AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782847362404
477 pages
Nouveau Monde (29/11/2007)
3.5/5   3 notes
Résumé :

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements américain et britannique n'ont pas rendu publiques les informations secrètes qu'ils détenaient sur la politique d'extermination nazie. Bien que ces éléments aient pu avoir leur importance lors des procès des criminels nazis, les intérêts nationaux prévalaient pendant la guerre froide. Or depuis 1997, plus de 8 millions de documents secrets ont ét&#x... >Voir plus
Que lire après Les services secrets et la ShoahVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je l'ai terminé hier soir, mais je voulais un délai raisonnable avant de faire ma critique. J'avoue que le titre a été la raison majeur de cet achat ainsi que son prix modique. Je m'attendais à être sidérer par les découvertes des historiens sur les services secrets et la Shoah. On apprend que les services secrets alliés auraient pu faire quelque chose mais d'un autre côté ils auraient vendu la mèche qu'ils pouvaient lire leurs messages. On en a parle durant la moitié du livre après ça, on mélange les réseaux de différent services secrets qui utilisaient des Juifs au début je pensais à celui de L'Orchestre Rouge mais cela ne fut pas le cas. Si vous voulez en savoir d'avantage liser le livre de Gilles Perrault. Étant donné, que c'est un livre collectif, on a beaucoup de point de vue de différents historiens qui a ont pu faire des découvertes grâce à l'ouverture des dossiers secrets dans les années 1997 et 1999. N'oublie pas, que ce livre date de 2007. Il faut sûrement un certains temps, pour y voir clair dans cette immense documentation. Je croyais aussi que les services secrets avaient fournit des armes aux Juifs durant le soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943 mais j'étais dans l'erreur. On parle aussi celui du Vatican mais malgré les apparences il loin d'être le meilleur selon ceux-ci. Parfois, je me suis même endormi est-ce dû à un trop gros nombre de bas-de-pages ou d'informations. Il ne restera pas marquante comme lecture mais si vous n'avez rien à lire pour un bon moment il va vous occuper l'esprit.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Leur première rencontre, en 1940, se distingua par ce que les Britanniques ne révélèrent pas aux Américains - qu'ils avaient réussi à briser certains des systèmes de l'"Égnima" allemande. Ils fournirent au représentant de l'armée amériaine, Abraham Sinkov, des informations techniques sur les chiffres de la police allemande. La même année, par l'intermédiaire de leur British Security Coordination (BSC) à New York, les Britanniques commencèrent à fournir à l'Office of Strategic Service ( l'OSS - le Bureau des services stratégiques) des copies de messages diplomatiques interceptés et subtilisés - connus sous le nom de documents "Q". Chose intéressante, les Britanniques ne partagèrent pas ces messages avec les services du chiffre américain.
Commenter  J’apprécie          00
Bien sûr, lorsque la plupart des gens s'imaginaient les capacités de renseignement de la papauté, ils n'imaginaient pas le nonce à Madrid en train de rédiger une dépêche, ou un minutante étudiant attentivement les journaux suisses à son bureau à la secrétaierie d'État. Pour la plupart des gens , y compris les diplomates et les professionnels du renseignement qui auraient dû être mieux avisés, les capacités de renseignement de la papauté reposaient sur la foule de fidèles catholiques - évêques, prêtres, moines, nonnes et laïcs - toujours à l'affût du moindre détail et toujours prêts à les envoyer sur-le-champ au palais apostolique via des canaux de communications rapides et sûrs qui faisaient l'envie de tous les pouvoirs séculiers.
Commenter  J’apprécie          00
Les messages déchiffrés de la police de maintien de l'ordre allemande détenus par les archives furent déclassifiés en mai 1997. Par ailleurs, plus de 8 millions de documents des archives secrètes gouvernementales ont été ouverts au public depuis 1999, grâce à la loi votée par le Congrès américain baptisée "Nazi War Crimes Disclosure Act". Ce changement de politique d'archivage a mis au jour des documents auparavant inaccessibles et a permis aux historiens de comblet de nombreuses lacunes. Grâce à ces documents, les chercheurs ont pu identifier des unités et des personnes impliquées dans des activités génocidaires.
Commenter  J’apprécie          00
Mais, grâce à la déclassification des rapports d'unités de police interceptés, nous savons à présent que 12 000 hommes - ou plus - des unités de la police d'ordre étaient également impliqués dans les massacres. Si 15 000 à 20 000 hommes participaient au massacre des Juifs en grand nombre, la faisabilité de tout le projet prend un autre aspect. La déclassification des documents secrets devient donc le facteur central de la révision des hypothèses antérieures.
Commenter  J’apprécie          00
Néanmoins, ce serait une erreur de penser que seul un petit cercle de hauts responsables de l'OSS Secret Intelligence "avaient conscience" de la Shoah à l'époque. Au milieu de l'année 1944, la branche Morale Operations (MO) de l'OSS au Caire proposa de lancer une campagne de publicité visant les Juifs en Hongrie et en Roumanie, pour les inciter à se battre contre leurs régimes collaborationnistes et contre les nazis.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : services secretsVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Autres livres de David Bankier (1) Voir plus

Lecteurs (16) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3204 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}