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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'amour maternel dont il s'agit dans cet excellent recueil n'est pas toujours celui des gros calins et des bisous.
C'est parfois cruel, sordide, troublant.
J'ai aimé découvrir ces histoires à travers des plumes talentueuses.
Chaque histoire se révèle passionnante dès les premières lignes, ce qui est à mon sens la qualité première d'une nouvelle réussie.
Un grand merci à NetGalley et aux Editions Plon.
#LAmourmaternel #NetGalleyFrance
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Recueil de nouvelles ayant pour thème l'amour maternel. Cet amour viscéral, quasi animal qui pousse les femmes aux meilleures actions comme aux pires, pour protéger leurs enfants.
Je ne suis habituellement pas fan des recueils de nouvelles mais celui-ci est une très belle découverte. Les plumes choisies sont expertes et percutantes et elles ont répondu à mes attentes.
Il se lit très vite. Je m'attendais à des histoires douces sur l'amour maternel, des histoires sucrées et ouatées. Mais ce sont des histoires noires, brutes, des thrillers.
La première nouvelle met tout de suite dans l'ambiance. La nouvelle de Mélissa da Costa met également des frissons dans le dos. Elle nous raconte l'histoire d'une mère, folle d'amour dans le sens premier du terme.
J'ai également aimé que l'amour d'une mère adoptive soit inclue dans le recueil.
Bref, c'est un recueil de petites pépites que je vous recommande.
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Un vrai coup de coeur pour ce recueil de nouvelles sur le thème de la maternité !
Les textes sont courts, percutants et tellement efficaces pour dire toutes les nuances des rapports mère-enfants.
Vous cherchez un cadeau original pour la fête des mères, je vous recommande ce recueil qui m'a touchée par ses histoires. J'ai reconnu et apprécié la plume des auteurs sélectionnés pour cet opus.
Avec les passants, S. Bukowski nous montre qu'une maternité abrite parfois des mères incapables de s'épanouir dans la maternité : c'est un récit très touchant pour commencer.
Dans le monde cube de M. Da Costa ou le bruit des ciseaux de J. Gustawsson, ce sont les rapports complexes entre la mère et la fratrie qui nous frappent. Comment peut-on protéger un enfant handicapé sans priver la famille de son épanouissement ?
Et je vous laisse découvrir la dernière nouvelle de R. Puertolas : Les deux mères, qui à coup sûr suscitera en vous de fortes émotions ! Bonne lecture 😊
Merci aux éditions Plon et à NetGalley pour le partage de ce recueil vraiment réussi !
#LAmourmaternel
#NetGalleyFrance
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Ce recueil de nouvelles tente de répondre à la question, jusqu'où peut aller l'amour maternel ?
La réponse est : très très loin !

Caroline Vallat a rassemblé dix nouvelles sous le thème de l'amour maternel... thème qui semble universel, mais il y a autant d'amours maternels, de preuves, de formes d'amour que de mères. Des mères louves, prêtes à tous les sacrifices pour maintenir leurs petits en sécurité, des mères innées, qui portent cette envie de maternité et de materner dans leur chair ; des mères paumées, sombres, mères-ogresses, mères d'enfant mort, mères surprotectrices, vengeresses... Celles qui font semblant, celles qui ne veulent pas être mères, celles qui voudraient mais ne savent pas comment s'y prendre ; celles qui ont failli, pas par négligence ni manque d'amour, mais parce que l'adolescence est une étape mais que le harcèlement est sournois... Certaines de ces histoires vous hanteront longtemps. Plusieurs m'ont émue, je pense à La Gorge de Maud Mayeras, aux Deux mères de Romain Puértolas, deux époques totalement différentes, et des situations extrêmes.

Qu'elles soient mères d'aujourd'hui, avec les problématiques modernes comme le harcèlement scolaire, la dépression post-partum, l'adoption, les violences conjugales, des mères du Moyen-Âge, du XIXème siècle, elles ont toutes en commun cette maternité qui les sublime parfois, les révèle aussi dans la force, la noirceur, et parfois la perte de soi.

