AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,38

sur 62 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
1 avis
N'en déplaise au passionné de foot ( et je suis une maman qui a suivi son fils sur les stades de foot) j'ai abandonné face à trop de références footbalistiques .
C'était bien engagé le défi de ce garçon me plaisait mais la lecture s'est rebellée trop technique et trop sportive pour moi
Dommage certainement
Commenter  J’apprécie          00
Un peu déçu

Antoine Bello signe ici le portrait d'un jeune homme monomanique, absorbé par sa passion et ses objectifs.
Son héros, génie du foot, veut atteindre la perfection à chaque geste, travaille dur, et ne semble finalement pas prendre de plaisir à jouer. Aussi dur avec lui-même qu'avec ses coéquipiers, Matéo ne nous apparaît pas très sympathique.

Le livre terminé, je ne sais pas quoi en garder ( en dehors peut être des descriptions vivantes des matches ou des entrainements).
Je n'ai pas retrouvé la folie d 'Eloge de la pièce manquante ni le mystère des Falsificateurs.
... mais c'est peut être l'auteur qui a su me prendre à contre-pied !
Commenter  J’apprécie          10
J'aime Antoine Bello.
J'aime la dimension ludique de ses livres.
On ne sait jamais où se trouve le piège.
Le thème de ceroman ne m'intéressait pas, mais j'ai fait confiance au talent de conteur de Bello.
Mateo est donc un jeune footballeur surdoué. Son bac en poche, il est cortisé par les plus grands clubs d'Europe, mais rejette toutes ces offres pour se lancer un pari fou: remporter le championnat universitaire avec le club du FC Vernet. Il veut rendre hommage à son père, qui entraînait cette équipe il y a 18 ans. le FCV partait favorite du championnat mais l'équipe fut décimée lors d'un accident de car. le père de Mateo y perdit la vie.
Pour Mateo, remporter ce titre est une obsession. Mais il sait que sa tâche sera difficile. Il doit se faire accepter par l'équipe, l'entraîneur. il doit les convaincre de tenter leur chance. Il remet tout en question...
Roman de sport, avec tous les passages obligés.
Antoine Bello aime le foot. Pas moi.
Mais il est aussi un très bon conteur. Son roman se lit avec un certain plaisir, mais, jusqu'au bout, je me demandais où était la surprise. le retournement de situation qui remettait en cause tout ce qui précédant. C'est la spécialité de Bello.
Pas ici, il n'y en a aucun.
Mateo en devient un rompan plaisant mais très anecdotique.
Commenter  J’apprécie          50
Une fois son bac en poche, Mateo Lemoine aurait pu prétendre aux meilleurs clubs pro de football. Mais il préfère s'inscrire à l'université de Vernet, sa petite ville, et faire partie de son équipe afin de conquérir le titre de champion universitaire. Les raisons d'un tel choix se lisent dans l'histoire de Mateo autant que dans sa personnalité. La mort prématurée de son père, entraîneur de l'équipe dont il fait désormais partie, l'a empêché d'obtenir ce titre et c'est donc en sa mémoire que son fils est prêt à tout pour y parvenir. Mais c'est aussi l'idée de dépassement de soi, de défi perpétuel qui guide sa décision. Une mentalité que ses équipiers sont loin de partager. Entre humilité et orgueil, Mateo doit trouver le juste chemin qui conduira son équipe à la victoire.

