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3,8

sur 220 notes
Vous ne verrez plus les machines à écrire de la même façon...

Le pitch du livre est assez simple : Paul Davis, prof de littérature sans histoire, est témoin une nuit du spectacle macabre de trois cadavres dans un coffre de voiture. Huit mois plus tard, Paul souffre de stress post-traumatique, de terribles cauchemars et surtout de ce qui ressemble à des hallucinations nocturnes. C'est le point de départ de ce thriller psychologique qui va sans aucun doute me marquer pendant quelque temps.

Tout d'abord, il est important de préciser que l'écriture de l'auteur est (je trouve) assez originale. D'ordinaire, les thrillers sont soit écrits de manière "cinématographique" sans beaucoup de détails, soit au contraire très denses et parfois même un peu trop alambiqués. Ici, l'auteur a su faire un savant mélange des deux types d'écriture pour faire un cocktail efficace et permettre au lecteur d'entrer directement dans l'intrigue, ce qui est franchement très sympa.

Par ailleurs, l'histoire paraît de prime abord assez basique mais révèle rapidement des complexités insoupçonnées qui ne sont pas de refus dans ce genre littéraire. Il paraît évident que Linwood Barclay sait ce qu'il fait et comment il le fait, pour notre plus grand plaisir.

Si je devais tirer un point négatif principal de ma lecture, parce qu'évidemment la perfection est improbable (mais pas impossible), ce serait la conclusion un peu en queue de poisson qui jure un peu avec l'aspect chronométré du reste du livre. D'un autre côté, l'auteur a probablement fait le meilleur choix étant donné que l'histoire était à deux doigts de devenir ingérable.

En somme, un thriller psychologique qui ne révolutionne pas le genre mais qui m'a tout de même fait passer un excellent moment.

Bonne lecture ! :)
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"Du bruit dans la nuit " est un de ces livres où à chaque fin de chapitre, vous vous dites " Naaan, pas possible !". Alors vous lisez vite le chapitre suivant pour découvrir la solution de l'énigme, et il se passe toujours un nouveau truc genre "Naaan, pas possible!". Bref, vous l'aurez compris, ce roman est un excellent thriller qui se dévore avec impatience et gourmandise.

Pas de pause dans le rythme, une construction machiavélique, des personnages en danger, tout est réuni pour un très bon moment de lecture.

#DuBruitDansLaNuit #LinwoodBarclay #Belfond #Babelio #lectures #livres #chroniques #polar #thriller

Le quatrième de couverture :

Paul Davis n'est que l'ombre de lui-même : huit mois plus tôt, ce professeur de littérature à l'existence sans relief a vu un assassin transporter des cadavres de femmes dans le coffre de sa voiture.

Depuis, Paul subit les assauts d'un violent syndrome de stress post-traumatique. Comment se libérer de cette nuit d'horreur ? Pour l'aider, son épouse l'encourage à coucher sur le papier les pensées qui le rongent et lui offre, pour ce faire, une vieille machine à écrire.

Mais bientôt, aux images cauchemardesques de ses nuits viennent s'ajouter des bruits étranges, le tac tac tac frénétique des touches d'un clavier. Et plus inquiétants encore sont les messages cryptiques, tapés par la machine, que Paul découvre au petit matin...
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Je n'avais jamais lu de livre de Linwood Barclay, aussi lorsqu'on m'a proposé la lecture de celui-ci, par une opération Babelio/Masse Critique en partenariat avec les editions Belfond, j'ai accepté : j'avais découvert déjà des pépites par ces opérations.
Le résumé éditeur :
Paul, professeur d'université, n'est plus que l'ombre de lui-même après avoir été témoin d'une scène macabre, huit mois plus tôt. Atteint de stress post-traumatique, il ne parvient pas à renouer avec une vie normale. Pour l'y aider, sa femme l'encourage à coucher sur le papier les pensées qui le rongent et lui offre une machine à écrire. Mais bientôt, ce sont d'étranges bruits qui hantent les nuits de Paul, et qu'il semble seul à entendre : le clac-clac répétitif de la machine qui tape seule et lui livre, au matin, des messages inquiétants…
Mais quelle déception !
Des phrases incompréhensibles dès la page 10, des choses absolument inexpliquées, et la sensation dès la page 60 qu'on sait tout à fait ce qui se passe.
Les phrases incompréhensibles, page 10 lorsque le personnage principal parle de Kenneth, son collegue, il dit que dès le début celui-ci l'a accueilli en lui disant "ce qu'un petit nouveau devait absolument savoir" [..] "Au cours des années qui allaient suivre, Paul avait fini par se rendre compte qu'il était une sorte d'exception pour Kenneth. Celui-ci était en effet plus enclin à prodiguer ses conseils aux nouvelles recrues et, d'après ce que Paul avait entendu dire, il y mettait plus d'implication"

Non mais DITES-MOI si je suis en train de perdre mes capacités mentales, mais j'ai relu cette phrase une bonne dizaine de fois, et une fois le livre fini, je n'ai toujours pas compris.

