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Un autre corpus de textes pour enrichir l'univers étendu du Grishaverse. Imaginés par Leigh Bardugo, ces contes revisitent tout un imaginaire agrémenté d'une touche de ténèbres.

Moins édulcorés que certaines réécritures, parfois simplement en bordure des textes originaux, ces contes, au nombre de six prennent toute leur ampleur dans les illustrations qui envahissent les pages au fur et à mesure de la lecture. A la manière d'un flip-book, l'illustration évolue discrètement jusqu'à atteindre son apothéose en fin de récit, en une double page conclusive.

A la lecture de ce recueil, de nombreux échos s'éveillent : les règles des contes, la symbolique numéraire de ces derniers voire des personnages ou des trames connues telles que la petite sirène ou Casse-Noisette.

Comme son « Lives of Saint », ce livre est en marge des romans formant le Grishaverse. Une sorte de bonus littéraire, peut-être exercice d'écriture pour l'auteure, en tous les cas un bel ouvrage relié (édition brochée Orion) qui captera l'attention de manière éphémère.
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Le chant des Ronces est un recueil de six contes écrit par Leigh Bardugo et magnifiquement illustré par Sara Kipin. Ces six histoires nous plongent encore un peu dans le Grishaverse, cet univers fantastique dans lequel sont nées la trilogie Grisha et la duologie Six of Crows. Pour ne rien gâcher, on a droit à une édition exceptionnelle, soignée, fidèle à l'édition originale et j'avais particulièrement hâte de découvrir quel genre d'histoires elle contenait.



Si on sent clairement l'influence des contes classiques, l'auteure se les est totalement approprié. On repère facilement les références à Hansel et Gretel, à Casse Noisette, ou encore à la Petite Sirène et cela prête à sourire. Parce qu'on connaît le talent de Leigh Bardugo et qu'elle nous surprend encore et encore. Ses récits sont bien plus obscurs et on se laisse surprendre par les dénouements, les morales ou bien par la dualité légendaire chez certains de ses personnages.



Leigh Bardugo utilise les codes des contes à sa manière, tout en exploitant toujours plus son monde imaginaire et son folklore. le résultat est excellent. Ces histoires originales mêlent à merveille l'aventure, la magie et le frisson. C'est un ouvrage envoûtant, que j'ai pris plaisir à découvrir. Inévitablement, ce superbe recueil rejoint mes contes préférés !

Lien : https://revesurpapier.blog4e..
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C'est officiel, le Chant des Ronces est le plus beau livre de l'année ! Un véritable objet d'art : il est sublime, magnifique, superbe ! En plus de la qualité extérieure de ce livre, l'intérieur est aussi merveilleux ! Voici l'histoire d'un beau coup de coeur !

Les éditions Milan nous offrent pour cette fin d'année un recueil de contes incontournable ! le Chant des Ronces est autant un complément idéal pour les amoureux de l'univers GrishaVerse qu'un moyen original d'entrer dans cet univers pour les nouveaux adeptes.

Leigh Bardugo signe ici un très beau recueil. J'ai lu toutes ces histoires en une soirée qui sont absolument passionnantes et enchanteresses ! Chaque conte peut être perçu comme une réécriture de contes célèbres ou comme un nouveau conte à part entière. On sent ainsi certaines influences comme La Belle et La Bête, La Petite Sirène, Hansel et Gretel, le Petit Chaperon Rouge, Casse-Noisette ou encore les fablesDe La Fontaine.

J'ai adoré chaque histoire, elles apportent toutes des messages très forts où chaque personnage prend son destin en main, où les héroïnes sont fortes et charismatiques. Chaque histoire peut trouver son lecteur et ainsi que vous soyez un adolescent, un jeune adulte ou encore un adulte vous adorerez ce livre !

Je retiens particulièrement Ayama et le Bois aux Épines , La sorcière de Duva et Quand l'eau chantait le feu, ce sont des contes sombres mais aussi remplis d'espoir. Ce sont des contes qui permettent de transmettre, qui permettent de comprendre, qui amènent de nombreuses réflexions sur notre propre société, sur le rôle de la femme, sur l'amour, l'amitié, la liberté et le courage.

En définitive, un très beau coup de coeur ! Il faut absolument lire ce livre et n'hésitez pas à le demander au Père Noël !

Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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On ne présente pas non plus Leigh Bardugo, auteure mondialement connue pour l'univers qu'elle a créé, que je viens ma foi de découvrir. C'est effectivement la première fois que je lis un de ses romans, car j'avais commencé le premier tome de Grisha, que j'avais vite reposé.
Je pense qu'il est intéressant de commencer avec cette auteure avec ce livre là, pour avoir une mise en bouche de l'univers. Parce que personnellement, je me suis perdue assez rapidement.
On y découvre donc des contes, très différents des uns des autres et assez macabres.
Chacun de ces contes m'a fichu la chair de poule, tant ils sont réfléchis, travaillés et dotés d'une chute spectaculaire. J'ai tout simplement adoré toutes ces histoires et selon moi, elles étaient toutes de grande qualité.
Leigh Bardugo écrit bien, très bien même ; fluide et prenant, lorsqu'une plume allie ces deux adjectifs, je n'ai rien à redire.
C'est donc avec hâte et plaisir que je découvrirai d'autres romans de cette auteure.
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Puisque c'est la période idéale pour se plonger dans le GrishaVerse, j'ai attrapé ce recueil de contes qui trainait dans ma PAL depuis trop longtemps. Je l'avais déjà entamé il y a quelques années, mais ne l'avait pas terminé par manque de temps. Quel bonheur de se replonger dedans !

