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"Devient on courageux par amour ou bien amoureux parce qu'on en a le courage ? ".
Notre héros se pose la question et, tout au long de cet ouvrage, essaye d'y répondre. Cet Homme, par son "non geste", est à lui seul le visage de l'Humanité et de la Dignité de l'Allemagne, celle des : Scholl, Goethe, Kafka, Brahms, Gutenberg.
"L'Histoire aime bien les rituels et les cérémonies, les baptêmes et les parades" tout comme toutes les histoires d'Amour depuis que le monde est monde. Alors de quel droit et pourquoi un "moustachu" empêcherait deux êtres de s'aimer pour un prétexte fallacieux, une idéologie qui devait durer Mille Ans ? Mais peut on donner une durée à l'Amour ? August a de nombreuses reprises demandé à Irma "Qu'avons nous fait de nos vies, qu'avons nous fait de notre amour ?"
Je n'ai pas la prétention de vous fournir la réponse d'Irma mais je considère que leurs vies n'ont pas été vaines puisque, malgré leurs interdictions, l'emprisonnement et toutes les embûches mises en place par ce régime dépourvu d'Humanité et d'Amour, ce Couple a continué à s'aimer. "Sait on jamais pourquoi l'on aime ? ". Si on aime c'est pour diverses raisons et l'une d'entre elles est pour se différencier des animaux. Pour ce "moustachu", les "sous-hommes et les sous-femmes " valaient moins que le moindre animal. En s'aimant, August et Irma, en brandissant leur Amour comme un flambeau au delà des murs de la prison d'Hambourg et des baraquements de Ravensbrück. Et je ne vous apprendrai pas que l'on peut mourir d'aimer. Toute la littérature est composée d'histoire de couples victimes de l'Amour, mais aucun à mon humble avis a eu autant de courage et d'abnégation car pour eux, la seule chose vitale à leurs yeux est l'Amour qu'ils se portent car, après leur mort charnelle, ils se retrouveront dans une "terre d'allégresse où ils pourront sans cesse aimer".
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Cette photo de l'homme aux bras croisés est célèbre. On la trouve dans de nombreux manuels d'histoire. Mais qui est-ce ? L'auteure enquête sur cet homme qui a refusé d'effectuer le salut nazi lors de la venue d'Hitler à l'inauguration d'un bateau, Elle retrouve sa trace, et nous emmène sur les pas d'une incroyable et douloureuse histoire d'amour entre un homme qui a appartenu aux jeunesses hitlérienne, mais qui un jour ne peut plus suivre le mouvement, et une jeune femme d'origine juive pour qui les persécutions commencent en ces années 1936 37. Un récit poignant et très bien écrit. Une très belle découverte.
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Celui qui disait oui à l'amour et à la vie !

Dès les premières pages, ce livre vous emporte. Difficile de s'en défaire ! Et même difficile de ne pas y revenir quand on a « fini » de le lire car a-t-on jamais terminé de lire un tel livre ? Il vous reprend par le coeur et par l'intelligence à peine refermé.
Il commence comme un dialogue : « Avant d'arriver sur ce port, il t'était arrivé quelques bricoles August. Et d'abord la bricole de ta vie, la seule qui vaille la peine de naître : la bricole du grand amour ». Comme dans La modification (Butor) où il était pris au piège du « vous » le lecteur se sent interpellé par ce « tu » qui le prend par la main. Mais il n'est pas August et il va donc faire connaissance avec le personnage devenu comme un intime de l'auteure, et donc un peu de lui-même, semblable et frère de celle-ci.