Ensuite. Ce Kenneth, on le voit au début, est un collègue de Paul dans cette université, mais Paul Le surprend transportant deux cadavres de femmes dans son coffre. Kenneth attrape une pelle et assomme Paul.
Heureusement un policier passe par là, Kenneth est jeté en prison, il est condamné à cent ans de prison.
C'étaient deux de ses maitresses qu'il avait tuées "parce que deux à la fois ce n'était plus possible", et avant de les égorger, il "leur avait fait taper leurs excuses" sur une vieille machine Underwood.
Messieurs-Dames, nous aurons droit dans ce livre à une cinquantaine de "taper leurs excuses" dans tout le roman, parce que cette machine à écrire va jouer un énorme rôle dans le roman. "Du bruit dans la nuit", c'est le bruit des touches de la machine à écrire.
En attendant, je ne sais pas ce que ces femmes faisaient. "Taper des excuses", désolée, je ne comprends pas.
Je ne vais pas en faire des tonnes pour ce roman, sinon qu'il est bourré d'invraisemblances, qu'on sait dès la page 20 que sa femme a une liaison avec Bill, que Paul dit à sa psy qu'il veut "rencontrer Kenneth en prison", et page 52, Paul dit qu'il a dit à sa psy qu'il voulait "écrire un livre au sujet de Kenneth".
Il lit un article sur internet et rédige son bouquin dans la foulée (en une journée).
Et dans le résumé de l'éditeur, il est écrit que c'est sa femme qui l'encourage à écrire sur ce qui lui est arrivé, quant à la 4e de couverture, il est écrit "Pour l'aider à se libérer de ces horreurs, sa femme lui offre, pour ce faire, une vieille machine à écrire". !!!

Mais où va-ton ??

L'histoire de la machine Underwood volante, ou hantée par ces femmes qui "tapent leurs excuses" post mortem est totalement plaquée dans le roman, on sait tout de suite qui fait en sorte de rendre ce type fou, mais c'est juste cousu de fil blanc du début à la fin.
Je suis allée jusqu'au bout pour voir si j'avais raison sur mes hypothèses (servies sur un plateau d'argent dès le début du bouquin par cet auteur qui semble écrire un suspense pour des moins de dix ans).
Et oui, c'est ça.Je suis désolée, mais je crois bien que je vais jeter ce bouquin par la fenêtre.
Et je promets que plus jamais je ne lirai d'autre bouquin de cet auteur. La vie est trop courte.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Paul Davis est perturbé : il y a huit mois, ce professeur d'université sans histoire a surpris un collègue transportant les corps de deux femmes dans son coffre. Ce collègue et ami, et ancien mentor, a tenté de le tuer à son tour en l'assommant, lui occasionnant un sérieux traumatisme crânien.
Aujourd'hui, Paul souffre de stress post-traumatique. Sa femme, Charlotte, l'encourage à écrire pour aller mieux. Pour l'aider, elle lui offre une vieille machine à écrire.
Mais, dès lors, son quotidien devient encore plus chaotique. Aux pertes de mémoires et aux souvenirs cauchemardesques de la fameuse soirée, s'ajoutent des bruits étranges en provenance de son bureau. La vieille machine semble possédée : elle fonctionne toute seule la nuit et laisse des messages inquiétants à l'adresse de Paul.
Avec l'aide de sa psychiatre, Anna White, Paul va mener une enquête qui va le mener aux portes de la folie.
J'ai été totalement soufflée par ce thriller. On ne sait sur quel pied danser tout le long. Paul est-il simplement traumatisé et en quête de réponses ou bien est-il un fou bon à être enfermé ? Sa femme Charlotte peut-elle supporter longtemps un mari à la dérive au comportement troublant ? La machine à écrire est-elle réellement liée au double meurtre ? Se peut-il raisonnablement que les victimes envoient des messages de l'au-delà ? Ou bien, tout cela ne serait-il pas qu'une grosse supercherie ?
On est balloté sur une ligne de crête et on ne sait quel côté choisir. Les personnages sont tous, à leurs manières, imprévisibles. Un retournement de situation final vient totalement chambouler le faible équilibre du récit.
J'ai réellement apprécié cette lecture. Je ne suis pas coutumière de ce genre littéraire mais j'ai trouvé ce roman vraiment bien construit : on a en permanence l'envie de tourner la page pour connaitre la suite et le suspense est vraiment maintenu jusqu'à la toute dernière page. Une belle découverte pour ma part qui me donne envie de lire d'autres oeuvre de cet auteur.
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Paul Davis, professeur d'université, a vécu un événement traumatique qui lui a laissé d'importantes séquelles psychologiques. Suivi par une psychologue, Anna White, il essaie de remettre de l'ordre dans sa vie et de s'affranchir de ce drame. Il prend alors la décision d'écrire pour exorciser et pouvoir envisager de reprendre une vie normale. Charlotte, son épouse, lui offre alors une ancienne machine à écrire comme symbole de ce nouvel état d'esprit. Mais tout se dérègle encore plus pour Paul quand il se met à entendre la machine taper toute seule la nuit et que des messages mystérieux apparaissent, comme s'ils avaient été écrits par des fantômes. Sous les yeux de sa psy et de sa femme, Paul perd de plus en plus pied.
Paranoïa ? Folie ? Sordide machination ? Il faudra bien sûr attendre les dernières lignes du roman pour savoir la vérité.

