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3,8

sur 220 notes
Après avoir lu cette histoire, vous ne regarderez plus jamais une machine à écrire comme une simple relique du temps où il fallait encore glisser une feuille dans un cylindre et appuyer fortement sur des touches pour qu'elles s'encrent et aillent imprimer des lettres sur le papier. Non, vous lui glisserez un regard en coin, mi-craintif, mi-respectueux. Qui sait, ce bloc de ferraille au poids imposant a peut-être pondu des chefs-d'oeuvre...ou d'horribles lettres de menaces ? Ou pire, est-il un moyen de communication entre son nouveau propriétaire et les victimes assassinées par l'ancien ?
C'est du moins ce que pense Paul Davis, à qui sa femme Charlotte vient d'offrir une vieille Underwood pour l'aider, pense-t-elle, à exorciser le traumatisme subi 8 mois plus tôt. Paul a échappé de justesse à la mort, violemment agressé par un collègue (et néanmoins ami !). Il faut dire qu'il venait de surprendre le collègue en question avec deux cadavres de femmes dans sa voiture, ce qui faisait de lui un témoin gênant. le collègue, Kenneth Hoffman, prof comme Paul à West Haven, la fac du coin., est plutôt connu comme un dragueur impénitent que comme un meurtrier pourtant.
Sauvé par l'arrivée miraculeuse de la police, et son agresseur en prison, Paul se remet doucement grâce aux bons soins de Charlotte, qui se montre plus aimante qu'avant le drame, et de sa thérapeute Anna White. Mais Paul souffre encore de cauchemars récurrents, ainsi que de troubles de la mémoires, voire d'hallucinations auditives : voilà qu'il entend sa machine à écrire cliqueter toute seule en pleine nuit ! Est-il en train de devenir fou ? Après tout, il a quand même reçu un sacré coup sur la caboche !

Des personnages à la psyché tordue et/ou compliquée, il y en a quelques-uns dans ce roman, je ne vous dirai pas lesquels, en tout cas je les ai trouvé assez réjouissants finalement. Il faut dire qu'après ma dernière lecture ("Les larmes noires sur la terre" de Sandrine Collette), celle-ci m'a parue presque drôle, par contraste. Entre l'affreux Gavin, patient de la psy qui ne trouve rien de mieux à faire que de jouer des tours pendables (et traumatisants) à des victimes soigneusement sélectionnées, et l'ex-femme de Paul qui avec son nouveau mari sont de vraies caricatures de beaufs, il y a matière à sourire, même si la trame est quand même liée à un double meurtre.
Et le suspense ne manque pas à l'appel non plus, la fin est un véritable festival à ce niveau-là. Mais...j'avais quand même deviné certaines choses...chut ! A ce sujet, attention, certaines critiques (une surtout) en disent bien trop.
"Du bruit dans la nuit" restera une lecture plaisante, pas ma première de l'auteur et sans doute pas la dernière, mais ne marquera pas ma mémoire plus que ça.
Merci à Babelio et à l'éditeur Belfond pour cette Masse Critique privilégiée !
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Le moins qu'on puisse dire en refermant ce roman, c'est que Linwood Barclay sait se renouveler. Il nous avait habitué à des thrillers du genre Harlan Coben, (haletants ), avait fait une petite incursion dans le roman policier humoristique avec sa série qui commence par Mauvais Pas , et voilà qu'il change de cap avec du Bruit dans la nuit en prenant une direction finale totalement inattendue, ( je n'en dirais pas plus...).
Paul Davis se remet doucement d'un choc gravissime. Il s'est pris un coup de pelle , qui a engendré un traumatisme crânien, alors qu'il découvrait qu'un de ses collègues et ami, transportait et projetait d'enterrer deux cadavres de femmes. Pour l'aider à surmonter ce stress, il projette de raconter cet angoissant épisode de sa vie et sa femme lui offre une vieille machine à écrire. Mais bientôt l'Underwood se met à taper des messages en pleine nuit et Paul est persuadé que c'est celle que le meurtrier a jeté dans une benne à ordure avant qu'il le confronte et que la machine délivre des messages de l'au-delà...
Le pitch est original, mais quelques "défauts" m'ont empêchée d'adhérer complètement à l'histoire .
En premier lieu, si Paul et tous ceux à qui il s'est confié, pensent que la machine est hantée, ou que quelqu'un pénétre la nuit chez le couple, pourquoi, diable, n'ont-ils pas eu l'idée d'acheter une caméra de surveillance ? En une nuit, ils étaient fixés ! Mais il n'y aurait pas eu d'histoire, me direz-vous...
Et en deuxième lieu, la probabilité qu'il y ait autant de personnes "perturbées" au m2 dans ce roman... la psy n'est pas vraiment au sommet de son métier et se laisse facilement déborder...
A part ces légers détails, j'ai passé un bon moment. Linwood Barclay ne faisant pas dans le "ronron", prenant même quelques risques. A un moment de l'histoire, je me suis dit : "Non , il ne nous a pas fait ça !". Eh ben, si, il l'a fait , et pas qu'un peu ! La fin est un festival...
Une petite touche de (peut-être) fantastique, du suspens, du noir, des personnages attachants, des personnages sans états d'âme et une fin qui sort de l'ordinaire.
Un Thriller vraiment original.
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Paul Davis, professeur de littérature à l'université, constate en rentrant chez lui que la voiture de son ami Kenneth Hoffman fait de sacrés zigzags sur la route. Conduit-il en été d'ébriété ? Toujours est il qu'il décide de le suivre pour éviter une catastrophe. Mal lui en prend, lorsque Kenneth s'arrête, Paul sort de sa voiture, et se dirige vers lui et aperçoit deux cadavres de femmes dissimulés sur la banquette mais, à peine le temps de demander ce qui se passe, il se prend un grand coup de pelle sur la tête.

