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EAN : 9782374483368
424 pages
Xo Editions (03/06/2021)
3.8/5   200 notes
Résumé :
À Paris, Lorraine travaille dans une agence de publicité. Des années plus tôt, elle a perdu son père, célèbre galeriste abattu dans une rue de Manhattan. Elle est aujourd'hui harcelée par un mystérieux personnage qui prétend être l'assassin.
À New York, Léo sort de prison. Il a peint et vendu de fausses toiles de maîtres. Mais un riche collectionneur qu'il a arnaqué se met sur sa route.
Lorsqu'ils se rencontrent dans Central Park, Lorraine et Léo ignor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Pour ceux qui ne connaissent pas ce livre, en lisant sa quatrième de couverture, vous vous direz sûrement que c'est le genre de livres qu'aurait très bien pu imaginer Guillaume Musso ou Marc Levy. Effectivement, vous ne vous trompez pas. Mais derrière « Minuit ! New York » se cache un écrivain sous le pseudonyme de Mark Miller.

J'ai lu ce bouquin dans des conditions favorables vu que j'étais en congé, en vacances dans un pays tropical sous un beau soleil. Quoiqu'il en soit, il m'a littéralement envoûtée car je n'ai pas su le reposer avant de l'avoir terminé, tellement j'étais impatiente de connaître le dénouement de l'intrigue.

Évidemment, il aura sûrement ses détracteurs, disant que c'est un livre facile, qui se lit aisément, sans grands mystères. Et bien détrompez-vous! Oui, le style d'écriture permet une plongée immersive dedans mais je ne l'ai pas trouvé pour autant simpliste ou niais. C'est loin d'être mièvre ou sirupeux et on n'est pas non plus dans le monde des Bisounours. Effectivement, il y a bien une romance comme annoncée en quatrième de couverture, mais même moi qui aime la littérature bien noire ou sanglante, je n'en ai pas été gênée vu que cela ne m'a pas semblé guimauve.

L'intrigue est très addictive, empêchant son lecteur de vouloir se consacrer à autre chose. Si en plus vous n'avez pas la chance de pouvoir voyager en ce moment, c'est le livre parfait qui vous enverra d'un continent à l'autre, entre la France et les Etats-Unis. Ça a été un total plaisir de retrouver, New York, la ville que j'aime tant.

Les personnages sont facilement attachants et aucun n'est inutile dans le récit, comme c'est parfois le cas. Aussi bien l'évolution de l'histoire que sa chute m'ont plu et c'est vraiment avec un pincement au coeur que j'ai dû le terminer. le final m'a d'ailleurs bien serré le coeur. (Oh, finalement, j'en ai un?! 😉

En somme, qui se cache derrière ce nom énigmatique de Mark Miller? Mystère et boule de gomme mais en tout cas, j'espère qu'il n'en restera pas à ce seul opus.

Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Mark MILLER. Minuit ! New York.

Quelle histoire rocambolesque. Entièrement consacrée à l'art pictural et qui tourne autour de la vente de « La sentinelle », adjugée lors de la vente aux enchères, à New York plus de quatre millions de dollars. Cette oeuvre vient d'être acquise par Lorraine Demarsan, dont le père a été abattu à Manhattan il y a trente ans. Cette dernière est actuellement à New York afin de diriger une agence de communication et participer à la vente aux enchères de « la sentinelle ». Tableau peint par Victor Czartorski, un peintre avant-gardiste, talentueux, maudit et qui s'est suicidé à la trentaine. Avant son départ pour New York, elle a reçu un message inquiétant : une menace de mort où l'auteur indique même être le meurtrier de son père. Lorsqu'elle sort de la vente aux enchères, elle se dirige vers Central Park. Elle est victime d'une agression. Elle ne doit sa survie qu'à Léo van Meegeren, un jeune peintre, un peu faussaire, mais qui a cependant un certain talent. En effet il reproduit, dans les moindres détails les grands peintres impressionnistes. Il vient juste de regagner son loft ; il a purgé une peine de trois ans de prison à Riskers Island dû à ses talents de contrefacteur. Il se porte au secours de la jeune femme.

