La forêt des disparus

Comme avec le premier opus, où l'on découvre le journaliste Paul Green, on se frotte à des légendes et des mythes mais cette fois ci, ces derniers se veulent du milieu végétal.
On se perd dans cette forêt et l'angoisse monte crescendo.
Ce roman très bien ficelé nous emporte à un rythme effréné sans nous laisser de répit.
Avec un côté mystique et addictif, on ne lâche rien et on n'en perd pas une miette, ni une feuille.
Verdoyante et cruelle, cette antre de verdure recèle de terribles secrets perpétrés par l'homme la cruauté n'a d'égale que la folie.

Encore une fois, Olivier Bal a livré un très beau thriller à la fois palpitant et émouvant.

On y retrouve Paul Green, introduit lors de l'Affaire Clara Miller, mais cette fois, plus question de projecteurs, de gloire ou de paillettes, en fait c'est même tout l'inverse.  du show-business on passe au calme de la forêt... enfin, calme en apparence.

Paul s'est retiré de la vie de journaliste pour s'installer au beau milieu d'une forêt. Il ne souhaite plus se mêler de rien désormais, jusqu'au jour où Charlie, 13 ans, vient frapper à sa porte après avoir assisté à l'horreur.

Le roman suit 3 protagonistes tout au long de l'histoire : Paul, Charlie et Lauren, l'adjointe du shérif. Ces 3 personnages sont vraiment superbement bien travaillés, on s'y accroche très facilement. Bon... il est vrai que le changement assez radical de la personnalité de Paul Green est assez déconcertante pour ceux ayant lu L'Affaire Clara Miller auparavant mais ce n'est que passager car la "nouvelle" personnalité de Paul est encore plus touchante que dans sa première affaire.

Des zombies de l'Affaire Clara Miller on passe aux monstres de Redwoods !

Bref, une nouvelle réussite pour Olivier Bal et Paul Green !

A noter qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu l'affaire Clara Miller auparavant, les références à cette affaire n'étant pas importantes pour la compréhension de la Forêt des Disparus.

Paul Green, ancien journaliste dont tout le monde a entendu parler suite à l'affaire Clara Miller, vit seul dans la forêt de Redwoods. Dans cet endroit, tout le monde l'appelle "L'étranger".

Celui qui fait peur, même et surtout aux enfants du coin qui s'amusent à venir le narguer... Sauf qu'un soir, Charlie, une gamine un peu spéciale, vient frapper une nouvelle fois à sa porte mais cette fois elle est en pleurs, paniquée et blessée.

Depuis plusieurs années, des randonneurs disparaissent dans cette même forêt. Sans laisser aucune trace.

Qu'a vu Charlie de si terrifiant pour être dans cet état et surtout venir demander à Paul de l'aider et la protéger ?

Dès les 1ères pages, nous sommes tout de suite plongés dans l'atmosphère lourde, étouffante, sinistre de ce thriller grâce aux descriptions très réalistes de la forêt. La peur d'y découvrir l'horreur nous retient mais d'un autre côté la curiosité prend le dessus.
Les pages se tournent de plus en plus vite au fil de l'avancée de l'enquête et de la recherche de la vérité.
Les chapitres donnent tour à tour paroles à Paul, Charlie et Lauren la 1ère adjointe du shérif, ce qui donne une allure vive au récit.

La dernière partie du livre est plus que prenante ! Je n'avais qu' une seule envie : sortir de cette forêt et retrouver un rythme de vie normal.

Un coup de coeur pour cet auteur que je découvre ❤

Envie d'une petite balade en forêt ? Attention aux mauvaises rencontres...

J'avais beaucoup aimé le précédent livre de cet auteur et celui-ci est un vrai coup de coeur. il et très bien écrit, chaque chapitre est dédié à un personnage avec la date il n'y a aucune difficulter a suivre l'histoire.
celle-ci est très prenante et vous tient en haleine tout au long du livre, Paul, Lauren et Charlie sont tous les trois avec leur personnalité différente très attachants.
J'attend le prochain livre avec impatience.

La forêt de Redwoods, dans l'Oregon, peuplée de séquoias millénaires, est très appréciée des randonneurs. Mais certains d'entre eux disparaissent sans laisser de traces. Lauren, adjointe du shérif, passe la majeure partie de son temps dans les bois pour tenter de les retrouver. En vain, mais elle refuse de baisser les bras, malgré la désapprobation de son mari. Dans la forêt vit Paul Green, un homme solitaire que les habitants ont surnommé l'Etranger. Ancien journaliste, il s'est mis à l'écart de la société suite à une affaire criminelle. Voilà qu'un soir, une adolescente paniquée frappe à sa porte et lui réclame de l'aide...