Mal en point, il récupère mal, toujours en arrêt de travail car il présente ce qui ressemble fort à un syndrome de stress post traumatique : troubles du sommeil, cauchemars terribles malgré ses séances chez la psychologue. Il décide, fortement encouragé par son épouse, (notons que la psy est réticente) d'écrire son histoire, pour tenter d'y voir plus clair, et son épouse lui offre une machine Underwood, trouvée dans une brocante. Mais la machine ressemble à celle sur laquelle Kenneth a obligé ses victimes à reconnaître leur faute (il les draguait toutes les deux en même temps et elles voulaient prendre leur distance)

Curieusement la nuit, on entend le tac-tac-tac de la machine à écrire, cauchemar ? Somnambulisme ? Hallucinations ? Paul sombre-t-il dans la folie ?

L'histoire s'installe tranquillement, et au moment où je commençais à trouver le temps long et l'intérêt de piètre qualité, à imaginer toutes sortes de scenarii possibles, à suspecter tout le monde, folie, manipulation entre autres, coup de théâtre, un évènement vient tout remettre en question, mettant mes hypothèses à dure épreuve, et redonnant du piment à ma lecture.

J'ai trouvé Paul très attachant dans sa recherche acharnée pour essayer de comprendre, lorsqu'il lit tout ce qu'il peut trouver sur le procès, les pièces à conviction, les articles parus dans la presse…

Même si je ne suis pas très emballée, (j'avais trouvé certaine choses concernant la culpabilité car Kenneth qui purge sa peine en prison a quand même fait très, trop, rapidement des aveux complets) j'ai passé un bon moment, les relations étranges de Paul avec son épouse sont assez drôles mais surtout ce qui m'a interpelée et m'a finalement plu, ce sont les relations de la psy Anna White avec son propre père, (le cordon est-il coupé ?) ou avec ses patients dont certains sont franchement tordus et la manière dont elle ne cloisonne pas vie privée vie professionnelle.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond Noir qui m'ont permis de découvrir ce roman, pour le moins original ainsi que son auteur. Peut-être devrais-je tenter de lire un autre de ses romans pour me faire une meilleure idée de son univers, car il a beaucoup d'adeptes, semble-t-il…

#LinwoodBarclay #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Du bruit dans la nuit, à paraître chez Belfond en avril, est le dernier roman de Linwood Barclay. L'auteur nous a habitués à d'excellents thrillers et celui-ci ne déroge pas à la règle.

