir ce merveilleux livre, d'autres auteurs ont écrit des nouvelles sur l'amour maternel à fleur de peau comme Adeline Dieudonne, Antoine Dole, Isabelle Dusquesnoy, Johana Gustawsson, Carène Ponte.
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J'ose dire qu'en matière de nouvelles j'en connais un rayon. Que j'aime cet exercice, que je suis aussi exigeant qu'enthousiaste à lire nos auteurs francophones qui se frottent à ce genre littéraire.

Alors, quand sort un recueil autour de L'amour maternel, mené par la libraire Caroline Vallat, avec nombre d'écrivains que je lis habituellement en format long, je ne peux que vibrer à l'avance, espérant ressentir des émotions fortes.

L'amour maternel ? Voilà un sujet qui pourrait sembler éloigné de mes lectures habituelles. Sauf que… Avec un casting pareil, on pouvait s'attendre à ce que le résultat soit renversant. Il l'est.

Les lecteurs qui ne connaissent pas les plumes invitées, qui s'attendent à des histoires uniquement pleines de tendresse à l'image du titre du recueil et des jolies fleurs de la couverture, vont tomber à la renverse, dégringoler dans un puits sans fond de noirceur.

Oui, la plupart de ces nouvelles sont sombres, mordent, griffent, déchirent. Serrent le coeur, broient les tripes.

Alors, tromperie sur la marchandise ? Pas du tout, chaque histoire est parfaitement dans le thème, et cet amour-là est aussi source de toutes ces dures émotions. Et parfois, la lumière sait poindre aussi.

Toutes ses histoires sonnent pour la plupart vraies et justes, parlent de problématiques réelles et importantes, de ressentis puissants et prégnants.

Il y a tout ce que je recherche dans ces récits courts. de la créativité, de l'engagement, des émotions poignantes, des surprises étonnantes, des écritures variées et marquées, de la personnalité.

Ces textes ont été lues avec des yeux grands ouverts, le coeur palpitant. Et pour certaines, des frissons. de courtes lectures qui laissent parfois groggy, mais pour lesquelles j'ai eu plus d'une fois envie d'applaudir pour rendre hommage à tant de talent et d'audace. Standing ovation.

Aucune nouvelle ne ressemble à une autre, les ambiances sont suffisamment variées pour que ce recueil se dévore. D'une traite ou en picorant, c'est tout l'intérêt que de laisser au lecteur le choix de son rythme.

Avec l'exercice de la nouvelle, chaque ressenti de lecture compte parce que très personnel, lié à ses goûts, son expérience de vie, ses propres douleurs, son propre parcours.

Je n'ai pas envie de détailler chaque nouvelle, vous laissant vierge de toute découverte. Mon top 3 n'est donc qu'une logique relevant de l'intime, c'est logique vu le thème. Pas un jugement en soit, mais bien un retour d'émotions.

Maud Mayeras m'a déchiqueté le coeur et touché l'âme, par son talent et son écriture uniques. Personne n'écrit comme elle.

Mélissa Da Costa (que je n'avais jamais lue) m'a enthousiasmé par l'originalité et la puissance de son idée, admirablement bien menée.

Solène Bakoswski m'a tout simplement mis par terre…

Les autres sont globalement au diapason, à leur manière, croyez-moi.

L'amour maternel est un recueil de nouvelles bien plus surprenant que son thème et sa couverture laisseraient à penser. Il suffit de voir le casting 5 étoiles qui est proposé. Avec des auteurs totalement engagés dans leur mission, pour un résultat formidable, qui laisse des traces bien après la lecture, souvent davantage que bien des romans.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Voila un recueil de nouvelles Minou, sur l'amour maternel.
Dix auteurs – dix histoires.

Être Maman ? Ca te chaaaaaaange la vie.
Les enfants ? C'est que du bonheuuuuuur.
La maternité ? ya rien de plus beauuuuu
Ouais, ouais on connait la chanson hein. gnagnagnaaaa.

Sauf que dans ce recueil, les histoires sont loin (très loin) d'être roses.
Car être Mère c'est souffrir, défendre ses enfants coûte que coute, se sacrifier, faire des choix difficiles, ne pas avoir de suite l'instinct maternel, subir, se sentir impuissante, etc ….

J'ai mis des notes (+ / ++ /+++), avec l'histoire en quelques mots sinon ça va tout spoiler.

1/LES PASSANTS +
Deux femmes qui viennent d'accoucher, sont dans la même chambre.
2/LE MONDE CUBE ++
Quatre enfants d'une même fratrie sont en GAV.
3/INES ++
Une mère qui a des doutes sur son gendre.
4/Naissance de l'hiver +
Jeanne va perdre la garde Thomas son fils de 5 ans.
5/La Dame d'Hanoi +++
Une adoption au Vietnam.
6/Le bruit des ciseaux
Une fille handicapée.
7/Morsures +
Attention chien méchant.
8/La Gorge +++
Oui , ta gorge va se serrer, Minou.
9/Devenir ta mère, mon fils + +
Dépression post partum
10/Les deux mères ++
Maman j'ai faim.

