L'Abomination de Dunwich (illustré)

Cette longue nouvelle nous transporte dans un village dans lequel on se sent très mal.
Les maisons y semblent abandonnées, délabrées, décrépites, l'air y est irrespirable, nauséabond, malsain...
L'auteur nous raconte l'histoire d'une famille en particulier, mais aussi celle de tout ce village maudit, de ces êtres qui ont un très lourd passé et qui ne donnent vraiment pas envie de les rencontrer.
L'atmosphère est moite, lourde, poisseuse, presque visqueuse, comme dans un marais.
Le vent y est chargé de moisissures, de relents abjects.
Sans qu'on sache bien de quoi il retourne, le lecteur sent bien que les habitants cachent des choses, qu'ils ont des pratiques ou des rituels interdits, qu'ils font des choses qui défient les lois de la nature et que tout ça ne peut rien apporter de bon.
J'ai adoré cette version grand format, illustrée par François Baranger, les images sont superbes et mettent vraiment en avant l'ambiance poisseuse, glauque et malsaine de ce lieu maudit.

Je retrouve dans cette nouvelle adaptation illustrée d'une nouvelle de H.P. Lovecraft les mêmes qualités graphiques que dans les précédentes.

Le plus en ce qui me concerne, c'est que "L'abomination de Dunwich" est la première nouvelle de Lovecraft que j'ai lue, il y a presque quarante ans !

Ce fut pour moi une rencontre des plus marquantes avec un auteur et son univers.
J'apprécie d'autant plus cet album grand format tout simplement superbe et indispensable aux fans du créateur du mythe de Cthulhu.

Bravo à François Baranger pour son magnifique travail et, espèrons qu'il continue ses adaptations..!

L'abomination de Dunwich, une de mes nouvelles préférée se retrouve ici illustrée par un des maîtres en la matière M. François Baranger.

Déjà je partais avec un gros capital sympathie pour ce livre.

Et je ne suis pas déçu: les illustrations en double page donnent un sens au texte aux descriptions parfois confuses du maître de Providence.

On retrouve toute l'horreur de la chose relâchée dans la nature, l'ambiance malsaine de la région et de certains de ses habitants.

Un bémol : j'ai lu la nouvelle adolescent et ça m'avait moins heurté à l'époque: il y a un relent assez putride de racisme primaire, de peur de l'autre qui est, hélas, une marque de Lovecraft. Bon nous ne sommes pas dans sa pire période (à New-York, pendant son bref mariage) mais ça gratte quand même.

Une nouvelle vraiment réussie (sans mettre de côté les relents nauséeux) dans un magnifique écrin.

J'ai eu la chance de recevoir ce magnifique album illustré par François Baranger qui vient ici sublimer une novella signée Lovecraft. A Dunwich, dans le Massachussetts, dans la campagne profonde et inhospitalière, se cachent d'étranges choses. On raconte qu'on y a vu danser des êtres, à la pleine lune, près des mégalithes. C'est sur ces terres, terreau propice aux légendes, que va naître un garçon affublé d'un visage quasi caprin. de là à dire que sa mère a forniqué avec le diable, il n'y a qu'un pas…

J'ai adoré cette lecture sombre et pleine de noirceur. Lovecraft est un conteur hors pair qui sait vous faire frissonner en décrivant simplement la campagne qui environne le petit village de Dunwich. C'est morbide, sombre, glauque. Lovecraft est connu pour être un maître de l'horreur mais tout est très subtil avec lui. Il part des légendes, des mythes mais surtout de la pauvreté intellectuelle des habitants de Dunwich pour construire une histoire glaçante. Cette atmosphère se retrouve dans les illustrations imaginées par François Baranger. Il complète l'oeuvre de Lovecraft avec des dessins qui laissent place à l'imagination et qui suggèrent. Je dirais même que ces illustrations ont tendance à hypnotiser et à impressionner le lecteur qui cherche dans un coin de page, un signe de malaise évident distillé dans le roman. Il y a parfois un tout petit détail qui vous glace le sang, une ombre qui vous invite à poursuivre votre lecture…ou pas!

Ce magnifique album comblera les fans de Lovecraft. J'ai adoré me plonger dans cette histoire d'une noirceur intense et j'avoue même avoir ressenti quelques frissons à la lecture de cette abomination qui soulève bien des questions…
Lien : https://carolivre.wordpress...

L'atmosphère lourde, sombre, sépulcral de cette nouvelle de Lovecraft est parfaitement rendue par les illustrations de François Baranger.

C'est glauque à souhait et on découvre le village de Dunwich avec ses bruits étranges et ses rites mystérieux et ses habitants .... particuliers.

Si L'Abomination de Dunwich n'est pas mon histoire préférée de l'auteur, c'est une nouvelle importante dans le cadre du mythe de Cthulhu, et tous les ingrédients sont réunis pour nous immerger dans une ambiance nébuleuse et chaque page apportent son lot de ténèbres.

Une histoire lugubre à souhait et un livre objet magnifiquement dérangeant.
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