Leigh Bardugo revisite les contes de notre enfance en les adaptant à la sauce Grisha et en leur donnant une tournure plus étonnante. C'est d'ailleurs dans le premier conte Ayama et le bois aux épines que la protagoniste se prête à un jeu similaire : détourner les histoires classiques, dont la fin est souvent prévisible et très souvent semblable à « Il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants » vers quelque chose qui correspond plutôt à l'amère vérité. Ce conte est donc un très bon point de départ à ce recueil et c'est d'ailleurs l'un de ceux que j'ai le plus apprécié.

J'ai aussi adoré La sorcière de Duva qui rappelle beaucoup Hansel et Gretel et L'eau chantait le feu, le dernier et plus long conte du recueil, clairement inspiré par la petite sirène. Dans toutes ces histoires, les personnages sont rarement tels qu'ils semblent être : la menace se cache là où l'on ne l'attend pas et même les gentils ne sont pas exempts de défauts.

J'ai un peu moins accroché à Petite lame, probablement parce qu'il est très court. Pourtant, c'est aussi celui dont la morale m'a semblé la plus intéressante. Sans doute parce que j'ai l'impression que l'on peut facilement pêcher sur ce point sans s'en rendre compte.

Et le Prince soldat et ses inspirations de Casse-Noisette m'ont intrigué, d'autant plus que je connais finalement très mal ce classique. J'avais peur que l'histoire devienne horrifique parce que, tout de suite, quand on donne une conscience à des pantins, j'ai des souvenirs d'histoire d'horreur qui me viennent en tête. Finalement, on peut le lire sans crainte et il apporte même une touche onirique très intéressante.

Les six contes nous font voyager à travers tous les pays du GrishaVerse : Ravka, Novi Zem, Kerch et Fjerda. Il est d'ailleurs amusant de remarquer que chacun d'eux colle bien à la mentalité des nations d'où ils proviennent. Ainsi, à Ravka on s'intéresse essentiellement aux aventures des sorciers Grisha, à Kerch le commerce se place en fond de l'histoire et Fjerda met en garde sur les excès de ceux qui exercent la magie.

En bref, je vous conseille fortement ce magnifique livre si vous aimez les contes, les réécritures ou tout simplement le GrishaVerse. C'est sans aucun doute le livre de l'auteure que j'ai le plus apprécié jusqu'à présent !
Lien : https://ecla-temps.fr/le-cha..
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Du fait de ma fâcheuse manie d'entrer dans les univers littéraires par des portes dérobées, j'ai fait la rencontre du Grishaverse de Leigh Bardugo à partir de son recueil de contes "Le chant des ronces". A travers ces six contes traditionnels, l'autrice nous présente son univers débordant de magie mais aussi cruel et sanglant, où la cupidité des hommes les poussent à commettre des horreurs et où les monstres et les bêtes ne sont pas ceux que l'on croit... J'ai beaucoup aimé le style narratif de Leigh Bardugo, sa façon de nous entraîner sans fioritures dans son monde fantastique, aux côtés de personnages tourmentés et courageux, ou bien vils et arrogants. Je me voyais bien narrer ces contes à des enfants imaginaires au coin d'un feu ronflant, les emmener à la rencontre d'Ayama, de Koja (mes deux préférés !), d'Ulla et des autres. Bien que ne connaissant pas la saga d'origine, je ne me suis pas sentie perdue, les contes en étant totalement indépendants, bien qu'intimement liés à la mythologie du Grishaverse. Ils peuvent représenter une bonne manière de faire la connaissance de cet univers avant de commencer la saga originelle, ou bien on peut aussi en rester là, rester avec la magie de ces seuls récits.
Par ailleurs, je rajoute un méga point bonus car c'est un livre absolument magnifique, depuis la couverture jusqu'à la quatrième, tout en délicatesse, servi par les illustrations magnifiques de Sara Kipin, qui tissent une trame au fur et à mesure de chaque conte, pour se conclure en une impressionnante double page finale pour chacun, concentrant toute l'intensité du récit à travers ses traits fins et esthétiques, et ses couleurs pastel. Un coup de coeur !
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Dans "Le chant des ronces", Leigh Bardugo s'inspire des contes classiques et les intègre à son univers fantasy avec brio. Les décors sont les mêmes que dans ses séries "Grisha" et "Six of Crows".