Gros coup de coeur pour la Dame D'Hanoï que j'ai vraiment trouvé touchant et la GORGE de Maud Mayeras.

Maud, la puissance de ses mots.
J'ai chialé dans mon lit avec Lucile qui veut pousser cette porte trop lourde. J'ai chialé dans cette cour d'école.
L'envie d'hurler.
tu sais tellement bien raconter l'insupportable.

Celle que j'ai le moins aimé est le bruit des ciseaux.
Pourtant j'adore l'auteure.
Je l'ai trouvé hors-sujet. (qui suis-je pour dire ça lol), car ce n'est pas la relation MERE/FILLE.

Un livre qui se lit vite, surtout si tu as peu de temps devant toi pour te poser.
Un livre qui te fera dire qu'au fond, bah ta vie ça vaaaaaaa

Et bisous à tes gosses, Minou à tantôt
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Après avoir lu deux études sociologiques sur ce thème, c'est un recueil de nouvelles qui m'a été proposé.

Dix nouvelles de dix autrices et auteurs qui explorent l'amour maternel sous forme de fiction.

On y retrouve des mères aimantes, des violentes, des sentiments puissants allant de la dévotion à la vengeance et à la pulsion de mort.

Aucune déception à la lecture, le niveau est élevé et l'exploration du thème plus brutal que ne le laisse penser la couverture du livre.

Je recommande !

Lien : https://journaldeborddunelec..
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Lecture 54 de 2023            
         
J'ai lu ℒ'𝓪𝓶𝓸𝓾𝓻 𝓶𝓪𝓽𝒆𝓻𝓷𝒆𝓵, un recueil de nouvelles concernant l'amour des mères, publié aux Editions Plon @editionsplon. Dix auteurs ont écrit chacun une nouvelle sur l'amour maternel, sous la direction de Caroline Vaillat.

Tout d'abord, je tiens à remercier @netgalley et les Editions Plon pour avoir accepté de me confier ce recueil de nouvelles.  

On retrouve ainsi une nouvelle de Solène Bakowski, de Mélissa Da Costa, d'Adeline Dieudonné, d'Antoine Dole, d'Isabelle Duquesnoy, de Johanna Gustawsson, de Marin Ledun, de Maud Mayeras, de Carène Ponte et de Romain Puértolas. Si certains de ces auteurs m'étaient connus car j'ai déjà lu un livre ou plusieurs d'eux, je ne connaissais absolument pas certains d'entre eux et je trouve que cette forme est très chouette pour découvrir la plume d'un auteur sur un format très court comme celui-ci.  

Si certaines nouvelles m'ont profondément émue (comme Les passants de Solène Bakowski), d'autres ont serré mon coeur de maman et l'ont laissé complètement brisé (Le monde cube de Mélissa Da Costa, Naissance de l'hiver d'Antoine Dole, Morsures de Marin Ledun, La gorge de Maud Mayeras).  

Je m'attendais à un récit dans l'ensemble beaucoup plus doux que ce recueil (un peu à l'image de la nouvelle La dame d'Hanoï d'Isabelle Duquesnoy). Mention spéciale pour la nouvelle écrite par Carène Ponte, Devenir ta mère, mon fils, qui décrit avec énormément de précision et de justesse les difficultés que peut avoir une mère pour remplir pleinement son rôle et pour se sentir mère et qui met des mots sur les maux.  

J'ai adoré pouvoir lire ce recueil de nouvelles, même s'il a été beaucoup plus sombre que ce à quoi je m'attendais.  

Et toi, tu aimes les nouvelles ? Tu lis des receuils ? Dis-moi tout.
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L'amour maternel.
.
Ils s'appellent Agathe, Hermès, Lydia, Thomas, Justine, Yoann, Raphael ou Marion. Elle s'appelle Blandine, Inès, Matalena, Lucille, Sylvaine, ou non pas de nomme. Ils sont les enfants, elles sont les mères.
Des mères imparfaites, des mères blessées, des mères dysfonctionnelles mais surtout des mères aimantes. Quand on pense à l'amour maternel, on pense douceur, tendresse, réconfort. C'est cela bien sûr mais pas que. Et avec les auteurs mis à contribution ce recueil, il fallait s'y attendre. Car ici point de guimauve, mais un réalisme qui prend aux tripes. Car l'amour maternel c'est aussi un amour brut , intense, un amour sacrificiel et inconditionnel, un amour âpre, violent et même parfois du désamour.
Ces nouvelles, ce sont des histoires tristes, des histoires fortes, mais des histoires qui pourraient être vraies, des histoires qui bousculent, remuent et émeuvent. Des histoires courtes mais intenses qui ont laissé en moi une empreinte indélébile. Car oui l'amour maternel est inconditionnel, mais il pousse à toutes les extrémités et il transcende tout, pour le meilleur et parfois pour le pire. Mention particulière pour l'histoire de Raphael écrite par Maud Mayeras. Elle m'a bouleversée et m'a tiré les larmes. Tragique et sublime.
Alors que vous soyez maman ou pas, vous êtes forcément un fils ou une fille et ces nouvelles vous toucheront à coup sûr. Faites abstraction de la couverture et oubliez toutes vos idées reçues sur ce sujet, je suis sure que vous serez remué.
Un énorme merci à Caroline Vallat pour avoir réuni ces textes, je ne les oublierai pas de si tôt
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Un recueil de nouvelles qui m'a perturbée. Il aborde l'amour maternel sous des formes extrêmes, sacrifice, abandon, résilience, espoir... le tout porté par de beaux noms de la littérature. Certaines histoires vont me hanter pendant un moment. C'est beau, c'est triste, c'est à découvrir.
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Alors je dois d'abord vous avouer que les recueils de nouvelles ce n'est pas vraiment ma came. En général c'est trop court pour que je puisse laisser mon esprit divaguer avec les personnages, se fondre dans l'histoire, bref une nouvelle c'est trop court.