Antoine Bello réussit le tour de force de passionner aussi bien les amateurs de foot que ceux qui y sont réfractaires, de rendre absolument limpides tous les codes, les termes, les techniques footballistiques et de tricoter un suspense haletant autour de cette équipe universitaire et de son entraîneur. C'est vraiment du grand art ! Et derrière l'histoire de Mateo se dessine une aventure universelle, une réflexion sur la volonté et le dépassement de soi, sur le talent et le don, sur la générosité et la mesquinerie, sur l'individuel et le collectif. Profond et saisissant !
Commenter  J’apprécie          20
Intéressante petite histoire d'un jeune prodige de foot qui va enchainer les saisons avec diverses réussites.
Ce livre s'adresse plutôt pour moi à un public adolescent.
Commenter  J’apprécie          40
Un très bon livre sur le football. Je commençais à désespérer qu'il en existe.
Commenter  J’apprécie          00
Ne me demandez pas pourquoi j'ai choisi ce livre à la bibliothèque, je me le demande encore moi-même. Je n'aime pas spécialement le football, ni le sport en général d'ailleurs. Mon choix a certainement été dicté par le nom de l'auteur qui me tentait depuis un moment déjà avec Les éclaireurs et Les falsificateurs...
Pourtant, contre toute attente, j'ai passé un bon moment en lisant ce livre. Il est très bien écrit, du coup, les évènements sportifs passent très bien et la pspychologie des différents personnages est très intéressante. Une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          30
"Tu as le potentiel pour devenir un nouveau Cantona" serine à Mateo son entraineur.
Bac sans mention en poche avec toutefois un 20 sur 20 en sport, cet orphelin de père, issu d'un milieu modeste rêve de "gagner le tître pour papa.
Mais qu'est-ce qu'un tître universitaire lorsque l'on est promis à un avenir professionnel hors-normes?
Antoine Bello, romancier et nouvelliste (auteur entre autres de Les éclaireurs qui a obtenu le prix France culture-Télérama 2009) exhibe ici le champion comme une "bête de foire", montre les enjeux financiers, l'intérêt porté par les clubs,la vie sentimentale à mettre parfois en berne pour cause d'incompréhension mutuelle, le rôle de la mère perfectionniste et de l'entraineur en empathie dans la réussite à tout prix.L'analyse psychologique est fine et le portrait du futur Dieu du stade (rage au ventre,ambition,talent,volonté,self control..) est bien brossé.
Mais (à mon avis) Mateo s'adresse à des amateurs de sport et surtout de foot...sous peine d'indigestion!
Commenter  J’apprécie          90
"Quand vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité." disait Sherlock Holmes qui s'y connaissait en résolution de mystères. Il faut donc accepter le fait qu'il existe deux auteurs appelés Antoine Bello : l'auteur de l'ingénieux "Éloge de la pièce manquante" et l'autre, qui signe ce désastre footballistique. On ne peut que conseiller au premier de porter plainte contre le second pour atteinte grave à sa réputation.
Lien : http://www.lira-bien-qui-lir..
Commenter  J’apprécie          00
Autour de la parabole des talents, un livre fort, sous ses apparences de footballistique légèreté.

Publié début 2013, « Mateo » est le cinquième roman d'Antoine Bello (son sixième si l'on tient compte d' « Amérique » récemment publié exclusivement sous forme numérique). À travers cette narration suivant deux ans de la vie d'un prodigieux joueur de football universitaire, le romancier a choisi de traiter plus en profondeur que jamais l'un des thèmes qui hante son oeuvre depuis 1996, celui du « talent » (au sens notamment mais pas exclusivement de la « parabole des talents » de l'Évangile), et tout particulièrement des responsabilités et des devoirs qui lui sont potentiellement associés.

Dans « Les funambules » de 1996, impressionnant recueil de nouvelles de l'écrivain alors débutant, c'est sur un mode jouant à dessein l'hésitation entre absurde poétique et burlesque keatonien que s'exprimaient le perfectionnisme absolu des fabricants de mannequins, Nicholas et Kreuzer, le « toujours plus haut » du funambule Soltino, le militantisme méritocratique nourri d'étoffe des héros de l'astronaute Jim Mute, l'obsessionnelle quête de sens des exégètes du jeu de quilles Sadarov et Goulitschian, ou encore le « toujours plus épuré » de l'écrivain Maximilien Zu. Dans l' « Éloge de la pièce manquante » de 1998, c'est par le biais d'une enquête policière terriblement inhabituelle que le lecteur découvrait la soif de perfection et le jusqu'au-boutisme sanglant du mystérieux protagoniste, à la recherche de l'oeuvre absolue dans l'univers fictif du puzzle de vitesse. Beaucoup plus nettement, l'une des questions fondamentales du personnage Sliv, qui le hante tout au long des « Falsificateurs » puis des « Eclaireurs », en 2007 et en 2009, est bien « Comment mon talent peut-il et doit-il peser sur le monde ? », talent réputé avéré, même s'il a dû, dans la partie « apprentissage » de ce superbe diptyque, passer par un peu de polissage et d'erreurs « de jeunesse et d'hybris » à surmonter. Et même, l' « Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet » de 2010, au-delà du brio, du formidable hommage à Agatha Christie qu'elle constitue, et de la figure énigmatique du Dr. Brunet, surhomme ambigu, n'est-elle pas aussi une danse autour d'une angoisse ? : comment peut fonctionner un talent lui aussi hors norme, quoique moins spectaculaire que chez Brunet (celui de l'enquêteur Achille Dunot), sans se dissoudre ou se dévoyer pathétiquement, dès lors que l'un de ses rouages « mécaniques » essentiels (ici, la mémoire à court terme) fait défaut…

