Beaux Arts Magazine, n°416 - février 2019

On a tendance à l’oublier, mais l’œuvre complet de Vermeer se résume à 36 tableaux disséminés entre 18 musées situés dans sept pays différents. Google Arts & Culture les a réunis sur un mini-site, qui invite l’internaute à mieux connaître l’artiste. Saviez-vous, par exemple, que Vermeer eut 15 enfants ? Que ses toiles ont parcouru l’équivalent de plusieurs tours du monde, alors que le peintre néerlandais effectua seulement la distance entre Delft et Amsterdam… soit 109 km ? Ou encore, moins anecdotique, que le bleu outremer qu’il utilisait était une poudre de lapis-lazuli importée d’Afghanistan, d’un prix plus élevé que l’or ? Pour compléter le tableau, tous ses chefs-d’œuvre sont numérisés en très haute définition et commentés en détail.

Peut-on faire d’un artiste une marque et résumer son œuvre en un seul logo immédiatement identifiable ? Visiblement oui, comme le prouve Milton Omena. Le directeur artistique du studio brésilien ORB a ainsi créé une série ludique autour d’artistes illustres. Pour Dali, il a travaillé autour de la fameuse horloge molle que l’on trouve à foison dans son œuvre ; pour Picasso, il a jeté son dévolu sur son célèbre profil asymétrique ; à Monet a été assigné le pont de son jardin à Giverny traversant l’tant aux Nymphéas et à Van Gogh, l’entrelacs de ses ciels tourmentés. Quant à Pollock, il est identifié par une simple tache tandis que Warhol est caractérisé par les couleurs pop au carré de ses iconiques lithographies.
Puis Omena a imaginé des produits dérivés reprenant ces éléments graphiques, un menu culinaire Monet, un carnet de croquis Léonard de Vinci, des crèmes à barbe ou à moustache Dali, l’étiquette d’une bouteille de vin Mondrian, une boîte de conserve de tomate Andy, une carte bancaire Picasso…
La rançon de la gloire ?

Situé à Eindhoven, Project Milestone est le premier quartier résidentiel entièrement constitué de maisons imprimées en 3D. Implantées au cœur d’un site arboré, ces cinq villas ressemblent à des sculptures minérales. La révolution de la fabrication dite additive dans le domaine de la construction permet non seulement d’envisager des formes de plus en plus libres et organiques, mais aussi d’optimiser l’usage de la matière première en limitant celui du ciment (source importante d’émissions de CO²).

On a tendance à l’oublier, mais l’oeuvre complet de Vermeer se résume à 36 tableaux disséminés entre 18 musées situés dans sept pays différents. Google Arts & Culture les a réunis sur un mini-site, qui invite l’internaute à mieux connaître l’artiste. Saviez-vous, par exemple, que Vermeer eut 15 enfants ? Que ses toiles ont parcouru l’équivalent de plusieurs tours du monde, alors que le peintre néerlandais effectua seulement la distance entre Delft et Amsterdam… soit 109 km ? Ou encore, moins anecdotique, que le bleu outremer qu’il utilisait était une poudre de lapis-lazuli importée d’Afghanistan, d’un prix plus élevé que l’or ? Pour compléter le tableau, tous ses chefs-d’oeuvre sont numérisés en très haute définition et commentés en détail.

Pourquoi une œuvre peut-elle créer de l’ennui ?

Un philosophe et une historienne de l’art ont uni leurs efforts pour analyser ce qui rend l’art contemporain difficile d’accès….ou pas. Une étude étonnante.