Ah August ! August Landmesser qui, pourtant alors encore membre, passif, du parti nazi, ne lève pas le bras pour saluer Hitler le 13 juin 1936 dans le port de Hambourg. Et il est seul à oser cela ostensiblement au milieu d'une foule de bras levés quand, lui, il les croise. Il ose cela comme il a osé l'amour interdit avec une juive et c'est au nom de cet amour qu'il dit non ce jour-là car il dit oui à la vie. C'est au nom de la belle Irma qu'il se rebelle. Cela le lendemain même de son anniversaire comme pour lui offrir un nouveau présent : celui de sa vraie présence au monde. Et ce « non » apparaît, dans son insolence énorme, dans cette détermination sans faille, avec la photo prise le jour-même et qui sert de couverture au livre. Et ce « non » historique rejoint en symbole le « non » mythique de la petite Antigone revisitée par Anouilh.

Oui, il était arrivé à August quelques bricoles, « rien de très important aux yeux de la grande Histoire, mais c'est dans la petite que se nichent les vraies raisons de vivre et de mourir, de résister ou de céder, de saluer Hitler/ ou de ne pas ».

Et la petite et sublime histoire d'August rencontre aussi l'histoire de l'auteure. L'histoire d'un père tant aimé, décédé quelques temps avant l'écriture du livre. Adeline écrit aussi ce livre pour son père, pour cet autre « tu » : « Je crois que j'écris aussi pour te crier que je t'aime et n'ai jamais su te le dire assez ». L'histoire d'amour d'August et d'Irma semble même rencontrer d'une certaine façon l'histoire d'amour de Michel et Elahé (un goy et une juive là aussi), les parents d'Adeline à qui elle dédie le livre. C'est cet entrelacement de l'histoire de l'auteure « qui écoute aux portes du temps », de la grande Histoire et enfin de l'histoire d'August et d'Irma qui fait peut-être aussi la force du livre et sa puissance d'émotion et de lucidité.

August et Irma c'est d'abord comme une évidence dès leur rencontre sous un saule pleureur au jardin botanique de Hambourg à l'automne 34. Elle est juive et brune, elle vient lire régulièrement sous ce saule ami. le blond August est encore inscrit au parti nazi et il vient simplement faire sa sieste. Oui, c'est comme une évidence éluardienne : « tu es venue/ c'est à partir de toi que j'ai dit oui au monde » (Paul Eluard). Mais une évidence qui n'a rien d'une évidence en ce temps-là et qui va très vite défier la grande Histoire et sa terrible violence jusqu'à la mort des deux amants, jusqu'à la souffrance de ces deux fillettes, Ingrid et Irene, qu'ils ont conçues, jusqu'au martyre même de la seconde, qui, véritable miraculée, consignera elle-même l'histoire de ses parents à partir de documents.

Car oui, il faut bien insister, presque naïvement : l'histoire est vraie, authentique et tout le génie de la romancière est de lui donner chair et vie en comblant les vides de l'espèce de document élaboré par Irene, pour retrouver l'intimité des deux principaux personnages et approfondir encore la vérité. Il y a des faits qui sont consignés dans des articles, dans des jugements, dans des rapports médicaux cités souvent en début de chapitre (et pour tout cela Adeline a enquêté aussi et elle est allée sur les lieux) et il y a les interstices comme la rencontre, les étreintes amoureuses et les remords du candide August qui sont comblés par la tendre mais juste imagination d'Adeline Baldacchino : « La vérité de la fiction supporte les petits arrangements nés de la grande tendresse. ». « C'est ainsi que je connais leur rencontre. L'arbre me l'a racontée quand je l'ai serré dans mes bras, par un jour de printemps au jardin Planten und blomen. ». Si l'histoire est vraie, le roman nous semble encore plus vrai dans cette sublime tendresse portée par l'auteure ainsi que dans cette mise en perspective de leur amour par rapport aux événements de cette époque.

En vertu (si l'on peut dire) des lois sur la « souillure de la race » qui interdit l'union entre un(e) juif(ve) et un(e) aryen(nne) et du fait de l'excès de zèle d'un fonctionnaire nazi, les deux amants n'auront pas même le droit de se marier avant la mort. Ils ne seront déclarés mari et femme que le 16 juillet 1951, bien des années après leur mort.