On fait la rencontre de Paul, professeur à l'université qui vient d'échapper à une tentative de meurtre, huit mois plus tôt. Il est toujours en arrêt maladie et souffre de lésions cérébrales : perte de mémoire à court terme, cauchemars… Il suit une thérapie avec Anna qui l'aide a surmonté son traumatisme et il peut compter sur son épouse Charlotte ou encore son ami Bill. Cette dernière lui offre une vieille machine à écrire pour qu'il puisse rédiger un livre et exorciser les démons qui le poursuivent. Mais le cauchemar ne fait que débuter quand il commence à entendre le bruit des touches pendant la nuit.

Le roman est un peu long à débuter : l'intrigue met en effet un certain temps à se mettre en place. Pendant ce temps, le lecteur a tout loisir de se poser tout un tas de questions : Paul est-il en train de sombrer dans la folie ? Est-ce que quelqu'un arrive à s'introduire chez lui ?
Il faut dire aussi que l'auteur joue avec nos nerfs nous entrainant sur une série de fausses pistes, jusqu'à la surprise finale composer de deux retournements de situations absolument incroyables que l'on était loin d'imaginer.

Les personnages sont attachants, Paul, pour qui nous éprouvons immédiatement de la pitié et que l'on a envie d'aider, Anna, la psy qui doute de ses compétences ce qui l'a rend terriblement humaine, Charlotte pour sa patience et son dévouement envers son mari et toute la série de personnages secondaires qui gravitent autour d'eux. Mais attention, les apparences peuvent être trompeuses et ils ne sont pas toujours ceux qu'ils prétendent.

Une nouvelle fois, je suis conquise par cette quatrième lecture de l'auteur. Vous êtes maintenant prévenus qu'une fois commencer vous aurez du mal à lâcher ce roman.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Paul a échappé à la tentative de meurtre perpétrée par Kenneth ; il avait vu ce qu'il ne devait pas voir, à savoir deux cadavres dans le coffre de la voiture de son collègue.
Le coup de pelle asséné par ce dernier lui a quand même laissé des séquelles traumatiques hallucinatoires et mémorielles. 8 mois après, Paul consulte une psychologue.

Linwood Barclay installe doucement les mystères entourant ce récit en les distillant.
Dans ce roman, nous nous enfonçons dans l'inexplicable et pourtant l'auteur resitue plusieurs fois l'introspection de Paul sur ce qu'il perçoit. Suis-je fou ? nous demande-t-il ; comme lui, nous nous interrogeons.

L'histoire avance lentement, sans temps mort pour autant car elle multiplie nos égarements.
Il faudrait pourtant qu'elle soit soutenue par le style, mais dans les ouvrages traduits, je ne sais jamais ce qui est à mettre au crédit et, ici, au débit de l'auteur ou du traducteur.

Je n'ai pas la prétention de tout deviner mais quand vous découvrirez une piste, demandez-vous si ce n'est pas une fausse piste.
Pour ma part, il m'a fallu 250 pages pour apercevoir l'ombre du début de la queue d'une hypothèse sérieuse, mais je dois être un bon client qui se fait balader !

Vous l'aurez compris, c'est un thriller psychologique avec même une psychologue pour nous aider à nous y retrouver entre hallucination et réalité.
Le suspens s'accélère vers la fin de l'histoire qui va devenir haletante avec des coups de théâtre que l'on a pu imaginer...ou pas.
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Je tiens d'abord à remercier les Editions Belfond et Netgalley de m'avoir permis de lire ce nouvel opus de Linwood Barclay.