J'ai découvert Linwood Barclay avec la série de ses romans qui se déroulent à Promise Falls et que j'ai beaucoup aimé. Ici, nous quittons ce lieu pour faire connaissance avec d'autres personnages aux histoires personnelles bien chargées. Mais je n'ai pas été totalement conquise par cette intrigue.

Toute la première partie m'a parue très longue et semble tourner en rond autour des angoisses de Paul, de ses recherches et de cette lente paranoïa qui paraît l'envahir petit à petit. L'auteur insiste lourdement sur l'aspect totalement irrationnel de toute cette histoire à tel point que le lecteur finit par se demander s'il ne serait pas plus simple de se débarrasser de cette machine à écrire une bonne fois pour toute pour en finir avec toutes ces angoisses. Les fausses pistes sont amenées maladroitement et on n'y croit pas une seule seconde. Assez vite en plus, on imagine ce qui peut provoquer ces apparentes hallucinations, et la fin ne nous détrompe pas totalement.

Heureusement le twist du milieu du roman relance un peu l'intrigue et l'intérêt du lecteur. On passe alors à une intrigue secondaire qui prend le relai et qui fait la part belle au personnage d'Anna White. Toutefois, le final un peu tiré par les cheveux et aux rebondissements peu crédibles nuit à ce regain d'intérêt. Au total, un polar assez inégal qui ne tient pas en haleine sur la distance.
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Impossible à lâcher
Je viens de découvrir cet auteur canadien grâce à une masse critique Babelio et aux éditions Belfond et je les remercie, car j'ai absolument adoré. Non seulement l'histoire est addictive, finement ciselée, mais elle bouscule nos repères habituels en faisant osciller en permanence le lecteur entre une intrigue réaliste et une autre, plutôt surnaturelle. Il faudra attendre la toute fin du roman pour connaitre la vérité.
Paul Davis, professeur sans grande envergure, a été victime d'une tentative de meurtre et pour parvenir à exorciser ses angoisses nocturnes, sa femme lui offre une vieille machine à écrire pour coucher sur le papier une sorte de biographie du meurtrier, afin de le personnifier davantage, d'éloigner la figure désincarnée du monstre. Car ce meurtrier n'est pas un inconnu, ce qui est d'autant plus difficile à digérer.
Cette vieille machine qui devait faire office de catharsis va au contraire le plonger dans la confusion la plus totale. Presque toutes les nuits, il est réveillé par des tac, tac, tac, obsédants, comme si quelqu'un avait pénétré dans sa maison et appuyait sur les touches. Jusqu'au jour où il décide d'insérer une feuille dans la glissière de l'appareil et le lendemain, des messages sont inscrits à l'encre noire. Des messages de l'au-delà ? Une machination ? Une vengeance ?
Avec l'aide d'Anna White, sa psychiatre, il va essayer de comprendre l'origine du bruit dans la nuit. Et c'est là que le livre devient dingue, car toutes les hypothèses sont étudiées. Dès que l'on approche d'une piste, que l'on croit tenir la vérité, elle s'éloigne comme un mirage pour laisser la place à une autre et ainsi de suite, une vraie spirale, infernale, qui ne vous laisse pas une seconde de répit. Jusqu'à la chute où, enfin, vous reprendrez votre souffle. Un thriller psychologique dense, les personnages sont fouillés et les surprises permanentes. Accrochez vos ceintures…
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Le roman commence par l'agression de Paul Davis, qui frôle la mort après avoir découvert que son collègue et ami, n'était pas celui qu'il pensait.
On le retrouve huit mois après cette nuit tragique.
Même si physiquement il va mieux, psychologiquement il n'est pas guéri et doit encore faire face à des cauchemars et des trous de mémoire.
Il décide alors de suivre une thérapie avec une psychologue. Paul peut également compter sur le soutien de sa femme qui veut l'aider à se reconstruire. Pour cela elle lui achète une vieille machine à écrire pour qu'il puisse mettre sur papier son histoire.
Les problèmes commencent alors quand Paul se met à entendre cette machine taper toute seule la nuit. Sombre t-il dans la folie? Des forces invisibles tentent elles d'entrer en contact avec lui?