Dans ce récit, nous déambullons dans la grande Pomme, partageons la romance qui se noue entre Léo et Lorraine. Les personnages secondaires tels Gonzo, Zack, Kitty et même « Le chien », jouent un rôle important. Les poursuites dans cette mégalopole sont grisantes, de véritable rodéos ! Vite il faut déjouer les pièges, réduire à néant, ceux qui en veulent tant à Lorraine qu'à Léo. les victimes de Léo sont sur ses trousses: ils veulent récupérer de vrais dollars contre les faux tableaux qu'ils ont acquis ! La tension grimpe et monte en intensité. Les jeunes gens, parviendront-ils à échapper à leurs prédateurs ? Attention les murs ont des oreilles et il ne faut pas faire confiance, même aux amis ou aux collaborateurs ! Les nombreuses références à des oeuvres cinématographiques et littéraires émaillent cette narration. Une bonne intrigue menée de main de maître par l'auteur. Je vais me plonger dans d'autres récits de cet écrivain. Bonne journée à tous.
( 2/04/2023)
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La Sentinelle

A mi chemin entre le polar et la romance, ce bouquin n'avait guère de chance de tomber dans ma PAL… C'était sans compter avec le mot magique « New-York » une ville dont je suis raide dingue ! Et hop, embarquement immédiat pour The Big Apple !
On y retrouve Leo un artiste peintre qui retrouve son loft de SoHo après un séjour en prison. Leo a du génie, d'ailleurs, il expose dans une petite galerie mais Leo est également un excellent faussaire, talent qui l'a mené droit derrière les barreaux… Bien décidé à tourner la page, il assiste avec son ami galeriste à une vente aux enchères exceptionnelle où le fameux tableau « La Sentinelle » promet de battre des records en millions de dollars… « La Sentinelle », l'oeuvre quasiment unique de Victor Czartoryski un peintre « maudit » qui s'est suicidé très jeune, que Leo admire et dont il s'inspire… Et c'est Lorraine Demarsan qui emporte l'enchère, ce tableau qui avait appartenu à son père, un célèbre galeriste, assassiné à Manhattan, trente ans plus tôt. Lorraine est française mais elle vient s'installer à New-York et prendre la direction de la succursale d'une agence de communication. En quittant Paris, elle espère mettre fin au harcèlement dont elle victime depuis plusieurs semaines : d'inquiétants messages lui sont envoyés, faisant référence au meurtre (non élucidé) de son père et la menaçant du même sort… Lorsqu'elle est agressée dans Central Park, le soir de la vente aux enchères, c'est Leo qui se porte à son secours…
Inutile de barguigner, j'avoue être tombée dans les filets de Mark Miller !
Ce roman dont je n'attendais finalement pas grand-chose si ce n'est une ballade dans les rues de New-York s'est avéré très addictif !
Le style de l'auteur y est pour beaucoup : des chapitres courts qui sont annoncés par un extrait de chanson sur New-York (la play list est à la fin du livre), chaque partie du roman (il y en quatre) sont illustrées par le titre d'un tableau (Jackson Pollock, Jasper Jones, Roy Lichtenstein, Jean-Michel Basquiat), une écriture directe, très cinématographique, avec de nombreuses références à la pop-culture .
Les personnages sont attachants, les principaux Leo, Lorraine et New-York, mais aussi les secondaires, tels Gonzo, Zack, Kitty, sans oublier « le chien » …
J'ai beaucoup aimé le contexte du roman placé dans le monde de l'art et que le suspens tourne essentiellement autour de l'oeuvre de Victor Czartoryski (oeuvre et peintre inventés par l'auteur !). Quant à la romance (qui, vous le savez, ne soulève pas mon enthousiasme !) rien de (trop) mièvre, c'est passé nickel, j'irai même jusqu'à dire que cela a apporté un petit plus au volet polar !
Une lecture détente, une belle découverte.
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Lire avec un plan de New York sous le coude et Frank Sinatra en sourdine. Comme un jus de pomme frais que l'on avale par les grandes chaleurs. Ça fait du bien sur le coup et puis on n'y pense plus.
J'ai acheté cette lecture d'été (périmée les autres saisons) attiré par le contexte des galeristes américains. Il y a effectivement quelques pages sur des artistes, hélas fictifs.
Alors, what ? Se concentrer sur l'intrigue bien tournée, survoler la romance entre la belle et le faussaire, admettre qu'une lecture facile atténue la chaleur étouffante d'un été caniculaire. Oublier les grosses ficelles, les clichés canins et le drame censé élever le niveau littéraire.
Mark Miller est un pseudonyme. Gare au procès. Il y a un autre MM écrivain. Son héros quitte New York pour la Floride. Bon choix !
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Quel plaisir de retourner à New York ! Ce roman est sorti à point nommé pour moi, qui ressens en ce moment une envie furieuse de retrouver cette ville si surprenante et magique.