L'intrigue ne se déroule pas à Promise Falls mais à West Haven et met en scène le cauchemar dans lequel se débat un prof de fac, Paul. Huit mois auparavant, Paul a failli être assassiné par un de ses collègues qui essayait de se débarrasser des corps de ses deux maîtresses. Depuis, l'assassin est en prison et Paul essaie de se remettre. Mais ses nuits sont emplies de cauchemars, et ses journées se passent entre rendez-vous avec sa psychologue et des doutes sur sa capacité à se remettre. Bien décidé à reprendre sa vie en mains, Paul décide d'écrire un livre sur Kenneth Hoffman (son ancien collègue). Sa femme qui pense bien faire, lui achète une vieille machine à écrire, une Underwwod qui rejoint le bureau de Paul. Mais bientôt la nuit, Paul est réveillé par le bruit des touches de la machine… Pire le matin, il trouve des messages. Seraient-ce les deux femmes assassinées qui s'expriment ou est-ce seulement Paul qui devient fou ?
A ce stade du roman, autant vous dire que l'histoire de Paul qui me semblait accrocheuse au début, commençait à m'ennuyer. Et je suivais les péripéties sans grand enthousiasme, me demandant par exemple ce que venaient faire certains personnages, notamment un des patients de la psychologue, quand l'auteur a fait opérer à son roman un virage complet qui m'a tellement surprise que j'ai retrouvé mon enthousiasme de départ. Au final un roman agréable à lire et qui surprend.
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Et nous voilà au mois d'avril.
Avril 2021, le mois de parution du bruit dans la nuit, le petit dernier de Linwood Barclay, un auteur que j'aime beaucoup.

Mais avril, ce sont aussi les farces en début de mois, des occasions de rire et de s'éclater. Imaginez-vous, muni d'un haut-parleur, au pied d'un HLM. Vous déclenchez l'alarme-incendie avant de vous époumoner pour demander aux habitants d'évacuer de toute urgence avant que leur immeuble ne soit totalement encerclé par les flammes. Bien sûr il n'y en n'a aucune puisque c'est juste un jeu.
Vous pouvez aussi appeler l'époux dont la femme est hospitalisée pout une appendicite et prendre votre voix sérieuse de gastro-entérologue pour lui dire que l'état de sa conjointe s'est brusquement dégradé et qu'il doit se dépêcher s'il veut avoir une chance de lui dire au-revoir.
C'est typiquement le genre d'humour qu'affectionne Gavin Hitchens, un farceur inspiré, suivi par la psychologue Anna White. Selon elle, et selon les autorités, l'humour d'un jeune homme appelant un père en se faisant passer pour son fils mort quelques années plus tôt en Irak n'est pas du meilleur goût.
"Il semblerait qu'il prenne son pied en exploitant le désespoir des gens."
Mais Linwood Barclay excelle dans l'humour noir et avec ce personnage d'une originale cruauté

Et puis avril c'est aussi Pâques, les cloches, les oeufs en chocolat avec des cadeaux à l'intérieur.
C'est ce que découvrira le professeur de lettres Paul Davis en suivant le véhicule de son collègue Kenneth Hoffman zigzaguant dangereusement sur la route. S'il a bu, n'est-il pas de son devoir de s'assurer qu'il rentre à bon port ? Mais parfois il faut s'abstenir de vouloir jouer au bon samaritain.
Parce qu'en guise de surprises Kinder ce sont deux femmes mortes dans des bâches que Paul va apercevoir dans le véhicule de son mentor.
Ses deux maîtresses, Jill et Catherine. Rappelons pourtant que la Saint Fidèle se célèbre le 24 avril.
Et c'est la pelle de Kenneth qui va faire office de cloche. Il ne peut laisser aucun témoin.

