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EAN : 9782265014367
Fleuve Editions (01/01/1980)
2.12/5   4 notes
Résumé :
Introduire des circuits de sensibilité humaine dans le mécanisme des ordinateurs complexes peut conduire à d'étranges résultats ! Chéri Guzlan est classé « Q.I. le plus élevé de la planète ». Du moins, l'ordinateur l'affirme. Oui, mais l'ordinateur est truqué grâce à la copie fidèle des circonvolutions cérébrales d'une femme qui aime Dhéri Guzlan « comme une cinglée »... et qui hait les multinationales. Ces dernières n'ont qu'à bien se tenir ! Où allons-nous, si le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
“Quel magnifique sujet pour un auteur de science-fiction !”
J'ai trouvé cette phrase dans le roman, c'est vrai que le sujet est bon, mais vraisemblablement, il manquait l'auteur.

Il ne suffit pas d'avoir de bonnes idées pour écrire des romans, il faut aussi savoir les écrire.

Il y a des inventions innovantes pour l'époque, c'est écrit en 1980, il est question de Virus informatique, d'intelligence artificielle dont la sensibilité est calquée sur le modèle humain, et de lutte contre le capitalisme des multinationales. Mais tout cela est servi par un argumentaire façon café du commerce, pratiquement pas de réflexion, aucune connaissance des sujets évoqués, parfois des références et des citations qui n'évoquent que les limites de la culture de son auteur, c'est le néant total. En gros, les multinationales, c'est « J'aime » ou « J'aime pas », ça ne va pas plus loin. Et il y a un truc qui m'agace chez Paul Béra, c'est le ton à la première personne désabusé, façon polar noir, du genre “à moi, on ne la fait pas” lourdingue et insupportable avec des expression du genre “comme disait l'autre”. Un style aussi indigent, c'est souvent au-delà du supportable. Des dialogues creux, des phrases toutes faites, des points d'exclamation ou d'interrogation à la fin des chapitres pour maintenir le suspense artificiellement. J'ai trouvé deux chapitres terminant avec le même propos : « Ma vanité de mâle en prenait un sacré coup » et un peu plus loin : « J'avais fait mon deuil de ma vanité de mâle ». Il se veut ouvert d'esprit, d'une pensée d'avant garde, mais c'est parfois totalement réactionnaire, souvent, ça grince…

Je suis allé au bout parce que c'était court, mais franchement, ce n'était pas nécessaire.
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Le problème de ce roman est son histoire, combinée avec le style de Paul Béra. Je ne connais pas l'auteur et je ne sais pas si Q.I. est représentatif de ses autres romans, mais le fait est que le type de récit ne convient pas du tout à l'auteur, et à ses capacités de création littéraire.

Ce roman se veut être une critique des multinationales, et de leur façon apathique de traiter les êtres humains croisant leur chemin. de même, c'est une mise en garde contre la dépendance aux ordinateurs et, à moindre échelle, une critique de l'importance que l'on met sur l'intelligence.

Sur papier, son idée est bonne et aurait pu être un bon roman de science-fiction, mais Béra ne parvient à faire une critique d'aucun de ces trois sujet, dénuant ainsi le roman de tout l'intérêt qu'il aurait pu avoir.

Je crois que Paul Béra serait capable de faire un bon roman de space opéra ou un récit d'aventure science-fictionel à la Rice Burroughs, mais pas un récit qui se veut aussi intellectuellement ambitieux que celui-ci.
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