« Les mains au fond des poches, le col relevé, il flânait au hasard, descendant dans le métro, en ressortant, s'égarant, revenant en arrière, jusqu'au moment où, à la nuit tombée, ses pas le ramenèrent vers Times Square. Car c'était ici la grande âme de New York. Ici le centre de son énergie vitale, de sa folie éclatante. »

Lorraine Demarson, 35 ans, quitte Paris pour prendre les commandes de l'agence de communication montée à New York. Un retour aux sources, puisque Lorraine a vécu sa petite enfance dans cette ville, jusqu'à l'assassinat de son père, il y a presque trente ans. Seulement, depuis peu, elle reçoit des SMS et des mails de menace, provenant d'un mystérieux individu se revendiquant être l'assassin de son père. Au départ insouciante, Lorraine va prendre ces messages de plus en plus au sérieux et la peur va l'envahir.

Léo van Meegeren a 31 ans, quant à lui, vit à New York. Aujourd'hui est un grand jour : il sort de prison, où il a purgé une peine de 3 ans, condamné pour ses activités de faussaire. En effet, cet artiste est capable de reproduire à l'identique un Renoir ou un Van Gogh. Il retrouve avec bonheur son loft dans Wooster Street, où il va pouvoir repartir à zéro. Cette petite bulle de bien-être retrouvée va vite éclater. En effet, un riche collectionneur berné par Léo à l'époque compte bien se venger du jeune homme, et récupérer les millions de dollars qu'il avait cru investir dans une toile de maître.

Lorraine et Léo vont se rencontrer de manière tout à fait inopportune, suite à une vente aux enchères. « La sentinelle » de Victor Czartorysk était le tableau préféré du père de Lorraine et intéresse grandement Léo. La rencontre va faire mouche. Chacun aidant l'autre, les sentiments se développant peu à peu chaque jour. Car Léo cache un lourd secret, sa découverte bouleverse. Lorraine est fraîche, bourrée d'espoir et d'ondes positives. Je me suis attachée aux personnages, à leur évolution, à leurs états d'âme. L'émotion qui se dégage de chaque page est palpable et incroyable.

Un roman qui mêle polar et romance, le tout entre Paris et New York (mais surtout New York pour mon plus grand bonheur), avec une bonne dose d'art contemporain. J'avoue avoir été plus sensible et réceptive à la romance qu'au volet enquête policière. Chaque partie est introduite par un tableau, chaque tête de chapitre nous propose une chanson faisant référence à New York, durant votre lecture, vous naviguerez entre les pages du roman, google pour admirer les tableaux, youtube pour écouter les musiques, et accessoirement, maps pour vous perdre dans les rues de la Grosse Pomme (par contre, inutile de chercher « La sentinelle », elle est totalement imaginaire, mais c'est bien la seule fantaisie que s'est permise l'auteur).

« Minuit New York » est construit autour de ce tableau, « La sentinelle », des secrets qui l'entourent, et des menaces dont sont victimes nos deux héros. Quant à New York, elle est un personnage à part entière, on sent son coeur palpiter et battre, témoin des drames qui se jouent en son sein. La tension grimpe une fois le décor planté, pour atteindre un summum dans le dernier quart, où les révélations et rebondissements vous empêcherons de lâcher le récit.

Une lecture atypique, délicieuse, écrite avec une plume délicate, limpide, maîtrisée et poétique. Un roman que l'on déguste, dans lequel on se perd avec plaisir. J'ai savouré cette lecture, prenant mon temps, retardant au plus tard possible l'arrivée au mot fin. Parlons-en, justement, du dénouement ! Il m'a scotchée, quelle chute ! Très bien amené, déroutant, surprenant. Bon, inutile de vous dire que j'ai versé ma petite larme….