J'ai passé un bon moment avec ce livre. L'histoire est écrite de telle sorte que je pensais toujours trouver la solution de l'énigme mais à chaque fois je me trompais et une autre piste se dessinait devant moi.
Les personnages sont assez nombreux mais finalement chacun aura un rôle dans cette affaire.

Bref c'est un livre avec une bonne intrigue mais même si je l'ai apprécié je pense que je l'oublierai vite.

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✔️Mon ressenti : Ce roman est ma découverte de l'auteur. La jolie couverture m'a immédiatement séduite. J'appréhendais un peu de lire un thriller dans cette période de confinement, mais j'ai été totalement emportée.
Paul a vu sa vie basculer 8 mois plus tôt, son collègue et ami n'était pas celui qu'il pensait. Victime de ce qu'il a vu et subi, il essaye de se reconstruire peu à peu. Aidée par sa thérapeute, il e se met en tête de poser sur papier les faits, et de découvrir qui était vraiment son collègue. Sa femme qui l'encourage dans cette action lui offre alors une superbe machine à écrire. C'est à partir de ce moment qu'il entendra des bruits et qu'il se demandera s'il ne sombre pas vers la folie.
C'est un thriller que j'ai lu très rapidement, d'une part parce que la plume est fluide et facile à lire, d'autre part parce que le suspense m'a tenue en haleine. Je pensais avoir deviné, et à chaque fois, un nouvel élément arrivait. Paul n'est pas le seul héros du roman, Anna sa thérapeute a une place importante. Cela permet au lecteur de reprendre son souffle. Durant la lecture, je n'ai pu faire autrement que de penser à Stephen King, d'autant que Linwood en parle. Je me suis également demandée vers quel genre on allait terminer… Enfin je ne vous en dis pas plus mais si vous aimez le suspense et les twists, foncez !
🎯Mots Clefs : Thriller / Écriture / Meurtre / Thérapie / Soutien
🏆Ma note : 19/20
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Imaginons la situation : vous roulez sur une route quelque peu déserte un soir et vous suivez un véhicule que le conducteur ne semble pas bien maitriser tant il fait des écarts de conduite. Mais vous vous apercevez que cette voiture vous dit quelque chose et qu'elle ressemble à celle de celui que vous considérez comme votre mentor, votre ami. Alors, ni une ni deux, vous tentez d'intercepter le véhicule pour venir en aide à votre ami. C'est chose faite. Sauf que vous découvrez que ledit ami transporte à l'arrière de son véhicule les corps de deux femmes, égorgées. Vous en avez bien sûr le souffle coupé, vous ne savez que dire, mais vous avez à peine le temps de respirer qu'une pelle s'abat sur votre crâne. le meilleur ami en question a la main lourde.
Huit mois plus tard, l'ami croupit en prison pour meurtre; et vous vous en êtes sorti, enfin physiquement, parce que moralement, c'est pas vraiment facile de remonter la pente. Cette histoire c'est celle de Paul, professeur d'université, qui peine à croire que celui qu'il a côtoyé pendant des années dans le cadre de son travail soit le meurtrier de deux femmes et qu'il a tenté le tuer. Paul a du mal à se remettre de cette histoire, et tente de trouver des explications. Cela le ronge, l'obsède. Sur les conseils de sa psy, il décide de coucher sur le papier son histoire afin de mettre un peu plus de distance par rapport à ce qu'il a vécu, il en va de sa survie. Dans cette quête, il est épaulé par Charlotte, sa femme, qui s'inquiète de voir son mari aussi mal. Alors, un jour elle lui achète une vieille machine à écrire qu'elle a chiné dans une brocante, histoire de changer de support d'écriture.
Paul ne parvient pas réellement à remonter à la surface, et rien ne va s'arranger quand la nuit, il entend la machine à écrire frapper des textes toute seule. Ces textes, ce sont les mots des deux femmes tuées par son ami. de là à ce que Paul sombre dans la folie, il n'y a qu'un pas.
Je pense que Linwood Barclay n'est plus à présenter, mais c'était une première pour moi, et ce ne sera pas la dernière. Enfin un thriller comme je les aime, du rythme, l'auteur nous embrouille pour mieux nous tromper. Et ce n'est pas un mais deux retournements de situation qu'il nous fait vivre à la fin.
Bref, pour moi, du grand art !!!
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Après avoir lu le vertige de la peur de Linwood Barclay, que j'ai trouvé franchement nul, j'ai décidé de laisser une dernière chance à l'auteur – je sais, je suis sympa. J'ai donc sorti de ma Pile à Lire du bruit dans la nuit, un roman que j'ai même acheté (OK, avant d'avoir lu le vertige de la peur).