Pour ceux qui l'ignorent, le 07 avril c'est la journée de la santé. Et Paul va mettre un certain temps à recouvrer ses facultés. Physiques d'abord, psychologiques essentiellement.
"Je crois souffrir de stress post-traumatique."
Si Kenneth fait un grand tour par la case prison, Paul lui a besoin d'un suivi psychologique.
Huit mois après les évènements qui auraient pu l'envoyer ad patres, il est hanté par son ancien collègue, il fait d'épouvantables cauchemars, et il perd même un peu la tête.
"Ca m'inquiète quand je n'arrive pas à me rappeler certaines choses."
"Est-ce que vous me considérez comme quelqu'un susceptible de sombrer dans la démence ?"
Amnésie, somnambulisme, hallucinations, obsessions. Pour s'en sortir il envisage d'interroger les proches ou les victimes collatérales de Kenneth. Pour lui comprendre comment son ami en est arrivé à devenir un meurtrier, à essayer de le tuer, est la seule possibilité de s'en libérer.

Avril c'est aussi le mois des anniversaires. Enfin peut-être pas le votre mais celui de ma soeur, de mon beau-frère, de feu ma grand-mère. C'est aussi le mois de mon second anniversaire mais c'est une longue histoire. Tout ça pour dire qu'on se fait des cadeaux. D'ailleurs je remercie Alex qui m'a offert ce roman en ce mois d'avril, un cadeau qui ne bouge pas et ne fait pas de bruit suspect la nuit.
La seconde épouse de Paul, Charlotte, offrira quant à elle une machine à écrire à son époux. Une belle antiquité qui va ravir Paul. Pas pour son anniversaire mais comme symbole de leurs retrouvailles. En effet le couple battait de l'aile mais la tentative de meurtre aura au moins eu pour mérite de les rapprocher, d'être de nouveau là l'un pour l'autre.
Sauf que cette machine à écrire écrit toute seule avec ses petites toutouches, et se déplace toute seule avec ses petites papattes.
Ne laissant d'autre choix à Paul que de croire au surnaturel ou d'admettre qu'il a définitivement perdu la boule.

Du bruit dans la nuit est un roman dont j'ai dévoré les cent premières pages et les cent dernières, mais avec parfois une impression de flottement et de longueurs entre les deux.
Disons que j'ai trouvé l'auteur un peu lourd parfois à trop insister sur cet aspect irrationnel qui ne pouvait pas avoir d'autre explication qu'une intervention de l'au-delà, alors que le lecteur n'est pas idiot et qu'il sait très bien qu'il ne lit pas un roman fantastique. Difficile par conséquent de s'identifier à Paul et à ses superstitions même si par ailleurs le personnage nous fait vivre des moments grandioses.
Ce sont les seuls reproches que j'ai à faire au livre, mais ils ne sont pas anodins. J'ai pensé tenir un petit bijou entre les mains, au final il s'agit juste d'un bon roman très bien ficelé.

Alors absolument rien à voir avec Gillian Flynn ( au fait quelqu'un a des nouvelles ? Elle compte écrire un quatrième livre un jour ? Les apparences c'était en 2012 ... ) contrairement à ce que l'éditeur déclare sur la quatrième de couverture, mais le roman est très riche en retournements de situations. Particulièrement dans son dernier quart. Une des surprises donne l'effet d'un pétard mouillé tant elle était attendue mais pour les autres, elles m'ont toujours pris en traître. Quand on pense avoir deviné et qu'on lit en attendant que ça se termine, Linwood Barclay sait comment relancer la machine ( pas celle à écrire hein ) et regagner tout notre intérêt et toute notre concentration.

Donc malgré quelques réserves, je dois quand même avouer avoir passé un très bon moment dans l'ensemble grâce à l'humour de l'auteur, à certaines situations totalement décalées qu'il nous propose, et aux rebondissements inattendus qui redonnent du rythme très régulièrement.
Barclay n'est peut-être pas au sommet de son art, mais il est quand même toujours très en forme.
Un bon moment de détente assuré, avec quelques sourires et quelques sursauts.
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J'ai reçu du bruit dans la nuit, le dernier roman de l'auteur canadien Linwood Barclay, dans le cadre d'une Masse Critique Babelio, que je remercie chaleureusement, ainsi que les Editions Belfond.