Cette histoire d'amour impossible a aussi le mérite de nous faire pénétrer au plus profond de la morbide mécanique nazie, de la folie nazie (quand d'autres folies adviennent dans la même rhétorique du rejet de l'autre), en mettant dans la pleine lumière des personnages des lois et événements marquants (ainsi Irene est martyrisée pendant la nuit de cristal). Tout à la fois un roman d'amour et un roman historique basé encore une fois sur des faits réels, ce livre me semble être encore plus efficace dans la dénonciation de l'ignoble. Il nous montre aussi et surtout (Adeline y revient plusieurs fois…) comment quand on veut l'ignorer on se fait rattraper par le politique et c'est peut-être là le grand problème d'August en dépit de son « non ».

Enfin j'oserai dire qu'Il y a là quelque chose qui rappelle les grands amants et jusqu'aux amants de Vérone qu'ils rejoignent non dans la légende mais dans l'Histoire. On évoquera longtemps ainsi Irma et August qui osèrent l'amour face à l'ignoble. L'amour, profondément rebelle, comme un exemple incomparable! L'ignoble comme ce qui met à mort l'amour même.

C'est un livre de résistance. C'est un livre de saine vigilance. Un livre qui ouvre les yeux, le coeur et l'intelligence.
Un vrai livre, tendu tout à la fois par une écriture exigeante et une sensibilité rare, qui fait pâlir définitivement l'encre de nombre de romans inutiles.

Celui qui disait non, Adeline Baldacchino, éditions Fayard, 18 €



Guy Allix
Lien : http://guyallixpoesie.canalb..
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Parce que l'histoire d'August et Irma va vous hanter longtemps et qu'un geste anodin va entraîner des destins brisés dans un temps où ce non-salut aurait salutaire s'il avait été plus courant ! Il faut avoir le coeur accroché lors de certains passages, si vous n'êtes pas habitués à ce thème précis.
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Au départ une photo, mais pas n'importe laquelle, une photo incroyable d'un homme au milieu d'une foule subjuguée qui refuse le mouvement général.
Sur cette photo et quelques éléments historiques comme un squelette, l'auteure va ajouter la chair et les tripes de ses personnages comme un sculpteur modèle la glaise pour donner vie à la matière.
Cet homme dit non, non par conviction mais par amour car il refuse d'admettre que la politique peut lui interdire l'amour non seulement de sa femme mais également de ses enfants.
Des personnages très forts, broyés par l'histoire.
L'écriture est belle, je n'ai toutefois pas très bien saisi le lien avec le père de l'auteure, peut être quelque chose de trop personnel qui à mon sens reste obscur.
Le roman est très fort et bouleversant, une belle réussite.
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Parfois l'Histoire produit des héros malgré eux, souvent anonyme, comme ce manifestant de la Place Tian'anmen, debout, si petit face à un char d'assaut.

August Landmesser, ne le restera pas. Photographié seul, bras croisés pour une entrée singulière dans l'histoire. J'espère que les filles d'Irma et August auront pu lire ce roman.

Rarement un roman m'a autant bouleversée !

"Et si c'était à refaire, je referai ce chemin
La voix qui monte des fers, dit je le ferai demain..."

Ces vers de Louis Aragon me sont venus à la lecture de l'histoire d'August, telle que l'a reconstitué Adeline Badacchino.

L'auteure frappée par cette photo vue sur le net, qui montre August Landmesser en juin 1936 à Hambourg, refusant de saluer Hitler, au milieu d'une foule d'hommes bras levés formant le salut nazi.

L'auteure en fait le point de départ d'une quête personnelle pour comprendre une époque, raconter à son père l'amour fou d'August et Irma, cueillir en passant une part de son histoire familiale. Entre fiction et réalité devenue historique.

Est-ce cela l'héroïsme ? "Hâtes-toi de transmettre ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance." René Char.

