Le sourire crucifié de la bienséance

Livre reçu grâce à Masse critique.
Mais quelle surprise, c'est du théâtre.
Je n'avais pas vu ça en faisant mes choix.
Et je ne sais pas vraiment lire le théâtre.
Tant pis, allons-y.
Et voilà, c'est fait, c'est lu et j'ai bien aimé et souvent souri.
Berthe est une jeune artiste.
Elle est idéaliste et contemple d'un regard sans concession ces divers milieux sociaux qu'elle fréquente et dans lesquels elle essaie de se fondre.
Mais rien ne lui échappe dans ces situations où les faux-semblants semblent être de mise.
C'est vif, féroce, sans concession et c'est surtout bourré d'humour.
Bonjouren
comme on l'entend si souvent avec une pointe d'agacement.
Certains utilisent la parole inclusive.
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Des situations loufoques, mais aussi des qu'on rencontre parfois dans la vraie vie.
Une désopilante vision de la société.

Merci à Ariane von Berendt, aux éditions Lansman et bien sûr à babelio.

Merci à Babelio et sa masse critique, merci aux éditions Lansman,pour l'envoi de ce petit livre original. Merci pour la découverte de cette maison d'édition et pour ce texte étonnant. Doublement étonnant puisque je ne m'attendais pas à du théâtre. Ce qui me plaît bien.
Un langage commun pour nous relier les uns aux autres? Foutaises! Illusions,,! Aveuglement ! Manipulation !
À ce tronc commun de façade,s'oppose,se superpose,se juxtapose,un tas de langages de genres,de castes,de milieu. On fait mine de se mêler mais on ne se comprend pas et les mots ne sont pas des mains tendues mais des boucliers,des masques ou des armes. Chacun restera à sa place initiale,à ses mensonges et à sa solitude en fin de compte. Tour à tour désopilant ou horripilant c'est une réflexion menée tambour battant, rythme effréné d'une société effrénée où le paraître et l'entre soi sont des règles excluantes.

J'ai reçu ce petit livre "le sourire crucifié de la bienséance" dans le cadre d'une masse critique. Comme les autres lecteurs, j'ai été surprise de tomber sur du théâtre. Et là, je suis restée bloquée. J'ai péniblement atteint 32 pages sur les 70...même pas capable d'arriver à la moitié ! La "bienséance" aurait voulu que je poursuivisse la lecture jusqu'au bout afin de donner un avis éclairé, mais j'ai craint de finir "crucifié"e si je me forçais à atteindre les 70 pages qui n'accrochaient jusque là aucun" sourire"sur ma face décontenancée. J'ai jeté l'éponge et me suis jetée sur d'autres livres plus attirants et surtout plus proches de mes goûts littéraires. Désolée. Bravo aux deux lecteurs pour leurs critiques.