AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Océan mer (189)

Faire le portrait de la mer... Le problème, c'est : où diable peuvent-ils bien être, les yeux de la mer ?
Commenter  J’apprécie          10
Un jardin où la chaos de la vie devenait une figure divinement exacte.
Commenter  J’apprécie          10
Telle était la pension Almayer. Elle avait cette beauté que seuls peuvent avoir les vaincus. Et la limpidité de ce qui est faible. Et la solitude, parfaite, de ce qui s'est perdu.
Commenter  J’apprécie          10
C'était un peu plus qu'un regard. C'était une visite médicale.
Commenter  J’apprécie          10
...oublier ce qu'on sait pour laisser la fantaisie vagabonder librement, et courir suffisamment loin à l'intérieur des choses pour y voir que l'âme n'est pas toujours un diamant mais parfois un voile de soie... n'importe qui pourrait la déchirer, même un regard...
Commenter  J’apprécie          10
Il pose son porte-plume, plie la feuille, la glisse dans une enveloppe. Se lève, prend dans sa malle une boîte en acajou, lève le couvercle, laisse tomber la lettre à l'intérieur, ouverte et sans adresse. Dans la boîte, il y a des centaines de lettres pareilles.
Ouvertes et sans adresse.
Il a trente-huit ans, Bartleboom. Il pense que quelque part dans le monde il rencontrera un jour une femme qui est, depuis toujour, sa femme. Parfois il se désole que le destin s'obstine à le faire attendre avec autant de ténacité et d'absence de délicatesse mais,le temps passant, il a appris à considérer la chose avec une grande sérénité. Chaque jour ou presque, depuis des années maintenant, il prend la plume et il lui écrit. Il n'a pas de nom ni d'adresse à mettre sur ces enveloppes : mais il a une vie à raconter. Et à qui, si ce n'est à elle? Il pense que, lorsqu' ils se rencontreront, se sera beau de poser sur ses genoux une boîte en acajou pleeine de lettres et de lui dire
Je tattendais.
Commenter  J’apprécie          50
Ce sont les désirs qui vous sauvent. Ils sont la seule chose vraie. Si tu marches avec eux, tu seras sauvée. Mais je l'ai compris trop tard. Si tu laisses du temps, à la vie, elle tourne d'une drôle de manière, inexorable : et tu t'aperçois que là où tu en es maintenant, tu ne peux pas désirer quelque chose sans te faire du mal.

Sono i desideri che salvano. Sono l'unica cosa vera. Tu stai con loro, e ti salverai. Però troppo tardi l'ho capito. Se le dai tempo, alla vita, lei si rigira in un modo strano, inesorabile : e tu ti accorgi che a quel punto non puoi desiderare qualcosa senza farti del male.
Commenter  J’apprécie          00
On entendait la mer, comme une avalanche sans fin, le tonnerre incessant d'un orage né d'on ne savait quel ciel. Elle ne s'arrêtait pas un instant. Ignorait la fatigue. Et la clémence. Quand tu la regardes, tu ne t'en rends pas compte: le bruit qu'elle fait. Mais dans le noir... Toute cette infinitude alors n'est plus que fracas, muraille de sons, hurlement lancinant et aveugle. Tu ne l'éteins pas, la mer, quand elle brûle dans la nuit.
Commenter  J’apprécie          00
La mer. Elle finit, elle aussi, comme tout le reste, mais voyez-vous, là encore, c'est un peu comme pour les couchers de soleil. Il est difficile d'en extraire l'idée, je veux dire, de résumer des kilomètres et des kilomètres de rochers, de rivages, de plages, en une seule image, en un concept qui serait "la fin de la mer", quelque chose qui puisse s'écrire en quelques lignes et prendre place dans une encyclopédie, de telle façon que les gens ensuite, en le lisant, comprennent que la mer est finie, et que donc, indépendamment de tout ce qui peut se passer autour, indépendamment de...
Commenter  J’apprécie          10
Je t'ai aimé, André, et je n'imagine pas qu'il soit possible d'aimer plus. J'avais une vie, qui me rendait heureuse, et je l'ai laissée partir en miettes pour être avec toi. Je ne t'ai pas aimé par ennui, ou par solitude, ou par caprice. Je t'ai aimé parce que le désir de toi était plus fort que n'importe quel bonheur. Et je savais bien que la vie n'est pas assez grande pour y faire entrer tout ce que le désir peut imaginer. Mais je n'ai pas cherché à m'arrêter, ni à t'arrêter. Je savais qu'elle le ferait, elle. Et elle l'a fait. Il y avait des débris partout, et tranchants comme des rasoirs.
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (2632) Voir plus



    Quiz Voir plus

    "Soie" tu sais ; "soie" tu sais pas !

    Ce court roman est paru en France en...

    1985
    1997
    2003

    10 questions
    257 lecteurs ont répondu
    Thème : Soie de Alessandro BariccoCréer un quiz sur ce livre

    {* *}