Pour avoir été là au mauvais moment, Paul Davis a failli mourir. Jamais il n'aurait dû voir les cadavres dans le coffre de son collègue et mentor Kenneth Hoffman. Pour supprimer ce témoin gênant, Kenneth lui asséna un violent coup sur la tête.

Huit mois plus tard, Paul souffre toujours de lésions cérébrales et d'un violent syndrome de stress post-traumatique. Heureusement, il peut compter sur le soutien de sa thérapeute Anna, de son vieil ami Bill et de son épouse attentionnée Charlotte, qui lui offre une vieille machine à écrire afin qu'il puisse, comme il le souhaite, coucher par écrit les pensées qui l'assaillent jour et nuit.

Etait-ce vraiment la chose à faire ? Paul croit devenir fou quand il commence à entendre « du bruit dans la nuit » : le tac-tac-tac des touches de la machine, qui semble dotée d'une vie propre et du pouvoir de délivrer des messages de l'au-delà. Mais chuuuuut… je ne vais quand même pas tout raconter !

Un bon thriller rythmé, efficace, riche en surprises et rebondissements.
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Qui se méfierait d'une vieille machine à écrire ? Surtout quand c'est votre femme qui vous l'offre... quoique (lol).
Et pourtant, ce cadeau sensé faire plaisir va se révéler être un véritable poison. Mortel ??? Cette machine semble être animée de sa propre vie. On se croirait presque dans un roman de Stephen King. Je dis bien presque.

Paul Davis, que son ami et collègue a bien failli tuer après la découverte par Paul de deux cadavres dans sa voiture, est le malheureux bénéficiaire de ce présent. Alors qu'il se remet tant bien que mal de cette petite mésaventure avec l'aide de sa psy et le soutien de son épouse, cette vieille machine qui entre dans sa vie va fortement la perturber, mettant à contribution son équilibre mental... machination, délires, troubles dissociatifs, médiumnité, somnambulisme... Que se passe-t-il ? Paul n'est pas au bout de ses peines.

Mis à part quelques passages peut-être un peu long, c'est dans l'ensemble bien rythmé. Les personnages sont bien décrits et nous embarquent. Beaucoup de rebondissements jusqu'au final dont je supposais certaines choses mais pas toutes. L'histoire a déjà été pas mal exploitée, mais je n 'en dirai pas plus pour ne pas trop déflorer, et sur le fond, rien d'original, par contre la forme peut parfois surprendre. J'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
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Je sors d'un marathon de lecture, hors d'haleine après 400 pages lues avec avidité sans quasiment prendre le temps de reprendre mon souffle. Aucun temps mort, des rebondissements à souhait, du suspense de bout en bout, sans hémoglobine (ou preque) et sans descriptions à vomir de surcroît. Une belle surprise que ce thriller psychologique dont la 4ème de couverture vantait les ‘twists' et le suspense. Rien à dire ici, cette quatrième de couverture ne rentre pas dans la liste des publicités mensongères qui vous vendent du rêve. L'histoire n'a pas pris la tournure que je pensais et cela à plusieurs reprises, et je ne pouvais tout simplement pas lâcher le livre.

Ma vie tout simplement suspendue donc à une question sans rapport aucun avec la mienne. Paul Davis est-il en train de sombrer dans la folie? Traumatisé après avoir réchappé à la mort de justesse, il est hanté par cette nuit d'horreur où Kenneth Hoffman, son collègue tueur de femmes a tenté de l'éliminer pour effacer sa trace. Aux cauchemars et aux absences s'ajoutent ce bruit que seul Paul entend. : le tac tac tac des touches de sa machine à écrire frappées au coeur de la nuit qui donnent naissance à des messages d'outre-tombe inexpliqués…

Somnambulisme ? Machination ? Démence ? Fantômes ? Ce sont les pistes proposées par la 4ème de couverture. J'arrête là mon teaser maladroit. Lisez-le et vous saurez !

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