Adeline Badacchino cite ce vers. Comme elle a raison : August Landmesser nous a transmis sa part de courage resté dans L Histoire, son visage lumineux d'amoureux rebelle face à l'innommable fureur d'un homme.

Ce roman est un phare pour que l'ignorance ne soit plus de mise. Demain, encore de simples citoyens se mueront en bourreaux ordinaires, si nous ne sommes pas vigilants. L'Amour ne résout pas tout.

Leur amour au-delà de toutes les règles édictées par un fou moustachu n'a pas empêché le pire... Irma, August, vous n'avez pas résisté en vain : deux vies sont nées de votre amour. Deux vies pour se souvenir de l'indicible courage qu'il vous a fallu, pour aimer par-dessus tout, malgré tout.

Jamais, je n'entendrai plus la phrase "c'est politique" sans réagir désormais. Grâce à cet homme surgit du passé, lumineux et seul au coeur d'une mêlée de bras levé, pour dire que NON ce n'est pas possible, pour toutes les Irma de la terre. Il faut s'élever, il faut se lever !

Ces hommes ordinaires devenus bourreaux ordinaires ont cru à une politique, ont assassinés par milliers des hommes, femmes, enfants au mépris de toute humanité, parce qu'une politique le leur avait commandé.

Les mots justes, factuels, poétiques de l'auteure n'enlèvent rien à la cruauté de leur destin, à la beauté de la petite histoire d'Irma et August, devenue part de la grande. Indissociable du chant des mésanges, de ce qui reste de beau, d'irremplaçable toujours : l'Amour absolu, absurde puisqu'il coûte des vies mais total, unique rempart face à la barbarie.

Voici le roman de la sélection des 68 qui restera dans ma mémoire, pour la dureté de la réalité qu'il met en lumière, pour la grandeur de l'Amour qu'il nous donne à voir.

MERCI pour ce moment de lecture incroyable, qui touche au coeur, Madame Adeline Baldacchino !
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Ce roman nous racontre une très belle histoire d'amour entre August, jeune allemand qui a refusé de saluer Hitler et Irma, jeune juive, à l'aube de la seconde guerre mondiale.
Amour qui leur est interdit mais qui sera néanmoins le combat de leur vie.
C'est dommage que la structure saccadée du roman ne m'ait pas permis de me plonger plus dans cette histoire, ce qui a eu pour conséquence l'abandon de la lecture à mi parcours.
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Le 13 juin 1936, un aryen August Landmesser refuse de lever le bras pour faire le salut hitlérien ! Cet homme aime à la folie une jeune femme juive, et désapprouve la politique hitlérienne.

De cet amour, ils auront deux filles malgré l'interdiction de s'aimer, de s'unir et de vivre ensemble dû à une loi instaurée en 1935, interdisant les mariages mixtes.
Malheureusement il sera arrêté pour "souillure raciale" en 1937 puis à nouveau en 1938, où il sera envoyé dans un camp de travail.

Quant à sa femme Irma, elle sera déportée et fera partie du premier contingent pour Ravensbruck.
Ils connaîtront peu leurs filles qui auront un destin différent. L'une échappera à la violence et sera protégée, malheureusement pour l'autre, elle subira les affres de la guerre.

Cette histoire est inspirée de faits réels, il est d'autant plus émouvant et difficile d'en lire certains passages.
On a "beau" lire des livres sur ce thème, abordant différemment cette période de l'histoire, on ne s'habitue JAMAIS à lire toutes ces horreurs, ces atrocités, cette barbarie, cette violence qui ont pu se passer lors de la Seconde Guerre mondiale.

Je reste toujours dans l'incompréhension totale ! Comment cela a-t-il pu exister ?!