Paul est atteint de stress post-traumatique après avoir vu quelque chose qu'il n'a pas réussi à digérer. La femme de ce professeur d'université lui conseille d'écrire pour exorciser ses démons et retrouver une vie normale. Elle lui offre même une machine à écrire – oui, je sais que c'est curieux à notre époque, mais c'était peut-être plus abordable qu'un Mac flambant neuf.

Cette machine qui devait l'aider à aller mieux se transforme en un véritable cauchemar pour Paul. Il entend les touches de la machine la nuit et découvre des textes étranges le lendemain. Sa femme veut bien le croire, mais elle n'entend rien. Alors Paul se demande s'il ne devient pas fou.

Cette histoire m'a donné envie, j'étais curieuse. J'espérais seulement que ce n'était pas une histoire de machine à écrire possédée. Je n'aime pas quand les auteurs se servent de cette pirouette pour écrire des romans un peu trop faciles. Genre, eh hop, la machine était hantée et c'est un démon/fantôme qui est derrière tout ça. Tadaa. Mais ouf, ça n'a pas été le cas.

J'ai plutôt bien aimé du bruit dans la nuit – en tout cas, mille fois plus que le vertige de la peur, ce qui n'est peut-être pas franchement difficile.

Du bruit dans la nuit mélange plusieurs intrigues et on ne s'ennuie pas une seule minute et ça c'est vraiment cool.

Je suis assez contente, parce que malgré la fatigue et les anti-douleurs, j'ai presque tout deviné. Je me suis trouvée plutôt brillante sur ce coup-là (j'exagère évidemment, mais j'étais contente de moi).

Parfois j'aime bien me faire complètement avoir par une intrigue, retourner le cerveau. Mais j'aime bien aussi me dire que j'ai réussi à démêler des fils bien enchevêtrés.

Et là, j'étais contente, parce que ce roman m'a procuré ces deux sentiments. J'ai trouvé pas mal de trucs (cool) et je me suis aussi retrouvée complètement estomaquée par quelque chose que je n'avais pas vu venir (cool, cool).

Avec du bruit dans la nuit, Linwood Barclay est remonté dans mon estime. Je me dis que j'ai bien fait de persister. Ce roman est bien fichu et j'ai passé un très bon moment. Et je dois dire qu'avec les autres thrillers que j'ai pu lire durant mes vacances, ça m'a fait du bien. Et c'était assez précieux, parce que j'ai quand même passé un sale moment avec mon coude cassé en deux (parce que ça fait drôlement mal).

Alors Linwood, je t'attends au tournant, le prochain a intérêt à être aussi bon que celui-ci. Là, je te pardonnerai ton erreur de parcours.

Si vous cherchez un thriller sympa, avec une véritable ambiance oppressante, du bruit dans la nuit peut carrément vous plaire. Et en plus, il est en poche.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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