Antoine Bargel/5
14 notes
Résumé :
"Brad, mon mari, vient me voir tous les jours depuis que je suis dans cet hôpital, mais je ne lui ouvre pas ma porte. Je ne veux voir personne. Je ne veux plus rien voir. J’aimerais ne plus être là et ce n’est qu’une question de temps avant que j’y parvienne."
Au Texas, dans un hôpital psychiatrique, Donna ressasse le drame qui a frappé sa famille. Tout commence quelques mois plus tôt, lorsqu’un coup de téléphone matinal bouleverse son mari, Brad, qui... >Voir plus
Au Texas, dans un hôpital psychiatrique, Donna ressasse le drame qui a frappé sa famille. Tout commence quelques mois plus tôt, lorsqu’un coup de téléphone matinal bouleverse son mari, Brad, qui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Un coup de coeur ! J'ai vraiment adoré ce roman, l'auteur m'a complètement transportée dans ce roman qui fait froid dans le dos. Antoine Bargel décrit à la perfection les personnages avec une analyse très fine de leur psychologie, de leurs comportements et de leurs pensées. Nous découvrons l'histoire de Donna, ses pensées les plus intimes à travers ses mots et son point de vue, de fait, nous ressentons une douleur extrême : sa douleur. Que s'est-il passé ? Quel événement a fait basculé sa vie dans l'horreur ? Des allers-retours dans le passé laissent planer le doute, laissent le lecteur s'imaginer mille et unes théories sur l'histoire de Donna, sur ce qui la fait tant souffrir, comment elle est arrivée dans cet hôpital. Quelque chose de terrible se trame et va arriver, c'est certain. le suspense est de mise tout au long de ce livre, j'ai été incapable de le poser avant de connaître le dénouement. J'ai été complètement bouleversée et émue par cette histoire sombre et tragique. Quelle surprise, j'ai été bluffée du début à cette fin renversante, marquante et tout à fait inattendue, due aux nombreux twists tout au long du récit. L'écriture de l'auteur est incroyablement bien maîtrisée et agréable à lire. Bravo pour ce coup de maître et merci pour cette incroyable découverte ! Je vous le recommande fortement.
Ce livre est écrit à la 1ère personne puisqu'on lit le journal de Donna. le rendu d'un esprit perturbé est excellent : des mots justes qui frappent, des pensées qui oscillent entre le présent et le passé, qui se bousculent, qui ne sont pas toujours très nettes, comme celles d'un esprit malade. On se retrouve entrainé dans les méandres de son esprit, dans sa lente descente vers la folie.
On connait rapidement le moment où tout a commencé à basculer, mais la vraie raison n'est livrée qu'à la fin. Ce qui entretient un certain suspense et donne envie au lecteur de comprendre pourquoi quelqu'un comme vous et moi peut arriver à sombrer.
Pour conclure, je dirais que j'ai passé un bon moment de lecture. Agréable par le style de l'auteur mais aussi dérangeant par la teneur du livre. Nul n'est à l'abri de ce genre de chose. Et ça fait froid dans le dos.
On connait rapidement le moment où tout a commencé à basculer, mais la vraie raison n'est livrée qu'à la fin. Ce qui entretient un certain suspense et donne envie au lecteur de comprendre pourquoi quelqu'un comme vous et moi peut arriver à sombrer.
Pour conclure, je dirais que j'ai passé un bon moment de lecture. Agréable par le style de l'auteur mais aussi dérangeant par la teneur du livre. Nul n'est à l'abri de ce genre de chose. Et ça fait froid dans le dos.
Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose le livre d'Antoine Bargel : « Ma vie parfaite » merci à Mathieu (Librinova )pour l'envoi en service presse, format numérique. Une belle découverte avec cette histoire inspirée d'une histoire vraie qui se déroule aux États -Unis. Un roman noir psychologique, profond et émouvant. Donna nous conte son histoire et le pourquoi de son internement dans un hôpital psychiatrique. Les personnages sont parfaitement décrits par l'auteur qui nous embarque dans une intrigue tragique, maniant avec dextérité l'outil du suspense. L'écriture est totalement maîtrisée et amplifie le ressenti des émotions et tourments du personnage principal. le drame se joue dans la quête désespérée à vouloir retrouver sa vie parfaite. L'effet doit beaucoup à la plume précise et percutante de l'auteur. Un très bon moment de lecture !