L'arrivée de Charlie, la jeune fille terrorisée, va amener l'ermite et la policière à travailler de conserve sur des disparitions qui semblent ne préoccuper qu'eux. Jusqu'à ce que les disparitions ne concernent plus seulement des touristes, mais des jeunes gens de la ville. Au-delà de l'enquête policière, c'est le portrait terrifiant d'une petite ville qui se dessine, où tout le monde se connaît, où on est allé à l'école ensemble, où des liens d'amitié faussent les jugements ; une petite ville où les préjugés ont la vie dure, ainsi que certaines traditions héritées de ses fondateurs. La méfiance et l'entre soi vont ainsi permettre de désigner, en la personne de Paul, un coupable tout tracé. La forêt, sombre, broussailleuse, pleine de combes où la lumière n'entre pas, concourt largement à l'atmosphère crépusculaire, ainsi que les ruines de l'ancien village effondré sur les tunnels creusés sur le site d'exploitation minier. Olivier Bal a su tirer parti du thème rebattu de la disparition, et nous propose un roman choral bien construit et diablement efficace.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..

Paul Green s'est réfugié dans les bois de Redwood au bord du pacifique, dans l'Oregon, jusqu'au jour où Charlie viens lui demander de l'aide, il se décide d'enquêter sur ses personnes disparus dans cette même forêt

J'avais découvert Paul Green en journaliste prêt à tout, on le retrouve en ermite dans les bois de Redwoods, qui veut au début vraiment plus enquêter, et puis l'apparition de Charlie lui fais fondre toutes ces certitudes.

L'auteur nous as concoctés une chasse à l'homme terriblement addictive, mais surtout l'univers de la forêt est très présent. On se sent directement emporter dans cet univers, ce contexte colle parfaitement à l'histoire de ces disparus, cela cache une intrigue rondement menée ou beaucoup de gens sont impliquées.

Paul Green et Charlie sont un peu, seuls contre tous, mais autant l'un que l'autre, ne vont rien lâcher, et aller au bout de cette investigation complétement angoissante.

Il a eu beaucoup de rebondissements, des morts, des corps qui vont être découvert, d'autres pas, et une enquête avec un suspens de dingue, une histoire tellement bien ficelée qui remonte sur plusieurs années.

La construction comme l'affaire Clara Miller est un roman choral, chaque chapitre on as le point de vue d'un personnage, cela donne ce côté immersif qui rends l'action encore plus passionnante.

C'est vrai que le thème des disparus est souvent abordé dans les thrillers et les romans noirs, mais là mêlée cela a une forêt terriblement angoissante, donne une lecture vraiment glaçante mais fascinante par le déroulé des actions et une fin excellente.

J'aime beaucoup ce personnage Paul Green, j'espère qu'il en fera un protagoniste récurrent, puisque le simple journaliste s'est transformé en un enquêteur redoutable et obstiné pour trouver la vérité.
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..

N'ayant pas lu Clara Miller, découverte de la plume d'Olivier Bal pour une intrigue menée sous forme de roman choral, où la forme reste très sympa à lire. Pour le fond… J'ai cherché, cherché, et recherché : toutes les critiques, presse, RS, blogs, sont unanimes voire dithyrambiques sur ce polar. de fait mon avis pèse peu, mais je suis vraiment restée à l'orée de sa forêt : j'ai aimé le côté mystique, bien que pas assez assumé à mon sens, j'ai surtout regretté l'intrigue trop mince, l'absence de réels rebondissements et la prévisibilité de l'ensemble. A cela quelques réactions immédiates du héros principal un peu improbables qui ont nui à mon empathie, un journal intime et des flash-back réussis mais trop hachés à mon goût au fil du roman, bref, je suis restée sur ma faim. Je tenterai quand même Clara Miller, peut-être cela me permettra de mieux apprécier notre « étranger » et de le voir sous un autre angle:)

Dans l'Oregon, au coeur d'une forêt de sequoias où le village de Redwoods est caché aux regards des étrangers, a lieu une série de disparitions qu'Oliver Bal raconte dans La forêt des disparus, son nouveau thriller. Paul Green, son héros journaliste, reprend du service bien malgré lui mais, pas pour nous, un vrai plaisir !
Après l'Affaire Clara Miller,- Olivier Bal la résume au chapitre 3- Paul Green s'aperçoit qu'il doit s'occuper de sa propre vie plutôt que de scruter celle des autres. Au coeur du Parc National de Redwood, il traverse la forêt de conifères quand survient une panne automobile l'obligeant à s'arrêter. Devant lui,  un chalet qu'il achète et depuis cinq ans s'y terre.
Devenu l'étranger, il est celui dont la tête sera mise à prix un mois après le début de l'enquête. Car une nouvelle randonneuse est portée disparue, mais presque en même temps, une enfant du pays, Charlie La Boueuse, 13 ans, s'est aussi volatilisée !
Les séquoias abritent à l'ombre de leurs statures gigantesques une histoire sombre qui s'ancre dans le passé.  Car, cette communauté a affronté d'importants risques naturels et pour conjurer la peur, a développé croyances et rites ancestraux.
Le talent d'Olivier Bal est de surprendre malgré le thème de la forêt si souvent utilisé dans les polars. L'histoire est racontée par chacun des protagonistes avec l'omniprésence de  la forêt au fil des pages qui devient un personnage à part entière. L'action y est feutrée et les choix de chacun y sont analysés avec justesse.
Évidemment, ce polar retentit au delà de cette région lointaine. Prenant prétexte de ce village  et des réactions primaires des habitants face à l'évolution et au progrès qui leur sont demandés, Oliver Bal analyse le repli sur soi et la haine de celui qui vient d'ailleurs ! A un moment ou un autre, chacun des personnages s'interroge devant le dilemme entre ses valeurs personnelles et l'adhésion au groupe.
Néanmoins, Paul Green aidé de Laureen, l'adjointe de la police opiniâtre, et de la jeune Charlie vont tenter de lever le voile sur ces meurtres en essayant de se préserver et en s'aidant de morceaux de musique à écouter fort ! J'en reproduit quelques uns ci-après. D'ailleurs le nom du journaliste n'est-il- pas un clin d'oeil à l'immense guitariste Peter Green ?
Cette nouvelle enquête d'Olivier Bal parfaitement bien construite et documentée garde son lecteur captif jusqu'à la fin ! La maîtrise du suspens déjà remarquée dans son précédent est encore parfaitement efficace ici. Olivier Bal s'impose vraiment dans la cour des grands du polar français !
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/06/06/olivier-bal-2/
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Un grand merci à XO Editions et Olivier Bal pour l'envoi de la forêt des disparus. Dans ce nouveau roman, Olivier Bal livre une nouvelle enquête aux côtés de Paul Green, le journaliste atypique rencontré dans L'affaire Clara Miller sorti l'année dernière.