Dès le départ j'ai aimé ce livre. L'objet livre en lui-même est magnifique : la couverture, les dessins progressifs et envoutants de Sara Kipin... J'ai été subjuguée.
En ce qui concerne les contes, ils sont inspirés de ce que l'on connaît mais très subtilement. L'auteur a réussi à trouver sa propre marque de fabrication et fait fi des comportements manichéens, de l'amour superficiel et des stéréotypes. Ses contes portent des messages forts et je les ai dévorés.
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Ce livre est un recueil de contes, qui fait parti de l'univers du Grishaverse.
A première vu, je voulais le lire pour finir l'univers du Grishaverse et aussi pour la beauté du livre.
Un jolie hardback et qui en plus et illustré. L'illustration du livre est magnifique et celon le contes l'illustration s'adapte.
Des petite contes très sympa.
Bonne lecture 📖 😎
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Il s'agit donc de six contes que l'on raconte aux enfants zemenis, ravkans, kerchs et fjerdans. Toutefois, je pense qu'ils sont tout à fait lisibles par quelqu'un ne connaissant pas le « GrishaVerse » (en ce qui me concerne, je n'ai lu que Six of Crows). Il y a des références à l'univers : des formes spécifiques de magie, quelques lieux… mais rien qui ne soit, à mon sens, appropriable par n'importe quel·le lecteur·rice.
J'ai beaucoup aimé ces histoires dans lesquelles on retrouve l'ombre du Minotaure, d'Hansel et Gretel, des contes japonais remplis de renards rusés, de Casse-Noisette ou de la petite sirène… Il y a sans doute d'autres clins d'oeil que je n'ai pas repérés (comme, par exemple, la polyphagie de Tarrare dont l'autrice parle dans le petit mot qui clôt le livre et dont je n'avais jamais entendu parler avant).
Dans ces contes, les méchants ne sont pas toujours ceux que l'on croit et les héroïnes et héros apprennent à leurs dépens que leur confiance a parfois été bien mal accordée. Ne pas se fier aux apparences pourrait être le maître-mot de cet ouvrage. Certaines intrigues ont un petit côté dérangeant de temps à autre que j'avoue avoir beaucoup apprécié. Cependant, je dois admettre que le sous-titre et la petite quatrième de couverture me laissaient espérer des récits bien plus sombres qu'ils ne le sont en réalité. Je m'attendais à des mésaventures plus cruelles et à des fins bien plus amères en réalité. Ces espérances légèrement trahies n'ont cependant pas gâché mon plaisir (soulagement) car je me suis laissée très facilement embarquer par ces légendes et l'écriture envoûtante de Leigh Bardugo.
Néanmoins, il y a tout de même quelque chose de très dur, de cruel et d'amer dans ce constat qui se dessine peu à peu selon lequel les personnes qui devraient vouloir le plus grand bien à nos protagonistes se révèlent souvent décevantes. Amitiés trahies, familles lâches ou cupides… c'est souvent loin de leur terre natale que les personnages principaux pourront trouver le bonheur.
Le Chant des ronces parle des rêves, des désirs, des espoirs, des défauts, des violences qui agitent le coeur des humains. Les thématiques abordées sont extrêmement modernes et totalement fascinantes. Leigh Bardugo s'est magnifiquement approprié la forme du conte pour raconter ses histoires, jusqu'à ces morales malignes et percutantes, souvent justes et terribles.

Il faut maintenant que je vous parle d'un élément essentiel dans le charme de cet ouvrage : les illustrations. J'ai été particulièrement séduite par les illustrations de Sara Kipin, toutes en nuances de rouges et de bleus. Celles-ci dévorent lentement les pages du recueil, traçant peu à peu un encadrement à l'histoire jusqu'à une superbe image finale qui prolonge parfois le récit. J'ai adoré prendre le temps d'en admirer les détails, de suivre leur progression, de chercher des yeux l'ajout en tournant une page…

Une magnifique couverture avec dorures, des illustrations à tomber, des histoires captivantes, le Chant des ronces est indubitablement un livre absolument sublime !
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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J'ai reçu cette merveille pour mon anniversaire par ma soeur (@mathilde.an08 ) et je l'ai commencé dès que j'ai terminé celui en cours.

L'objet livre est un pur Bijou. La couverture est en tissus, les dessins font vivre les contes et les rendent vivants. Cependant, j'ai compris que le recueil se rattachait à des livres de la même auteure, déjà existants mais que je n'avais jamais lus. L'univers n'est donc pas planté puisque le livre s'adresse à des lecteurs qui le connaissent déjà.

Les contes m'ont fait penser au livre des contes de Beedle le barde qui accompagne la Saga Harry Potter. Ils démarrent d'une manière très enfantine pour finalement être très noirs. Ils mettent en scène des animaux qui parlent, des jouets qui prennent vie et des sirènes... Pour finalement parler de sang qui coule, d'inceste et souvent, terminer de manière très fataliste. J'ai apprécié ces morales légèrement pessimistes, qui nous changent des Disney. Ça ressemble en tout, énormément aux contes originaux de Perrault et des autres, parfois très cruels.

Je ne l'utiliserai pas en classe car il est parfois vraiment très cru pour des élèves qui peuvent être impressionnables.
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