Aujourd'hui je vous propose le livre d'Antoine Bargel : « Ma vie parfaite » merci à Mathieu (Librinova )pour l'envoi en service presse, format numérique. Une belle découverte avec cette histoire inspirée d'une histoire vraie qui se déroule aux États -Unis. Un roman noir psychologique, profond et émouvant. Donna nous conte son histoire et le pourquoi de son internement dans un hôpital psychiatrique. Les personnages sont parfaitement décrits par l'auteur qui nous embarque dans une intrigue tragique, maniant avec dextérité l'outil du suspense. L'écriture est totalement maîtrisée et amplifie le ressenti des émotions et tourments du personnage principal. le drame se joue dans la quête désespérée à vouloir retrouver sa vie parfaite. L'effet doit beaucoup à la plume précise et percutante de l'auteur. Un très bon moment de lecture !
Le commentaire de Nathalie :
Une histoire à la fois touchante, traumatisante et intense. Comment une demande de pardon peut en arriver à détruire autant de personnes d'un seul coup.
Donna écrit un journal à partir de sa chambre d'hôpital sous les conseils de sa psychiatre. Pourquoi est-elle à cet endroit, elle qui avait réussi à se faire une vie parfaite ? C'est ce que l'on va découvrir à travers ce journal, une page à la fois.
Tout commence le jour où son beau-frère mourant décide de ressortir un vieux secret pour se libérer la conscience.
Évidemment, Donna et son mari Brad en connaissent déjà les conséquences qui découleront de cet aveu. Plus rien ne sera jamais pareil, une bombe tombera sur leurs vies et celle de leur fille adorée, elle qui a déjà des problèmes d'estime. Que doivent-ils faire pour taire ce secret, jusqu'où iront-ils pour empêcher Bubba, le beau-frère, de parler ?
On vit à travers les mots de Donna toute la charge émotive qu'elle ressent. Elle nous raconte leur histoire, comment ils ont réussi à devenir des gens bien. Elle ne veut surtout pas tout perdre à cause d'un remords, d'un repenti qui arrive sur le tard.
Pour connaître le pourquoi de son internement, il faut lire toutes les pages de Donna et se demander ce qui aurait pu être fait pour ne pas en arriver là ?
Le pardon, le crime, l'acceptation, seule Donna le sait, mais s'en souvient-elle ?
Ce livre est finement écrit, émouvant, réaliste. Une plume émouvante et vibrante.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Une histoire à la fois touchante, traumatisante et intense. Comment une demande de pardon peut en arriver à détruire autant de personnes d'un seul coup.
Donna écrit un journal à partir de sa chambre d'hôpital sous les conseils de sa psychiatre. Pourquoi est-elle à cet endroit, elle qui avait réussi à se faire une vie parfaite ? C'est ce que l'on va découvrir à travers ce journal, une page à la fois.
Tout commence le jour où son beau-frère mourant décide de ressortir un vieux secret pour se libérer la conscience.
Évidemment, Donna et son mari Brad en connaissent déjà les conséquences qui découleront de cet aveu. Plus rien ne sera jamais pareil, une bombe tombera sur leurs vies et celle de leur fille adorée, elle qui a déjà des problèmes d'estime. Que doivent-ils faire pour taire ce secret, jusqu'où iront-ils pour empêcher Bubba, le beau-frère, de parler ?
On vit à travers les mots de Donna toute la charge émotive qu'elle ressent. Elle nous raconte leur histoire, comment ils ont réussi à devenir des gens bien. Elle ne veut surtout pas tout perdre à cause d'un remords, d'un repenti qui arrive sur le tard.
Pour connaître le pourquoi de son internement, il faut lire toutes les pages de Donna et se demander ce qui aurait pu être fait pour ne pas en arriver là ?
Le pardon, le crime, l'acceptation, seule Donna le sait, mais s'en souvient-elle ?
Ce livre est finement écrit, émouvant, réaliste. Une plume émouvante et vibrante.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
"Ma vie parfaite ", j'ai tout de suite été attirée par le titre du roman d'Antoine Bargel.
Magnifique, bouleversant, questionnant, ce roman noir m'a beaucoup plu.
L'histoire est passionnante, elle nous transporte à travers la vie tragique de Donna, mère de famille internée dans un hôpital psychiatrique au Texas.
Ce livre d'Antoine Bargel est finement écrit, émouvant, réaliste et on en redemande ! Ariane
Magnifique, bouleversant, questionnant, ce roman noir m'a beaucoup plu.
L'histoire est passionnante, elle nous transporte à travers la vie tragique de Donna, mère de famille internée dans un hôpital psychiatrique au Texas.
