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Leur mère à toutes tome 1 sur 1
EAN : 9798554367717
315 pages
Indépendant (02/04/2021)
3.92/5   26 notes
Résumé :
Sœur Marie est une religieuse comme les autres : elle prie le matin, aide le père Paul, et écoute les fidèles. Pourtant, après le meurtre de la sous-prieure de Saint-Lazare, c’est elle qu’on affecte là-bas. Elle doit se charger de la surveillance des prisonnières les plus dangereuses de France. Mais elle va rapidement comprendre qu’il s’agit avant tout de femmes qui sortent du cadre établi par la société de l’époque. Comment les aider à trouver leur place dans le ch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie Yasmina Behagle pour l'envoi, en service presse, de son roman : Leur mère à toutes, premier tome de son diptyque Saint Lazare.
Soeur Marie est une religieuse comme les autres : elle prie le matin, aide le père Paul, et écoute les fidèles.
Pourtant, après le meurtre de la sous-prieure de Saint-Lazare, c'est elle qu'on affecte là-bas. Elle doit se charger de la surveillance des prisonnières les plus dangereuses de France.
Mais elle va rapidement comprendre qu'il s'agit avant tout de femmes qui sortent du cadre établi par la société de l'époque. Comment les aider à trouver leur place dans le chaos ?
Comment ne pas finir comme sa prédécesseur ?
Et surtout, n'a-t-elle pas elle aussi des choses à se reprocher ?
Leur mère à toutes est un premier tome mettant en scène une religieuse, soeur Marie. Il est intéressant de découvrir sa vie, sa façon de voir les choses. Elle se retrouve sans le demander affecté à la Prison de Saint-Lazare.
Cela ne va pas être une partie de plaisir pour elle car elle va côtoyer la misère, la folie, la prostitution.
Ces femmes sont soumises aux violences intimes et institutionnelles. C'est intolérable ce qu'elles vivent et certains passages sont poignants. Voir, même, difficiles à lire.
Nous avons le point de vue de Soeur marie mais aussi celui de certaines détenues. Cela apporte du poids au récit.
Ce premier tome est intéressant toutefois par moment l'autrice m'a un peu perdue.
J'ai eu du mal à m'attacher à Soeur Marie même si j'ai apprécié qu'elle ne soit pas un personnage lisse. Elle n'a pas un rôle facile, ne va pas être aimé de tous dès qu'elle arrive. Cela apporte de la crédibilité.
Néanmoins je n'ai pas tout à fait accroché avec ce premier tome. Il m'a manqué quelque chose, le récit est parfois un peu trop statique.
Je suis néanmoins curieuse de lire la suite.
Ma note : 3 étoiles.
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Saint-Lazare:une ancienne léproserie du Xè siècle, transformée au fil du temps. Lorsque Soeur Marie en franchit le portail, c'est devenu une prison-hôpital pour femmes, les conditions de détention y sont très dures pour toutes qu'elles soient prisonnières de droit commun, emprisonnées pour prostitution ou des mineures détenues par voie de correction paternelle...
Soeur Marie y entre en tant que sous-prieure et doit affronter le regard haineux de ces femmes .. Difficile tâche que la sienne, surtout qu'elle semble -être elle-même en proie au tourment..
Yasmina Behagle plonge son lecteur dans un univers très sombre. Un univers empli de cris, de fureur, de malheurs, de morts violentes, de viol, de coups et blessures, de domination "virile". Un univers carcéral sous la férule d'une confrérie religieuse, surprenant décor.
L'ambiance est glauque, délétère. j'avoue m'être sentie très mal à l'aise voir nauséeuse à la lecture de certaines pages. Une lecture en demi-teinte pour moi,. Je me suis noyée dans les détails, peu attachée aux différents acteurs de ce roman, Soeur Marie en particulier m'a laissée de marbre. Quel rôle l'auteure lui attribue t'elle? Quelle est la place et le rôle de la religion dans ce récit?
je suis curieuse de lire la seconde partie de ce diptyque , j'y trouverais sans doute les réponses à mes interrogations.
Merci à Yasmina Behagle pour sa confiance.
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Au XIXe siècle, Saint-Lazare est une prison pour femmes à Paris. Elle est surveillée par des gardes hommes, mais aussi et surtout par des soeurs. Après le meurtre de la sous-prieure de cette institution, soeur Marie y est envoyée pour la remplacer. Elle va faire connaissance avec les femmes incarcérées mais aussi avec ses consoeurs. La vie carcérale lui réserve bien des surprises et elle va devoir être vigilante pour ne pas finir comme celle qui l'a précédée dans ce poste. ● Il est surprenant d'écrire aujourd'hui un roman ayant pour personnage principal une religieuse et pour cadre une ancienne prison pour femmes, même si, apparemment, la visée est féministe. Au début, on est intrigué puis, rapidement, on est submergé sous la multitude de détails inutiles qui nous sont donnés. ● Plus qu'un récit, il s'agit d'une chronique, et, même si la voix narrative change – on entend en effet certaines détenues raconter leur histoire –, il manque à cette forme une vraie dynamique narrative, un fil narratif fort et clair. ● J'ai été étonné par l'aspect passablement embrouillé et confus des anecdotes qui nous sont rapportées. On perd très souvent le fil et cela associé au statisme narratif dont je viens de parler engendre très vite l'ennui. le livre m'est tombé des mains. Mais comme l'autrice me l'avait envoyé gracieusement, ce dont je la remercie, j'ai tenu à le finir, même si ce fut pour moi un pensum. ● Je pense que Yasmina Behagle gagnerait à un récit beaucoup plus ramassé, dynamique et clair. ● La préface historique d'une page et demie n'est guère éclairante, d'autant que justement on ne sait pas à quelle époque exactement le récit se passe.
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Merci à SimPlement et à l'auteure ,Yasmina Behagle , de m'avoir permis la lecture de ce bon roman.
Soeur Marie est envoyée à Saint-Lazare pour y surveiller des prisonnières .Elle va vite découvrir un monde de violence et de misère et devenir la cible des prisonnières .Mais sa patience et son empathie va bientôt infléchir ces femmes qui vont reconnaître en Soeur Marie une alliée .
Un premier tome réussi qui incite à lire la suite .
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Après la lecture du thriller Chardon Chéri qui m'avait intriguée par sa forme et par son ton, j'étais impatiente de découvrir un autre roman de Yasmina Behagle pour confirmer ma première impression : qu'elle est une auteure de grand talent comme on en croise en de trop rares occasions.