On lit des mamans dont on rêve, qui font peur, qui font rire, pleurer, qu'on admire, qu'on déteste aussi, qu'on voudrait voir disparaitre. Chaque auteur a mis de son univers littéraire dans sa version de la maternité, bousculant parfois le lecteur. le tout forme un arc-en-ciel de mères inoubliables.


Lien : https://www.instagram.com/zo..
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Ça n'engage que moi : Que vous dire... que ce recueil de nouvelles est magnifique, les textes sont beaux, poignants, émouvants, violents, tendres, etc... J'ai été surprise par cette qualité d'écriture, non pas que les autres recueils soient mauvais, mais parfois il y a des hauts et des bas... là tout est parfait. J'ai une tendresse particulière pour le texte de Maud Mayeras qui m'a fait fortement émue et bouleversée et pour lequel j'ai pleuré. Je vous recommande cette lecture très vivement.
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“Deux mères viennent d'accoucher et se trouvent dans la même chambre à la maternité.
L'une a son enfant avec elle, l'autre pas…”

“Quatre enfants vivent cloîtrés dans un “monde Cube” avec leur mère. Ils ne sont jamais sortis de chez eux… N'ont jamais vu le soleil…”

“La vie est devenue un véritable enfer. Une mère et ses enfants sont sortis pour ramasser du petit-bois. le mari est parti avec les hommes à la chasse. La maman se retrouve soudain face à un énorme chien enragé qui a faim lui aussi. Elle va tout faire pour protéger sa progéniture…”

“Dans un futur proche, les familles ne se nourrissent plus à leur faim. La nourriture devient une véritable obsession. Au point de penser à commettre l'irréparable ?”

etc…

Dix nouvelles sur l'amour maternel, interprétées par des auteurs cinq étoiles, ce qui ne m'étonne pas venant de Caroline Vallat.
Je connais bien la plupart des auteurs présents et cela me faisait plaisir de voir dans quelle direction ils allaient bien pouvoir aller.
Chacune des nouvelles m'a touché à sa façon, mais j'avoue que celle de Marin Ledun, celle de Romain Puértolas et de Maud Mayeras m'ont complètement bouleversée, et ce, des leurs premiers mots !

Lorsque je pense à l'amour maternel, la première idée qui me vient à l'esprit, c'est la tendresse, les câlins, la douceur. J'ai bien agréablement été, non pas surpris, mais touché par la direction donné par certains des auteurs.
Quelques récits pourront vous paraître durs, sombres ou horribles, mais c'est aussi ce qui m'a plus dans cet exercice, essayer d'aller là où on ne les attendait pas.
Certaines sont très émouvantes et quoi qu'il en soit, et l'amour est toujours présent dans chacune des histoires proposées tout en étant très différentes les unes des autres.

Un grand bravo à Caroline, aux auteures et auteurs bien sûr. La couverture est superbe !
Un livre qui s'adresse à tous.
En cette période, je pense effectivement qu'il ferait un excellent cadeau pour la fête de toutes les mamans !

Toutes les mères ne sont pas parfaites. Ce n'est pas ce qu'on leur demande…
Le plus important, n'est-il pas qu'elles soient aimantes ?
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Les auteurs de ce recueil nous démontrent, même si cela est pour moi une évidence que le rôle de mère est le plus difficile qui soit. ( Je ne minimise en aucune façon celui du père qui est une complémentarité mais le fait de porter un enfant offre aux femmes quelque chose de plus). Quelle bonne idée d'avoir mis à l'honneur ces mères et de voir que les auteurs tous bourrés de talent ont pu s'exprimer sur le sujet dans des thèmes et des situations différentes comme la précarité, l'adoption, le handicap, la solitude, le harcèlement. Des thèmes puissants abordés aussi par des auteurs masculins et par une autrice qui se fait beaucoup trop rare, Maud Mayeras.