Ce livre d'Antoine Bargel est finement écrit, émouvant, réaliste et on en redemande ! Ariane
Citations et extraits (14)
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Ce matin, ma psy a suggéré que je mette mon histoire par écrit. Selon elle, j’ai besoin d’exprimer ce que je ressens par rapport à ce que j’ai vécu. De toute évidence, je ne vais pas bien et je suis incapable d’en parler. Écrire mon histoire devrait m’aider à mieux comprendre ce qui m’est arrivé, à donner un nom à mes sentiments. J’essaye de ne pas ricaner, quand ma psy part dans ses théories. Je m’efforce de prendre ses instructions au sérieux car je veux sortir d’ici.J’ai dit oui quand elle était là, mais maintenant que je suis seule, mon cahier ouvert devant moi, je n’en ai plus du tout envie. En vérité, je préférerais m’arracher les yeux, moi, que de revivre ça, mais il ne faut pas et puis, concrètement, je ne peux pas. J’ai les ongles limés courts et pas d’objets pointus ni tranchants à disposition. Le gros feutre dont je me sers pour écrire ferait un piètre poignard. J’en gratte le papier comme une enfant réticente, boudeuse, que seul son sens du devoir contraint à s’exécuter.
Désormais, ma vie, ce sont ces actes mécaniques et mon traitement, jour après jour. J’agis à l’identique et j’attends sans y croire que quelque chose change en moi. Depuis qu’ils m’ont détachée du lit, j’ai le droit d’aller m’installer devant la fenêtre, dans un vieux fauteuil en cuir noir, d’où j’aperçois à travers les barreaux les arbres du jardin, des sycomores centenaires et des pins verts aux branches chargées de nids de chenilles, cocons de barbe à papa qu’autour de la ferme familiale mon grand-père descendait à coups de carabine, et le ciel.Tous les jours, en début d’après-midi, ma psy vient s’asseoir en face de moi sur une chaise en plastique beige. Elle est jeune, ma psy, c’est un peu bizarre de me confier à cette demoiselle blonde, toujours très élégante, qui ne doit pas connaître grand-chose de ce qui fait ma vie. Pourtant, je vois qu’elle est compétente, sensible et perceptive.
L’homme que j’aimais et que j’avais épousé vingt ans plus tôt ne se transformait pas tout à coup en quelqu’un d’autre, uniquement parce qu’il avait fait une grave bêtise quand il était ado. C’était certainement un problème que Bubba veuille en parler et on allait devoir trouver une solution — mais quant à moi, je ne pensais pas avoir
à lui pardonner. Mon mari, l’homme que je connaissais, n’avait rien fait de mal. L’adolescent coupable de ce crime n’existait plus depuis longtemps. Et puis on ne condamne pas les mineurs de la même façon, non ? Ce n’était pas comme si Brad avait commis un tel acte aujourd’hui. Et pourtant, je l’ai tout de suite compris, c’était bien ça qui aurait lieu, du moins dans l’opinion des gens. On allait faire porter à Brad tout le poids du passé.
à lui pardonner. Mon mari, l’homme que je connaissais, n’avait rien fait de mal. L’adolescent coupable de ce crime n’existait plus depuis longtemps. Et puis on ne condamne pas les mineurs de la même façon, non ? Ce n’était pas comme si Brad avait commis un tel acte aujourd’hui. Et pourtant, je l’ai tout de suite compris, c’était bien ça qui aurait lieu, du moins dans l’opinion des gens. On allait faire porter à Brad tout le poids du passé.
Ce père qui travaillait dur buvait dur également, aimait durement sa femme et ses enfants, à coups de taloches et de ceinturon. Plus la soirée avançait, moins il fallait le déranger, au risque de le payer cher. Mais la nuit, dans la pénombre, il n’était plus cet homme fort, cruel mais protecteur, régnant sur la famille ; la nuit, se croyant seul, son visage se relâchait et montrait sa souffrance, un désespoir puéril et pathétique. Parfois, il pleurait en silence. Il était mort à cinquante ans d’une cirrhose.
J’ai appris à cacher mon désir de tout déchirer, à commencer par ce corps qui m’encombre. J’ai réappris à sourire, même si ce n’est que des lèvres. Je souris à ma psy, pour lui montrer que je vais mieux, je souris aux infirmiers par politesse. Mais je ne souris pas à Brad quand je vois son visage au carreau : je fais semblant de ne pas l’avoir remarqué jusqu’à ce qu’il s’en aille. J’ai réappris à manger. Même si l’envie de tout vomir, de me révulser et de disparaître, ne me quitte pas, j’avale et je souris.
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