Je m'attendais à un sujet dérangeant, qui me bousculerait et le roman a tenu ses promesses à ce niveau. Nous plongeons tête baissée dans l'univers carcéral au féminin où nous retrouvons de multiples personnalités, cabossées, malmenées et très souvent négligées par une société rétrograde. Ce qui est intéressant, c'est l'aspect universel de ce livre, renforcé par l'absence de marque temporelle. Impossible de savoir à quelle époque se tient l'intrigue et ça m'a fait grincer des dents. Car le destin tragique de ces femmes auraient pu frapper n'importe quand, finalement.

Car ce sont elles les héroïnes, du titre, jusque derrière chaque mot, chaque page, chaque clameur et chaque silence. À commencer par Soeur Marie, jeune religieuse envoyée à la prison de Saint-Lazare pour des raisons obscures que l'on devine au fur et à mesure. Elle subit sa nouvelle affectation, encaisse les brimades des prisonnières et l'indifférence des autres religieuses. Pourtant, elle n'a de cesse de relever la tête et de continuer, accrochée à ses souvenirs.

Car la mémoire a un rôle important dans ce labyrinthe de détails à première vue insignifiants. Mais ils servent à nous immerger dans un quotidien routinier, parfois monotone, avant de s'effacer devant la laideur, l'abus et le désespoir. J'ai ressenti une profonde empathie pour chacune de ces femmes dont la présence derrière les barreaux n'est que le résultat de l'ignorance, d'émotions réfrénées et de cruelles maltraitances.

On peut reprocher au texte un rythme parfois lent, un effilochage de digressions dont on peine à saisir la portée et qui nous oblige à revenir en arrière pour mieux comprendre. Un peu comme ces prisonnières dont le passé les fige dans leur présent. En ce qui me concerne, je suis prête à tout pardonner quand la plume est aussi travaillée et chargée en émotion que celle de Yasmina.

Il est des auteur.e.s qu'on déteste furieusement et elle en fait partie. Non pas parce que son roman est mauvais, que sa plume est pauvre ou que son sujet est commun, non. Si vous lisez ce premier tome, vous réaliserez très vite que c'est tout le contraire.

On la déteste pour les silences lourds de sens de ses personnages, pour cette rare aptitude à écrire exactement ce qu'il faut, sans vraiment l'écrire. À laisser sa juste place à l'imagination du/de la lecteur.trice pour qu'il.elle puisse visualiser une scène dans toute sa fulgurance. Je ne parlerai pas de ce cliffhanger qui m'a coupé le souffle ou de la vitesse à laquelle j'ai tourné les pages pour rencontrer Soeur Marie, Marianne, Léontine et les autres. Ni même à quel point ce roman résolument féministe a pu trouver écho en moi.

Je vous laisse le plaisir de la découverte, le jeu en vaut la chandelle. de mon côté, je m'attelle de suite à la lecture du deuxième volet, sinon, mon coeur ne s'en remettra pas.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Lorsque j’arrive, elle est là, la pipe au bec, un barbu à ses côtés. Y a toujours un barbu, un tondu, un moustachu dans le coin quand elle est là, les yeux pleins de miettes, à espérer qu’elle veuille bien écouter sa vilaine rengaine.
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Et pourtant, le malheur et le bonheur sont deux parieurs maniaques, qui ne ménagent aucun effet, pour remporter nos vies ! Si l’un mise sur vous, vous pouvez être sûr de ne pas voir l’autre pendant longtemps !
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Quand il y a du monde, elles se rétractent comme l’huître sur laquelle on verse du citron, quand il n’y a personne, j’en connais une ou deux qui se laisse remettre la mèche derrière l’oreille.
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L’incertitude, c’est terrible. Parce qu’on ne comprend pas, on n’est pas sûr, on se dit qu’on se trompe peut-être, après tout, j’étais censée dormir ! Et si par malheur, je croisais son regard, c’était de ma faute, je n’avais pas à le surveiller. Lui s’en fichait de toute façon, et même, il accélérait le rythme. Ça luit, ça luit, c’est sale. Tout est sale.
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Vidéo de Yasmina Behagle
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