Cette jolie grand mère à l'air apeuré m'a tout de suite accroché l'oeil, et puis le chat qui comprend tout et qui la regarde semble tellement content de la voir dans cet état...
Enfin, le titre, explicite, écrit en rose sur la jupe rouge laisse présager une histoire qui fait BOUM...,
alors oui, j'ai eu envie de l'ouvrir ce bel album grand format, et de le lire...
Chaque double page est un tableau aux couleurs chaudes qui nous rappelle l'art de Chagall. Et il va faire chaud dans cet album, très très chaud!
La vieille dame tombe amoureuse d'un pompier partant bientôt à la retraite et qu'elle aperçoit lors d'un reportage le présentant dans un dernier exploit.
Elle n'y tient plus, appelle le 18, dit qu'elle a perdu son chat...
La voilà malade d'amour , à se laisser mourir... Heureusement le facteur passera par là... (ah! on ne dira jamais assez de bien du service public...) et trouvera le pompier adéquat pour éteindre le feu qui consume le coeur de la vieille dame...
Ce livre est un vrai bonheur de lecture. Il est beau, chatoyant, et ose parler d'un coup de foudre et du désir qui étreint le coeur de deux personnes âgées... Ce n'est pas si fréquent, il mérite qu'on en parle un peu non ?
http://sylvie-lectures.blogspot.com/2008/06/au-feu-les-pompiers-jai-le-coeur-qui.html
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De très belles illustrations qui donnent vie à des personnages très attendrissants, et sortant de l'ordinaire, puisqu'il s'agit de l'histoire d'une vieille dame solitaire, vivant avec son chat, qui tombe amoureuse d'une pompier à belle moustache...
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"Isidore apparaît enfin.
-Où... où est l'incendie ?
-Cherchez-le Chuchote Rose.
Il entre par la fenêtre et il cherche.
Dans le four : Froid.
Dans la baignoire. Gelé.
Sous le lit. Froid.
Derrière la commode : Tiède.
Sur la table de salon. Il chauffe.
Devant le fauteuil où se trouve Rose...
-Là ça brûle ! lui souffle-t-elle."
Monde : elle fait le tour de la Terre par terre...
"La petite fille qui marchait sur les lignes" est un spectacle de danse jeunesse interprété par Nathalie Quoniam, d'après l'album du même nom, de Christine Beigel et Alain Korkos. (5ème et dernier extrait)