Ce numéro nous annonce une nouvelle formule, entre autres : nouvelle typo, création d'un nouveau cahier « Marché et acteurs de l'art », prolongement sur le Net avec des vidéos, et…. une recette originale d'Alain Passard, inspirée d'une oeuvre d'art célèbre… ici un carpaccio inspiré d'une nature morte espagnole de Juan Sanchez Cotan.
- Mort de Pierre Bergé. « La création n'est pas là pour plaire aux bourgeois mais pour les emmerder » -Ambition, passion et démesure.
- Ouverture du Musée Yayoi Kusama à Tokyo. « Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d'autres pois ». Revenue au Japon en 1973, elle choisit de vivre en hôpital psychiatrique, lieu où elle réside toujours.
- Cinéma : « The Square » de Ruben Ostlund, palme d'or de l'art tourné en ridicule
- Polémique : les nouveaux ségrégationnistes de l'art. Consternant.
- Dossier : Qu'est-ce que la beauté aujourd'hui (esthétisation du monde)… Poser (à des artistes) la question de la beauté dans leurs oeuvres –quelle place elle y occupe, si elle constitue pour eux un objectif - ou se poser à soi-même la question de savoir si le beau demeure encore un critère esthétique, est un sujet aussi glissant qu' « un pétale de rose sur une tartine de camembert ».
Avec l'avis de Jean-Pierre Changeux : « L'art est bon pour le cerveau ».
Un numéro plutôt intéressant.
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Dix ans après son lancement, le Louvre Abu Dhabi ouvre le 11 novembre 2017. Il s’agit du premier grand musée universel dans le monde arabe. Recouvert d’un dôme de 2180 mètres de diamètre, le bâtiment a été construit sur l’île de Saadiyat par l’architecte Jean Nouvel. Dans les 23 galeries permanentes seront exposées 600 œuvres, dont 300 prêtées par 13 musées français durant la première année d’activité. Ce projet d’une durée de trente ans, prévoit que la France, contre un milliard d’euros, apporte son expertise, prête des œuvres et organise des expositions temporaires. www.louvreabudhabi.ae
Aujourd’hui, le beau lui-même est rendu lisse : on le prive de toute négativité, de toute propension à ébranler, à blesser. Le beau s’épuise dans le j’aime. Autrement dit, l’expérience du beau se délite dans le like de Facebook.
Brocarder l’art contemporain est si courant et aisé que le geste exige, pour être un tant soit peu intéressant, un minium d’habileté.
…Paradoxe à peine surprenant, même le terrorisme est devenu esthétique quand on voit ses mises en scène.