Ce livre est un hommage à toutes les mères sans oublier celles qui n'ont pas eu la chance de le devenir et qui n'ont pu exprimer cet amour au travers de leur enfant. Une amie a partagé cette lecture avec sa fille ce qui leur a permis ensuite d'en discuter. Une occasion de provoquer un échange sur un sujet que l'on a peut avoir du mal à aborder.

La fête des mamans approche, une occasion de le lire, de l'offrir, de le prêter et pourquoi pas de le relire encore.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
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Je ne suis généralement pas portée par le format des nouvelles qui me laisse un goût de trop peu. Et pourtant, j'ai été bouleversée par ces histoires liées à la maternité. La belle liste d'auteurs choisis a renforcé mon envie de découvrir ce recueil. Ce roman est vrai, il ne cherche pas à rendre la mère parfaite et convenable pour la société, chacun la montre dans sa propre réalité. le lecteur voit ce que l'amour maternel peut provoquer de plus beau, de plus dur, de plus incompréhensible pour les autres. Il n'y a ni mot ni explication valable pour décrire la puissance de ce lien, juste une transmission de sentiments qui emportent.
J'ai eu un coup de coeur pour les nouvelles de :
@solenebakowski, la rencontre entre deux femmes à la maternité
@melissadacosta_off une mère qui protège ses enfants dans son propre monde
@adeline_dieudonne une mère qui protège sa fille adulte
J'ai également aimé découvrir la plume de @maud_mayeras qui m'a profondément touchée.
Une belle lecture!
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« L'amour maternel » est un recueil de nouvelles porté par dix auteurs, qui chacun dans son genre a décidé de parler de cette émotion si particulière liée à la maternité. Ce n'est pas chose facile de décortiquer ce sentiment, encore moins de pouvoir s'autoriser à flirter avec « le politiquement incorrect », et pourtant, c'est la réalité des choses : « L'amour maternel » est aussi vaste, aussi différent, aussi singulier qu'il existe de mères. Il peut être doux et amer, tendre et cassant, bienveillant et toxique. « L'amour maternel » est puissant, ardent, dévastateur, l'une des émotions sans doute les moins contrôlables de l'espèce humaine. Il emporte tout sur son passage, le rationnel et le raisonnable pour ne laisser oeuvrer que le viscéral.

Que d'émotions dans ce recueil ! Ne vous fiez pas à la couverture toute douce et fleurie. Ce que renferme ce recueil est de l'émotion brute. Sous la direction de Caroline Vallat, dix textes, certains d'une noirceur inouïe viendront chatouiller vos croyances et couvrir tous les champs de « L'amour maternel », de la mère désespérée à la mère défaillante, de la mère surprotectrice à celle qui ne ressent rien. J'ai aimé que ce recueil parle de façon décomplexée de « L'amour maternel », car non, il n'est pas inné, il n'est pas forcément intuitif ou instinctif, il ne s'embarrasse pas de convenances, il dit la VÉRITÉ. Cette vérité est parfois difficile à entendre, même sous le prisme de la fiction. Elle est pourtant nécessaire, car, pour faire sauter les tabous et alerter nos filles et/ou leurs compagnes/compagnons, il faut parler sans interdit.

Je connaissais tous les auteurs du recueil et j'ai imaginé au préalable ce qu'ils pourraient faire d'un tel sujet, jusqu'où pourrait aller leur imagination débridée. Je n'ai pas été déçue. Ils ont balayé la thématique en dépassant mes espérances.