Cinq années ont passé et Paul Green est plus brisé que jamais. Si l'affaire Clara Miller lui a apporté la gloire et les finances, humainement, il est vidé, ruiné. Il se réfugie en pleine forêt dans l'Oregon, près de Redwoods, une communauté où tout le monde se connaît. Son arrivée dérange, il devient l'Etranger. Si Paul n'aspire qu'à une vie tranquille, sans histoire, tentant de se faire oublier, c'était sans compter sur l'arrivée tonitruante de Charlie dans sa vie. L'adolescente débarque sans prévenir, apeurée, blessée et lui apprend l'histoire des disparus de la forêt. Les vieilles habitudes reprenant le dessus, Paul va se renseigner sur ces disparitions dont personne à Redwoods ne veut entendre parler, sauf l'adjointe du shérif, Lauren.

Bien que La forêt des disparus se déroule après L'affaire Clara Miller, il n'est pas obligatoire d'avoir lu le premier roman pour comprendre le second. L'auteur y fait bien référence, mais donne les informations nécessaires pour que le lecture ne se sente perdu.

La forêt des disparus est un roman choral écrit à la première personne (où on alterne les points de vue de différents personnages). de cette manière, le lecteur ressent davantage le sentiment d'urgence aux côtés des protagonistes. Il n'y a aucun temps mort dans la narration grâce à l'écriture alerte et détaillée de l'auteur. La plume d'Olivier Bal est agréable, fluide et très cinématographique. D'ailleurs j'imagine bien La forêt des disparus en mini-série tellement le suspens et la tension sont omniprésents.

Bien que l'action se déroule majoritairement en 2011, les réactions des habitants de Redwoods sont très archaïques, ancestrales. Ils ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas, de l'inconnu. Face à l'angoisse et la terreur des disparitions et des meurtres qui commencent à toucher leur communauté, le coupable est vite trouvé : c'est l'Etranger. Même s'il y a de nombreuses incohérences dans leur raisonnement, ils en sont persuadés, car aucun membre de la communauté ne pourrait s'attaquer à eux, c'est impensable…

En bref, La forêt des disparus est un gros coup de coeur. C'est peut-être même le roman de ce mois d'avril qui m'a le plus plu. Une histoire captivante, une ambiance des plus oppressantes, un roman immersif, il a tout pour plaire !
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Après L'affaire Clara Miller, Olivier Bal renoue avec son personnage principal Paul Green pour nous servir une histoire passionnante qui nous plonge au sein d'une petite ville retirée de l'Oregon, dont la ténébreuse forêt constitue à elle seule une forteresse, un labyrinthe immense de séquoias multi centenaires qui abrite un village démoli, et dans laquelle s'évanouissent chaque année quelques personnes dont on n'entend plus jamais parler. Une nouvelle fois, Olivier Bal entrelace les narrations, les dates et les points de vue sur une même histoire et nous offre un roman policier choral captivant et bien mené. J'ai été ravie de faire un bout de chemin avec Paul Green, auquel je me suis beaucoup attachée. J'aime son côté solitaire, bougon, avec le coeur sur la main. le style est très prenant, sans temps mort, avec des chapitres courts, l'histoire est intéressante, avec à la fois de l'action et aussi de l'émotion, à travers des personnages différents qui permettent d'aborder l'enquête de plusieurs manières et de la voir, encore une fois, sous plusieurs angles. J'apprécie que l'auteur ne verse jamais dans l'invraisemblable, même si c'est parfois un peu rocambolesque. On tourne les pages sans s'arrêter, grâce aux descriptions précises qui nous immergent dans cette forêt splendide et hostile, dont les représentations majestueuses nous renvoient une atmosphère ténébreuse et oppressante à souhait. Polar brillant et ensorcelant, on en redemande !