« Il peint pieds nus, torse nu. Au milieu des pinceaux, des truelles et des chiffons. Il y a de la peinture partout sur le sol, qu'il piétine, indifférent à tout ce qui n'est pas le tableau. Il en a aussi sur la poitrine, sur le visage, sur les bras. du rouge, du jaune, du blanc. Une bataille furieuse. Entre lui et la toile. Entre lui et le sujet du tableau : Lorraine, encore une fois. »

Un roman qui tient ses promesses de la première à la dernière page, que je vous conseille de glisser dans votre valise cet été !

#MinuitNewYork #MarkMiller #XOEditions
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Un faussaire ancien repris de justice qui se retrouve comme par hasard dans une salle des ventes où une jeune femme achète une toile à quatre millions de dollars, un type qui attaque la dame à la sortie sans vraiment la blesser et qui disparaît dans la nature pendant que ledit repris de justice se porte à son secours, ces blessures sur votre visage qui m’ont l’air des plus récentes… Moi, je trouve que tout ça mis ensemble ça fait un drôle de tableau, vous trouvez pas ? Genre peinture en trompe-l’œil, vous voyez ? L’abolition de la frontière entre la vie et l’art… une fausse attaque déjouée par un faussaire… un happening, une performance en quelque sorte… Appelez ça comme vous voudrez : c’est vous l’artiste.
Il ne savait pas si la chanson des Strokes disait vrai : celle qui s’intitulait New York City Cops et qui prétendait que les flics de New York ne sont pas très futés. C’était peut-être juste un cliché bidon pour gosses de riche. Après tout, le chanteur des Strokes n’avait grandi ni dans le Queens ni dans le Bronx. Parce que le flic que Léo avait en face de lui avait tout l’air d’être plutôt futé et vicieux, contrairement à ce que disait la chanson.
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C’est pourtant le deuxième pays le moins heureux avec le plus fort taux de suicide des pays développés, répondit-il. Les Coréens du Sud, je veux dire : ceux du Nord ont d’autres soucis. Pour lutter contre leur désespoir et mieux apprécier la vie, certains Coréens organisent de fausses funérailles : le faux mort enfile un habit mortuaire, rédige une lettre d’adieu à ses proches et allume une bougie devant son cercueil, dans lequel il reste enfermé environ une demi-heure, dans le noir – il y a des trous pour l’aération. Il paraît que ça vous enlève tous vos tracas. Pour un temps en tout cas.
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Léo sourit, se souvint qu’en prison – où les moments de tranquillité, les moments qu’on a à soi sont rares –, le sommeil était une denrée précieuse. Il s’était remis à neiger derrière les fenêtres : de gros flocons épars et duveteux, qui voletaient mollement dans l’air froid, dérivant à travers la rue. Il ressortit et marcha jusqu’à la supérette la plus proche, où il acheta des produits de nettoyage, du dentifrice, du shampoing, du savon, une brosse à dents neuve, puis il se rendit au Gourmet Garage sur Broome Street, où il fit le plein d’œufs, de pâtes, de café en grains, d’huile d’olive, de steaks, de poulet frit de Caroline et de frites d’igname, d’espadon, de bok choy et de radicchio rouge de Trévise.
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Le côté fauve venait peut-être de ses trois années passées à Rikers : agressions, maltraitance des détenus par les gardiens et entre détenus, sadisme, abus sexuels, trafics en tous genres, fouilles à nu devant les autres prisonniers, la jungle de béton – qui renfermait une clinique, une chapelle, des terrains de base-ball, une centrale électrique, une piste d’athlétisme et deux boulangeries – traînait une réputation de violence qui en faisait l’une des pires prisons des États-Unis. Le 22 juin 2017, le maire de New York lui-même avait annoncé son intention de fermer Rikers dans les dix ans.
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Un cocker spaniel. Très bon niveau de socialisation. S’entend bien avec les gens, les enfants, les autres chiens, mais il est sensible au bruit, qui peut parfois le stresser. Correctement dressé, c’est un compagnon obéissant, affectueux, d’une nature équilibrée et joyeuse. Qui cherchera toujours à faire plaisir à son maître et l’accompagnera dans son jogging, par exemple, ajouta-t-il en considérant la silhouette athlétique de Léo.
Le cocker les observait. Il était calme, mais il avait une petite lueur dans ses yeux bruns, un friselis presque imperceptible
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Vidéo de Mark Miller
The new novel by Mark Miller. A terrifyng race against time. In bookshops on May 25th.
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