AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Océan mer (189)

- Ditemi, Plasson: ma c'è una cosa, al mondo, che voi riuscite a finire? - gli aveva chiesto un giorno Ann Deverià, inquadrando con il consueto cinismo il cuore del problema.
- Si: le conversazioni spiacevoli - aveva risposto lui, alzandosi da tavola e andandosene in camera. Aveva del talento, come si è detto, a trovare risposte brevi. Vero talento.
Commenter  J’apprécie          10
Ha 38 anni, Bartleboom. Lui pensa che da qualche parte, nel mondo, incontrerà un giorno una donna che, da sempre, è la sua donna. Ogni tanto si rammarica che il destino si ostini a farlo attendere con tanta indelicata tenacia, ma col tempo ha imparato a considerare la cosa con grande serenità. Quasi ogni giorno, ormai da anni, prende la penna in mano e le scrive. Non ha nomi e non ha indirizzi da mettere sulle buste: ma ha una vita da raccontare. E a chi, se non a lei? Lui pensa che quando si incontreranno sarà bello posarle sul grembo una scatola di mogano piena di lettere e dirle
- Ti aspettavo.
Commenter  J’apprécie          10
- Edel, c'è un modo di fare degli uomini che non facciano del male?
Se la deve essere chiesta anche Dio, questa, al momento buono.
Commenter  J’apprécie          00
Dans le cercle imparfait de son univers visuel, la perfection de ce mouvement oscillatoire formait des promesses que l’unicité singulière de chacune de ces vagues condamnait à n’être pas tenues. (p.42)
Commenter  J’apprécie          00
Où commence la fin de la mer ? Ou bien : que disons-nous quand nous disons : mer ? Disons-nous le monstre immense capable de dévorer toute chose, ou cette vague qui mousse à nos pieds ? L’eau qui peut tenir dans le creux de la main ou les abysses que nul ne peut voir ? Disons-nous tout en un seul mot ? Je suis là, à quelques pas de la mer, et je n’arrive pas à comprendre où elle est. La mer. La mer. (p.50)
Commenter  J’apprécie          00
Anne Deveira la regarda – mais d’un regard pour lequel le mot regarder est déjà trop fort – regard merveilleux qui voit tout sans se poser de questions, qui voit, c’est tout – un peu comme deux choses qui se touchent – les yeux, et l’image – un regard qui ne prend pas mais qui reçoit, dans le silence le plus absolu de l’esprit, le seul regard qui vraiment pourrait nous sauver – vierge de toute demande, encore non entamé par le vice du savoir – seule innocence qui pourrait prévenir la blessure des choses quand elle pénètre dans le cercle de nos sensations – voir – sentir – car ce ne serait plus qu’un merveilleux face-à-face, une être-là, nous et les choses, et dans les yeux recevoir le monde tout entier – recevoir – sans aucune demande, et même sans étonnement – recevoir – rien d’autre – recevoir – dans les yeux – le monde. Ainsi seuls les yeux des madones savent voir, sous la voûte des églises, l’ange descendu d’un ciel d’or, à l’heure de l’Annonciation. (p.51)
Commenter  J’apprécie          00
L’air changeait, et changeaient les aurores, et les ciels, et la forme des maisons, les oiseaux, les bruits, et les visages des gens, sur la rive, et les paroles de gens, sur leurs lèvres. L’eau glissant vers l’eau, délicate caresse d’amour, les anses du fleuve comme une berceuse de l’âme. (p.68)
Commenter  J’apprécie          00
La mer efface, la nuit. La marée recouvre. Comme si personne n’était jamais passé. Comme si nous n’avions jamais existé. S’il y a, dans le monde, un endroit où tu peux penser que tu n’es rien, cet endroit, c’est ici. Ce n’est plus la terre, et ce n’est pas encore la mer. Ce n’est pas une vie fausse, et ce n’est pas une vie vraie. C’est du temps. Du temps qui passe. Rien d’autre. (p.104)
Commenter  J’apprécie          00
Un vieux bonhomme qui s’appelait Darell, disait toujours qu’il y avait trois sortes d’hommes : ceux qui vivent devant la mer, ceux qui vont sur la mer, et ceux qui réussissent à en revenir, de la mer, vivants. Et il disait : « tu seras surpris de voir quels sont les plus heureux. (p.156)
Commenter  J’apprécie          00
Elle regardait agoniser la petite flamme de la lampe, observait de temps en temps, dans le miroir, son visage redessiné par les affres de ces petites lueurs désespérées. Elle s’aida de ces dernières bouffées de lumière pour s’approcher du lit, où, sous les couvertures, une petite fille dormait, ignorante de tous les ailleurs, et très jolie. Ann Devéria la regarda – mais d’un regard pour lequel le mot 𝘳𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥𝘦𝘳 est déjà trop fort – regard merveilleux qui voit sans se poser de questions, qui voit, c’est tout – un peu comme deux choses qui se touchent – les yeux et l’image – un regard qui ne 𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥 pas mais qui 𝘳𝘦ç𝘰𝘪𝘵, dans le silence le plus absolu de l’esprit, 𝘭𝘦 𝘴𝘦𝘶𝘭 regard qui vraiment pourrait nous sauver – vierge de toute demande, encore non entamé par le vice du 𝘴𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳 – seule innocence qui pourrait prévenir la blessure des choses quand elles pénètrent dans le cercle de nos sensations – voir – sentir – car ce ne serait plus qu’un merveilleux face-à-face, un ê𝘵𝘳𝘦-𝘭à, nous et les choses, et dans les yeux 𝘳𝘦𝘤𝘦𝘷𝘰𝘪𝘳 le monde tout entier – recevoir – sans aucune demande, et même, sans étonnement – recevoir – rien d’autre – recevoir – dans les yeux – le monde. Ainsi seuls les yeux des madones savent voir, sous la voûte des églises, l’ange descendu d’un ciel d’or, à l’heure de l’Annonciation.
Commenter  J’apprécie          250






    Lecteurs (2619) Voir plus



    Quiz Voir plus

    "Soie" tu sais ; "soie" tu sais pas !

    Ce court roman est paru en France en...

    1985
    1997
    2003

    10 questions
    257 lecteurs ont répondu
    Thème : Soie de Alessandro BariccoCréer un quiz sur ce livre

    {* *}