Solène Bakowski confronte deux femmes dont l'une doute de ses capacités maternelles. « Non, c'est faux, pas toujours. Ces histoires d'amour spontané, d'instinct, c'est des conneries. Regardez-la, elle me déteste. C'est pour ça qu'elle hurle. Elle veut me faire payer. Moi, voyez, je ne la déteste pas. Mais je ne l'aime pas non plus. En fait, je m'en fiche. Y a rien au fond de moi pour elle. C'est comme ça. C'est juste une tumeur qu'on vient de m'enlever. Personne ne s'attache à une tumeur. »

Mélissa Da Costa invente un monde singulier, pour protéger, au-delà de la raison : le monde cube, « Un monde d'amour, de paix, de douceur. Où rien ne peut arriver. »

Adeline Dieudonné développe l'instinct de protection d'une mère pour sa fille. « C'est pas si simple, la gentillesse. Surtout dans un couple. Parfois on en a marre. Parfois on est fatigué. Et c'est facile de s'en prendre à l'autre, de l'accuser de tous nos problèmes. Parfois on a besoin de mordre et l'autre est là, alors on le mord. »

Antoine Dole déballe les émotions d'une mère en pleine détresse psychologique. « Pendant toute sa grossesse, elle l'avait porté comme on porte le deuil, sans en voir la fin. »

Isabelle Duquesnoy raconte un pan de son histoire personnelle, une jeune femme adoptée qui recherche sa mère biologique. « À dire vrai, je m'étais mal préparée à sa requête ; je croyais secrètement qu'il suffisait d'être entourée de l'amour de ses parents pour grandir sans heurts. Que des bras affectueux et protecteurs suffiraient à éloigner les souffrances. Je m'étais trompée. »

Johana Gustawsson détaille les relations de deux soeurs avec leur mère. « Et j'ai soudain pris conscience que ma soeur était responsable : c'était elle qui avait effacé le rire de ma mère. »

Marin Ledun fait de la mère une combattante que rien ne peut arrêter. « Elle mesura ce qu'elle avait enduré pour eux et la joie intense qu'ils lui avaient procurée. Elle réalisa qu'elle les aimait de tout son être, qu'ils étaient certainement la plus belle chose qui lui soit jamais arrivée dans cette vie de misère, et la vérité nue s'imposa alors dans son esprit. Protéger les autres, pensa-t-elle. »

Carène Ponte explicite l'amour maternel qui pointe le bout de son nez avec un peu de retard…« L'amour est un sentiment complexe. Il n'est pas toujours inné, il se tisse parfois. Mais il n'en est pas moins fort au bout du compte. Vous n'avez rien éprouvé pourtant, depuis qu'il est né, vous vous occupez de lui. Vous avez même continué à l'allaiter alors que vous avez les pires crevasses qu'il m'ait été donné de voir dans ma carrière. »

Romain Puértolas hypothèque le statut de mère flirtant entre les statuts de sauveur et de bourreau. « Demain, disais-je tous les soirs, lorsque je voyais que les étoiles s'étaient éteintes dans les yeux de mes enfants. C'est ça le plus dur pour une mère. Voir ces étoiles-là s'évanouir. Ce rêve, c'est tout ce qu'il nous restait. »

ET

Maud Mayeras vous crève littéralement le coeur en faisant le portrait d'une mère rongée par la culpabilité. « Il s'éloigne, et je dois l'accepter. C'est le rôle d'une mère d'abandonner un beau jour, son enfant à la vie. » La fin de cette nouvelle est d'une violence et pourtant…. Je ne peux qu'être solidaire de ce geste.

« L'amour maternel » m'a profondément touchée. Il y a un peu de chaque « type de mère » dans chaque nouvelle : ce que nous sommes, ce que nous serions capables de faire, jusqu'où nous pourrions aller pour protéger nos enfants… de nous, des autres, ou d'eux-mêmes. Je vous l'ai dit « L'amour maternel » n'est pas rationnel, il est impulsif, passionné, et ces dix auteurs le démontrent admirablement bien.
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Magnifique!!!
de nouvelle en nouvelle, des émotions fortes, joie, tristesse, c'est dur, c'est doux, c'est tendre, et toutes ces mères rappellent que la maternité au-delà des clichés merveilleux n'est pas une épreuve simple de la vie.
Transmettre, protéger, accompagner, bercer tant de moments quotidiens qui ne sont pas vécus pareil.
J'ai adoré l'ensemble de ces textes!
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