Dans ce livre, l'histoire d'amour DOMINE même si elle finit tragiquement.
Le couple est vite séparé et chacun de leur côté, le lecteur suit leurs existences, leurs souffrances, leurs espérances, leurs peurs pendant ces années de guerre, sans jamais perdre espoir de se retrouver et de s'aimer à nouveau. Irma n'a qu'une pensée, ses filles. Les retrouver...

C'est une lecture éprouvante, mais je garderai en mémoire le fait, que des "hommes" allemands ne voulaient pas suivre la politique abjecte d’Hitler, et étaient eux aussi des boucs émissaires en raison de leurs différences (homosexuel, idée politique différente...) et avaient le courage de dire NON malgré le danger que cela incombait.

"L'immonde volupté d'avoir franchi le seuil au-delà duquel plus rien ne compte"

Un livre marquant, fort instructif et très poignant.
Lien : http://leslecturesdeclaudia...
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Peux t'on romancer ce qui est innommable et que l'on n'a pas connu ? Mais doit on taire de tels actes ? Cet audacieux premier roman nous parle de deux héros qui ont vécu, dans les années 40, à Hambourg. Lui, August, jeune allemand ouvrier, ayant adhéré aux jeunesses hitlériennes, pour trouver du travail et faire comme les autres. Il rencontre Irma, une belle jeune juive et ils vont vivre une belle histoire d'amour. Mais en 1937, le pouvoir nazi interdit les mariages entre aryens et no aryens. Ils vivent tout de même leur histoire et ont deux filles mais L Histoire va les rattraper. L'auteur est parti d'une photographie prise sur le port d'Hambourg, Hitler baptise un bateau, les dockers, ouvriers le saluent bras levé sauf un homme, ce serait August, qui aurait osé dire non. Ce livre et son titre nous interpelle sur l'histoire et de savoir s'il aurait été possible de dire non face à cet engrenage et aujourd'hui encore sommes nous capable de dire non. Un sujet délicat, difficile. La banalité du mal est difficile à concevoir mais peut on être "interpellé" par du romanesque Peut être mais un travail délicat. Une gageure réussie par ce premier roman. Je remercie une fois de plus le club 68premiersfois de me permettre de découvrir de tels textes.
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Quel souffle ce récit, quel hommage et quelle poésie !
Déjà la couverture m'intriguait, il s'agit d'un cliché pris en juin 1936 sur le port de Hambourg : Un homme seul croise les bras parmi une foule le bras tendu saluant Hitler.
Lorsqu'il ose ce geste, August est juste un homme ordinaire, il n'incarne pas l'héroïsme, simplement le refus du moment, sans préméditation. Ce geste est une évidence pour lui, l'Aryen dont l'amour pour Irma la Juive défie les lois du IIIème Reich.
Pourtant, son parcours est celui de la majorité des jeunes de son âge : August a adhéré au parti nazi en 1931, a 21 ans. C'est un jeune comme ceux de sa génération, en quête d'espoir dans l'Allemagne en pleine crise économique. Il est sage et prudent, aucune rébellion ne le mène.
Mais voilà, August l'Aryen a croisé le chemin d'Irma la Juive et sa jeunesse l'a emportée dans une histoire d'amour qui a défié les lois de l'époque et la barbarie. August l'aime en dépit du danger et des lois promulguées afin de préserver la race aryenne de la « souillure raciale ». de cette union est née Ingrid en 1935 ; Irene verra le jour en 1937.
La suite est terrible puisque August sera arrêté et incarcéré, Irma mourra en camp en avril 1942.
J'ai été très émue et captivée par le destin tragique de cette famille, c'est une lecture douloureuse. L'auteure n'épargne rien, certaines pages sont insoutenables. Pourtant, il émane de ce texte une poésie et un lyrisme qui transcendent la barbarie et m'ont permis de poursuivre malgré l'anxiété qui me prenait aux tripes.
Un récit qui ne laisse pas indemne et fait partie désormais de ceux qui comptent vraiment parmi mes lectures.
Lu dans le cadre de la sélection des 68premières fois


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