Mais je dois avouer que j'ai été plutôt très agréablement surprise par celui-ci. Alors certes, j'aurai sûrement apprécié d'être plongée encore pendant quelques pages auprès des personnages dans certaines histoires mais toutes les bonnes choses ont une fin paraît-il.

Si on se fie à sa jolie couverture fleurie, on pourrait croire, se laisser tenter par le fait de faire un raccourci en se disant que les petites histoires qu'il contient sont sûrement cul cul la praline.

Mais déjà au vu du casting … impossible de se laisser conter fleurette. On sait que cela ne va pas être mièvre, ni doux, ni mignon tout plein.
Il a des nouvelles dures, très dures même. Et il y a des nouvelles qui mettent du baume au coeur. Il y en a qui nous pousse à la réflexion, nous bouscule, nous dérange même!

Et c'est ça que j'ai aimé ! Cet éclectisme qui représente si bien ce lien qui unit la mère à l'enfant ou pas …
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En ce 4 juin, j'avais envie de souhaiter une bonne fête à toutes les mamans, et plus particulièrement à la mienne. Sans oublier une pensée pour ceux dont la maman est partie, celles qui n'arrivent pas à l'être, ou celles qui ont un enfant au ciel…

Et quel meilleur jour que la fête des mères pour vous parler de ce recueil de nouvelles sur l'amour maternel que j'ai terminé il y a quelques jours. Vous le savez, les recueils de nouvelles ne sont pas ce que je préfère, même si j'en lis de temps en temps. le thème de celui-ci me tentait bien : 10 auteurs qui écrivent autour de l'amour maternel.

Un sujet bien vaste qui peut traiter de tant de situations et sentiments différents… Pour, moi, si on parle d'amour maternel, je pense automatiquement à quelque chose de fort et positif, avec beaucoup d'amour et de dévotion. Mais ce n'est pas toujours le cas, et c'est bien démontré dans ce recueil, que j'ai trouvé finalement assez sombre, explorant les facettes noires et tragiques de l'amour d'une mère envers son enfant.

Les nouvelles sont toutes très différentes les unes des autres, il n'y a aucune redondance tant on aborde l'amour maternel sous toutes ses formes. La mère coupable ou bourreau, la mère aimante, la mère blessée… Dans chacune, on ressent l'émotion vive et poignante. Même si je les ai toutes aimées, ma préférence va à celle d' @adeline_dieudonne avec cette mère courage. Et celle de @carene_ponte , un peu plus douce et pleine d'espoir.

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10 auteurs invités par Caroline Vallat pour nous parler de l'amour maternel.
Vaste sujet, inépuisable, d'une infini douceur ou d'une violence inouïe, ce lien qui a fait parler tellement d'hommes sans qu'aucun n'en découvre le secret.
On le pense inné cet instinct qui est sensé nous lier dès la naissance à notre enfant, mais il peut être parfois douloureux, cannibale, égoïste, dévastateur.
Avec ce recueil de nouvelles, les auteurs nous entraînent dans les limbes de cet amour indicible, pour le meilleur ou pour l'horrible, si la couverture vous évoque une lecture toute en douceur, il n'en est rien, on est dans le viscérale, on y parle plus avec le ventre qu'avec la bouche. On découvre la rage d'aimer, l'angoisse de n'être jamais à la hauteur de ce sentiment qui exige tant des femmes et toutes ces défaillances qui peuvent les déconstruire mais aussi les rendre plus humaines. Certains choix que la morale réprouve sont peut-être ceux que l'on fait par amour, par altruisme ou pour se sauver de de nous-mêmes.
Une mention spéciale pour les nouvelles de Maud Mayeras et Antoine Dole qui m'ont mangé le coeur mais qui sont tellement nécessaires…
Un livre en hommage à toutes les mères et les femmes qu'elles soient fortes ou faillibles, un livre pour les hommes qui souhaitent s'immiscer dans le secret de cet amour complexe.
Merci Caroline Vallet d'avoir exploité ce thème ancestral, le résultat est magnifique, et merci d'avoir donné la voix à tous ces amours qui n'en font qu'un.
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