Dans « Mateo », Antoine Bello se consacre en plans rapprochés à une quête jusqu'alors esquivée dans son oeuvre, ou juste effleurée dans « Les falsificateurs » : au-delà de la part « innée » du talent, quel est le devoir de son détenteur ? Comment doit-il entretenir et développer ce qu'il a reçu ? Quels sacrifices doit-il accepter ou rechercher pour atteindre l'excellence ? Et comment ce fait et ce dessein s'insèrent-ils dans un tissu social, amical et amoureux ? Autant de questions auxquelles l'auteur nous propose de réfléchir, directement ou indirectement, en accompagnant ces deux ans de la vie de Mateo.

Avoir choisi le milieu du football universitaire, juste à l'entrée des grands clubs professionnels internationaux, réjouira les amateurs du ballon rond, bien entendu, mais ne déroutera en aucun cas les autres : si l'on peut se délecter à l'évocation, par exemple, du football total des années Cruijff, et apprécier d'y retrouver la beauté dont le « Jouer juste » de François Bégaudeau, sans doute plus poétique mais aussi beaucoup plus sèchement formel, nous enchantait, on n'a aucun besoin d'être féru du jeu pour apprécier l'intense construction / reconstruction d'un authentique collectif, conduit par le joueur vedette et par l'entraîneur, à partir de l'ensemble d'individualités, avec leurs forces et leurs faiblesses, que le hasard des affectations en faculté leur a donné en début de saison. C'est peut-être du côté d'Orson Scott Card (celui d'Ender et d'Alvin) qu'il faut se tourner pour voir traiter avec autant d'intérêt ce type de scènes et de parcours.

Tout au plus regrettera-t-on que les choix de l'auteur, comme d'ailleurs dans « Les falsificateurs », ne l'entraînent pas à creuser un peu plus ces ombres qui passent dans le paysage du héros, personnes attachées à des quêtes différentes de la sienne, mais sans doute pas discréditées : le doué Enrique, ici, privilégiant son master et son doctorat de physique comme une certaine douceur de vivre, et refusant l'ascèse revendiquée par Mateo, ou la militante Nina, là-bas, qui, cherchant moins à peser sur le monde « en haut » que Sliv, n'en développait pas moins d'intéressantes alternatives à l'usage du talent, « en bas »…

Un livre fort, dont la légèreté de ton ne doit pas tromper : ici, même si l'auteur n'a pas nécessairement « les » réponses, on s'attaque à des choses essentielles, avec conviction, en se drapant avec brio dans les métaphores musclées de la littérature et du football.

« Valentine lui avait expliqué pourquoi le mythe du talent naturel avait la peau dure. Il confortait les gens dans l'illusion que les champions étaient des êtres au-dessus du lot. Cela leur évitait de se demander ce qu'eux-mêmes auraient pu accomplir s'ils avaient poursuivi le dessin, pris des cours de clarinette ou simplement bûché un peu plus dur à l'école. Mateo n'arrivait pas à comprendre qu'on puisse choisir de ne pas aller au bout de ses possibilités. Que valait la vie dans ces conditions ? »
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (122) Voir plus



Quiz Voir plus

Découvrez Antoine Bello

Le détective Achille Dunot souffre d’une étrange forme d’amnésie. Depuis un récent accident, sa mémoire ne forme plus de nouveaux souvenirs, si bien qu’il se réveille chaque matin en ayant tout oublié des événements de la veille.

La résurrection d'Emilie Brontë
La disparition d'Emilie Brunet

10 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : Antoine BelloCréer un quiz sur ce livre

{* *}